Concept = 4 / 5
Bien qu'aseptisée niveau violence, cette série respecte le matériau d'origine dont elle reprend la satire sociale et la quête d'humanité du personnage titre.
Scénario (Intrigue principale) = 2,5 / 5
À l'époque, il n'y avait pas encore d'intrigue fil rouge s'étalant sur l'ensemble d'une saison mais on note un effort de continuité avec des histoires couvrant plusieurs épisodes pas forcément consécutifs (La maladie de Josh Avery, les retrouvailles de Robocop avec son père, la vengeance de Rochelle Cardey). Dommage qu'il y ait autant d'inconsistances chronologiques.
Scénario (Épisodes) ≈ 3,6 / 5
Des intrigues standalones mêlant enquête policière et critique sociale dans un univers futuriste.
(Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Humour = 4 / 5
Qu'il s'agisse des dialogues, des adversaires cartoonesques ou des aventures cyniques de Commander Cash, l'humour est omniprésent dans la série.
Héros = 4,5 / 5
Malgré quelques inconsistances sur sa part d'humain et de machine, Robocop est un excellent personnage se raccrochant à ses souvenirs et à son sens du devoir pour supporter sa condition de cyborg qui l'éloigne à jamais de son ancienne existence et de ses êtres chers.
Costume = 4,5 / 5
Fidèle à l'armure iconique des films, quoique moins bien ajustée à l'acteur.
Arme(s) = 4 / 5
L'arsenal de Robocop est enrichi par rapport à celui des films au point qu'on se demande parfois comment il arrive à tout ranger dans ses jambes. Si on excepte son champ de force, un effort est fait pour rendre ses armes et gadgets à la fois futuristes et plausibles par rapport à la technologie actuelle même si, par souci d'économie, certains ont le même aspect (
Tac,
IRS,
electro-field scad)
Véhicule(s) = 4 / 5
La série se déroulant dans un futur proche, les véhicules de la série sont des versions modifiées de véhicules existants, ce qui leur donne un aspect futuriste sans être kitsch avec une exception pour la
voiture de Lippencott qu'on croirait sortie d'un vieux comics de SF des années 50, ce qui va avec son statut de comedy relief.
Allié(s) = 5 / 5
À la fois Informatrice efficace et confidente du héros dont elle est le pendant féminin tout en ayant une personnalité fun et joviale qui contraste avec le côté sérieux et monolithique de Robocop,
Diana Powers est un excellent ajout à l'univers de la franchise.
Entourage civil ≈ 3,1 / 5
À première vue, l'entourage direct de Robocop est assez conventionnel: un supérieur, une partenaire féminine, un scientifique comedy relief et une gamine mais chacun a droit à au moins un épisode ou intrigue secondaire centré sur lui et qui permet de le développer. Parmi ceux-ci,
Lisa Madigan (3 / 5) est une équipière efficace, bien qu'un peu en retrait pour ne pas faire double emploi avec Diana et
Charlie Lippencott (3 / 5) joue parfois un rôle clé dans les intrigues en plus d'avoir droit à une romance mignonne avec Diana, là où les deux autres comedy reliefs,
Aubrey Fox (1 / 5) et
Edward Foster (1 / 5), sont plus passe-partout.
Stanley Parks (3 / 5) a de bonnes interactions avec
Gadget (2 / 5), permettant à celle-ci d'avoir un minimum d'utilité malgré le double emploi avec
Jimmy Murphy (4 / 5), bien plus intéressant en tant que préado en quête de repères après la mort de son père.
Nancy Murphy (4 / 5) s'étoffe par rapport au personnage fonction qu'elle était dans les films pour devenir une femme forte amenée à se prendre en main et s'endurcir après la mort de son mari. Quant au
PDG de l'OCP (4 / 5), il gagne à devenir un personnage plus humain et ambivalent que dans les films. Les gangster récurrents
Reggie Braga (3,5 / 5) et
Stitch Molotov (3,5 / 5) sont mémorables malgré leur côté stéréotypé proche de l'autoparodie et n'oublions pas la satire sociale apportée par les parodies d'émissions télévisées et leur trio de présentateurs vedettes (
Bo Harlan,
Rocky Crenshaw et
Umberto Ortega)
(4 / 5) qui permettent d'en savoir plus sur la géopolitique de l'univers de la série et par les aventures riches en humour noir et en publicités clandestines de
Commander Cash (4 / 5).
