Année :
1980
Catégorie(s) : Kyodai hero, Tsuburaya. Genre : Professeur de kaijulogie. Acheter la série : Amazon, Cdjapan, Yesasia, Yahoo Auctions. Intermédiaires pour acheter sur Yahoo Auctions : Buyee, Celga, Zenmarket. |
LA SÉRIE |
Super-héros emblématique du Japon, Ultraman allait connaître une période d'inactivité après l'arrêt de la série Ultraman Leo en 1974. Après une version animée en 1979 (The Ultraman), le géant rouge et argent allait revenir en version live dès l'année suivante dans une série fort logiquement nommée Ultraman 80.
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BILAN |
Concept = 1 / 5 Au départ, Ultraman 80 se démarque de ses prédécesseurs en faisant de son héros un enseignant travaillant pour U.G.M. à ses heures perdues. Malheureusement, cette formule est rapidement abandonnée et 80 devient un membre à temps plein dès l'épisode 13, perdant ainsi ce qui faisait son originalité.
Scénario = 4 / 5 En l'absence d'ennemi récurrent et d'intrigue fil rouge, la série peut se permettre des épisodes aux intrigues et genres variés, alternant entre la comédie et le sérieux. Ceux de la période "professeur" exploitent plutôt bien la formule initiale, que ce soit avec les élèves qui servent de moteur aux intrigues ou quand le héros est confronté à des situations similaires avec un de ses élèves et avec le monstre de la semaine. (Voir la section Épisodes pour plus de détails.)
Héros (80) = 3 / 5 Là encore, il est dommage que Takeshi Yamato (80) abandonne aussi rapidement ses activités d'enseignant un peu gaffeur qui lui permettaient de se distinguer des précédents Ultramen car en tant qu'agent d'U.G.M., il n'a pas de trait de personnalité particulier, ni d'évolution de personnage.
Héros (Yullian) = 3,5 / 5 Avec un bon épisode introductif et une fâcheuse tendance à utiliser ses pouvoirs en public malgré les avertissements de Takeshi, Ryôko Hoshi (Yullian) est déjà plus remarquable mais on aurait apprécié qu'elle se transforme plus souvent au lieu de laisser une impression de potentiel gâché.
Héros (U.G.M.) = 1,9 / 5 Avec plusieurs très bons épisodes centrés sur elle, un lien de famille avec le scientifique de service et une fin tragique, Emi Jôno (4 / 5) est le membre le plus mémorable de l'équipe. Kazuki Ôyama (3 / 5), Junkichi Itô (3 / 5) et même Teruo Sera (3 / 5) qui est pourtant le comedy relief de service ont également droit à un ou deux épisodes centrés sur eux qui permettent de les développer. Inversement, Yuriko Kosaka (0,5 / 5) ne sert à rien, tandis que Tokihiko Harada (0,9 / 5) et Hiroshi Tajima (0,9 / 5) sont complètement interchangeables, tout comme leurs remplaçants, Shinhachirô Fujimori (0,9 / 5) et Noboru Ikeda (0,9 / 5) (Au point que lors du premier visionnage de la série, je n'avais même pas remarqué leur remplacement!).
Costume(s) (Ultramen) = 3,5 / 5 Après trois séries dont les héros portaient des costumes à dominante rouge, 80 renoue avec le costume rouge et argent des premiers Ultramen. Son masque est cependant gâché par ses yeux ronds et sa bouche tombante qui lui donnent une expression bizarre par rapport à celles de ses prédécesseurs qui étaientt soit souriantes, soit neutres. (3 / 5) Yullian s'en sort mieux avec son masque à l'expression neutre agrémenté d'une coiffe rouge et de pseudo-boucles d'oreilles. (4 / 5)
Costume(s) (U.G.M.) = 4 / 5 Là-aussi on a un retour aux sources et aux uniformes presque entièrement oranges de la première série mais avec un design moderne (pour l'époque) qui supporte très bien l'épreuve du temps. On a une petite exception avec Ryôko Hoshi qui porte une combinaison rouge pour souligner son côté novice.
Arme(s) = 2 / 5 Ultraman 80 abandonne les armes à l'aspect délirant des séries précédentes et opte pour un design plus réaliste et malheureusement trop banal avec le dynamic shot et le lyser gun.
Morpheur(s) = 1,7 / 5 Retour aux sources également avec le bright stick (3 / 5) dont le design et le fonctionnement rappellent la beta capsule du premier Ultraman. Yullian est nettement moins gâté avec son bright bracelet (0,4 / 5) qui, comme son nom l'indique, n'est qu'un simple bracelet.