(La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Personnages secondaires = 3,1 / 5
Il y a de l'excellent avec
Russell Murphy ou les origines tragiques de
Tex Jones,
Tim Malloy et
Frank Uno, ainsi que des personnages attachants comme
Sally Modesto ou la famille
Avery, tandis que d'autres sont plus convenus (
Smith) voire catastrophiques (
Tori Tolan) ou trop caricaturaux (
Willa Sweet, dont on a du mal à croire qu'elle a été écrite par une femme et non par un anti-SJW). On notera que même des personnages fonctions comme
Apollinaire Monet ou
Clarence Hall arrivent à être mémorables grâce à des scènes, répliques ou gimmicks funs.
Antagonistes principaux ≈ 2,8 / 5
Ils représentent les trois types d'adversaires rencontrés dans la série: gangsters (
Pudface), scientifiques (
Cray Mollardo) et criminels en col blanc (
Chip Chayken). S'ils sont tous les trois très funs, Pudface est le seul à avoir un côté offensif alors que les deux autres préfèrent agir en coulisses et ont donc beaucoup moins de dangerosité.
(Voir la section Antagonistes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Autres antagonistes ≈ 2,2 / 5
Si certains ont des gimmicks ou des modus operandi qui les rendent mémorables (
Felix Webber,
Tessa Stark,
Dennis Finch), la plupart sont génériques et impersonnels.
(Voir la section Antagonistes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Décors = 1 / 5
Bien que l'action se situe dans le Detroit d'un futur proche, comme indiqué au début de chaque épisode, la série a été tournée au Canada et, malgré quelques immeubles futuristes à l'arrière-plan dont le côté peint est beaucoup trop évident, la série manque de décors réellement originaux.
Technologie = 4 / 5
Les auteurs dotent la série d'une technologie qui arrive à rester plausible et futuriste plus de 25 ans après.
Casting = 5 / 5
Richard Eden a soigneusement étudié le jeu de son prédécesseur Peter Weller pour reproduire au mieux sa gestuelle robotique et le résultat est des plus convaincants.
Scènes d'action = 4 / 5
Cascades, explosions, poursuites en voiture ... La série est généreuse en scènes d'action et même si elle fait l'impasse sur l'ultraviolence, il est assez fun de voir Robocop user d'inventivité pour neutraliser ses adversaires de manière non-létale.
Effets spéciaux = 4,5 / 5
Malgré quelques CGI et décors peints dont le côté factice saute aux yeux à l'ère de la HD, ils sont d'une qualité impressionnante pour une série télévisée des 90s.
Musiques = 4 / 5
Sally Gillis,
Yuri Gorbachow et
Glenn Morley signent des musiques efficaces, aussi bien pour les scènes d'actions que celles d'émotion.
Générique(s) ≈ 3,7 / 5
Le générique de début a droit à un thème héroïque reprenant des passages de celui composé par Basil Poledoris pour le premier film. Niveau images, après un récapitulatif des origines de Robocop via un montage rapide de scènes du film retournées avec les acteurs de la série et entrecoupées de plans où le cyborg défonce une porte, on enchaîne sur un classique montage d'extraits de la série.
(Musique = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3,5 / 5)
On retrouve le même thème dans le générique de fin qui montre Robocop patrouillant de nuit à bord de sa voiture.
(Musique = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3,5 / 5)
À partir de l'épisode 10, le thème du générique de fin est remplacé par la très bonne chanson
A future to this life de Joe Walsh et Lita Ford mais il faut attendre l'épisode 19, soit la quasi-fin de la série, pour avoir droit à un clip noir et blanc dans lequel Robocop interagit avec le duo.
(Musique = 4 / 5, Images = 4 / 5, Moyenne = 4 / 5) (Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)