Séquence(s) de transformation = 2,5 / 5 Les séquences de transformation de 80 et de Yullian sont minimalistes, avec quand même un minimum de chorégraphie et la traditionnelle et iconique vue en contre-plongée quand 80 grandit.
Entourage civil = 3 / 5 Sympathiques, funs et avec bien plus de personnalité que les membres d'U.G.M., le personnel et les élèves du collège Sakurakaoka auraient mérité de rester durant toute la série au lieu de disparaître après une douzaine d'épisodes.
Personnages secondaires = 3,5 / 5 Qu'il s'agisse d'élèves et d'enfants qu'il aide à résoudre leurs problèmes ou d'extraterrestres amicaux ou hostiles, les personnages que Takeshi Yamato (80) croise au cours de la série alternent entre le sympathique et le très réussi.
Monstres de la semaine = 3,7 / 5 Si certains sont assez banaux et convenus, la série est riche en monstres aux designs et/ou concepts originaux et pas toujours malfaisants. (Voir les section Kaijûs et Extraterrestres pour plus de détails. Les monstres provenant des séries précédentes ne sont pas notés).
Mécha(s) = 3,2 / 5 Alors que les séries précédentes avaient dévié vers des véhicules aussi improbables que loufoques, Ultraman 80 revient à des machines plus réalistes avec Silver Gul (3,5 / 5) et sa capacité à se scinder en deux véhicules, Sky Higher (3 / 5), Ace Flyer (2 / 5) qui se distingue peu d'un avion militaire normal, l'imposant Space Mummy (3,5 / 5) et Scooter S7 (4 / 5).
Base(s) = 5 / 5 Un QG dont les bâtiments ont la forme des lettres du sigle de l'organisation qui l'utilise est à priori une idée saugrenue et pourtant, elle fonctionne parfaitement!
Casting = 4 / 5 Rien à redire sur les acteurs principaux qui font tous un très bon travail.
Combats = 4,5 / 5 Même si on peut reprocher un schéma un peu répétitif (80 mène le combat, puis le monstre prend l'avantage jusqu'à ce que le color timer se mette à clignoter et 80 reprend l'avantage et remporte la victoire) mais ils sont très variés dans leur déroulement, les attaques utilisées et même leur conclusion puisqu'ils ne se terminent pas forcément par la mise à mort du monstre de la semaine.
Effets spéciaux = 4 / 5 Certaines incrustations ont mal vieilli et certaines figurines censées représenter des personnages sont trop évidentes mais dans l'ensemble, ils sont d'un très bon niveau pour une série de l'époque. Les maquettes, décors miniatures et effets pyrotechniques sont d'une grande qualité.
Musiques = 4 / 5 Compositeur attitré des séries Ultraman depuis Ultra Seven, 冬木 透 (Fuyuki Tooru) = 蒔田 尚昊 (Maita Shôkô) signe une fois de plus des musiques d'ambiance efficaces et qui restent bien en tête.
Générique(s) = 3 / 5 Accompagné de la chanson ウルトラマン 80 (Ultraman 80) par Talizman, la première version du générique de début rend hommage aux génériques classiques et à leurs silhouettes de monstres, véhicules et personnages, en montrant des mouvements de 80 en ombre chinoise qui se fige (parfois dans des postures peu confortables) quand les crédits apparaissent. (4 / 5)
Une deuxième version apparaît à partir de l'épisode 33, toujours accompagnée de la chanson ウルトラマン 80 (Ultraman 80) par Talizman, puis par がんばれ ウルトラマン 80 (Ganbare Ultraman 80) = Vas-y, Ultraman 80 du même groupe à partir de l'épisode 40. Montrant des agents d'U.G.M. posant ou courant parmi les fleurs (!) et des plans de destructions de maquettes, cette deuxième version est beaucoup moins convaincante. (1,5 / 5)
Accompagné de レッツ ゴー U.G.M. (Let's go U.G.M.) (Car il convient de rendre hommage à l'équipe à laquelle appartient 80 sous son identité secrète et qui est aussi active que lui dans la série) jusqu'à l'épisode 39, puis par 地球人 だ よ (Chikyûjin da yo) = Je suis un Terrien, tous deux interprétés par Talizman, le générique de fin reprend la formule de l'autre générique typique des séries Ultraman avec des images des véhicules d'U.G.M. (3,5 / 5)
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NOTE FINALE = 13 / 20 |