Année : 1980
Catégorie(s) : Kyodai hero, Tsuburaya.
Genre : Professeur de kaijulogie.

Acheter la série : Amazon, Cdjapan, Yesasia, Yahoo Auctions.
Intermédiaires pour acheter sur Yahoo Auctions : Buyee, Celga, Zenmarket.



LA SÉRIE


Super-héros emblématique du Japon, Ultraman allait connaître une période d'inactivité après l'arrêt de la série Ultraman Leo en 1974. Après une version animée en 1979 (The Ultraman), le géant rouge et argent allait revenir en version live dès l'année suivante dans une série fort logiquement nommée Ultraman 80.


L'incontournable générique en ombre chinoise.

La formule reste la même que dans les autres séries de la franchise avec une organisation paramilitaire aux membres interchangeables (ici U.G.M.) chargée de défendre la Terre contre des menaces sortant de l'ordinaire (généralement de belliqueux envahisseurs extraterrestres et de non moins belliqueux monstres géants (Kaijûs)) et dont un des membres est secrètement capable de se transformer en un super-héros géant appartenant à la race des Ultramen. Selon les séries, l'individu en question est soit un Ultraman ayant pris forme humaine, soit un hôte humain ayant fusionné avec un Ultraman.


Exercice de tir des membres d'U.G.M. On reconnaît, de gauche à droite, les silhouettes de Teresdon, de Redking et de Zetton.


You're under arrest.


Heu… Cette image est sortie de son contexte!


Il a sa tête des mauvais jours.


Tiens? Un passager clandestin.

Dans les premiers épisodes d'Ultraman 80 (prononcez "Eighty"), il y a cependant une petite différence. En effet, quand la série débute, Takeshi Yamato, la forme humaine de 80, n'est pas membre d'U.G.M. mais enseignant. Néanmoins, dès le premier épisode, il sympathise avec Ôyama, le capitaine d'U.G.M. qui lui propose d'en devenir membre à mi-temps, participant à leurs missions après ses cours et le week-end. Estimant sans-doute que devoir dissimuler sa véritable identité au reste du monde était une tâche trop simple, Takeshi/80 décide d'également dissimuler ses activités extrascolaires à ses collègues et élèves (seul le principal de l'école est au courant de cette double-vie), ce qui occasionnera évidemment de nombreux malentendus.


Tel le lapin d'Alice, Takeshi est toujours en retard.


Il avait promis à ses élèves de venir sur les mains si ça lui arrivait encore.


Oh, heu, bonjour, madame la vice-principale.

Et si Takeshi a des difficultés à jongler avec sa triple identité, la tâche des scénaristes n'est pas plus aisée. En effet, entre U.G.M. et le collège où il enseigne, notre héros se retrouve avec un supporting cast beaucoup trop nombreux et difficile à gérer. Tant et si bien qu'à partir de l'épisode 13, Takeshi devient membre à plein temps d'U.G.M. et il ne sera plus jamais fait mention de sa carrière d'enseignant ou de ses collègues.


Mariko Kurata, chanteuse vedette de l'époque, joue son propre rôle dans l'épisode 42.


Abracadabra!


Petit, mais costaud!

Enfin presque, car dans l'épisode 21, Takeshi fait la connaissance de Yuriko, un membre d'U.G.M. sosie d'une de ses anciennes collègues, Non-chan. Lors de leur première rencontre, Takeshi s'étonne d'ailleurs de cette extraordinaire ressemblance, puis plus personne n'en reparlera de toute la série. Il faut croire qu'une clause du contrat de l'actrice obligeait les auteurs à la faire apparaître dans un certain nombre d'épisode et qu'ils ont utilisé cette astuce pour justifier sa réapparition dans la série. Allez savoir! Quoi qu'il en soit, entre Non-chan qui était réduite à de brèves apparitions comme faire-valoir comique et Yuriko dont le rôle se résume le plus souvent à dire bonjour aux collègues qu'elle croise dans les couloirs, on ne peut pas dire que ces deux personnages étaient indispensables.


Séparées à la naissance?


Petit, petit, viens par ici, n'ai pas peur.


ALERTE! LES KAIJÛS ATTAQUENT!


Maman, j'ai peur.


A-A-A-A-A… STAYING ALIIIIIIIIIVE!!!

Yuriko/Non-chan n'est cependant pas le seul cas flagrant de "même acteur jouant un autre personnage" de la série. Emi, le quota féminin d'U.G.M. connaît un sort similaire dans le dernier épisode. En fait, il semble que les auteurs voulaient réunir l'ensemble du casting pour la scène du pot d'adieu qu'U.G.M. organise pour le départ de Takeshi (On ramène même deux membres qui avaient été remplacés en milieu de série). Problème: Emi était morte entre temps. Qu'à cela ne tienne! Il suffit d'expliquer qu'U.G.M. a créé une androïde à son image pour lui rendre hommage et le tour est joué!


Encore séparées à la naissance! Elles ont pas l'air sérieuses, les maternités japonaises.


Oh, la boulette!


Oh, et puis zut!


Tu sors!

Concernant la mort d'Emi, celle-ci est due à l'arrivée d'un nouveau partenaire féminin pour le héros qui aurait fait double-emploi avec elle. Interprétée par Sayoko Hagiwara, qui deviendra célèbre quelques années plus tard pour ses rôles dans Dynaman puis Flashman, ce nouveau personnage apparaît d'abord comme une extraterrestre amnésique recueillie par U.G.M. après que son vaisseau a été abattu. Elle retrouve rapidement la mémoire et Takeshi est stupéfait d'apprendre qu'il s'agit en réalité d'une vieille connaissance: Yullian, princesse de la planète des Ultramen, qui s'était rendue sur Terre pour le prévenir de l'arrivée du Roi Galtan qui veut le tuer pour venger son fils, mort en tentant de conquérir la planète des Ultramen. Au passage, vous noterez une grosse incohérence: il a été établi dès le premier épisode de la première série Ultraman que les Ultramen se déplacent dans l'espace par leurs propres moyens. Pourquoi Yullian avait-elle donc besoin d'un vaisseau spatial? Quoiqu'il en soit, Galtan capture Emi qu'il prend pour Yullian à cause d'un bracelet qu'elle lui a offert (nouvelle incohérence: on peut supposer que 80 n'a pas reconnu Yullian parce qu'il ne l'avait jamais vu sous sa forme humaine, mais pourquoi n'a-t-il pas reconnu son bracelet s'il est aussi caractéristique?). Malgré l'intervention de 80 et de Yullian, Emi est tuée et, avant de mourir, fait promettre à Yullian de la remplacer au sein d'U.G.M.


Pas sûr qu'ils aient pris la peine de payer des droits à Spielberg.


Comme quoi, V n'a rien inventé.


- Nous sommes venus en paix.
- Ils disent tous ça!


Qu'est-ce que je disais? C'est un robot, en fait!


Cet homme est un extraterrestre, ça ne fait pas l'ombre d'un doute.


L'homme-yorkshire venu d'ailleurs.


Haut-les-mains! Je t'ai reconnu malgré ton déguisement, Doctorman!

L'arrivée de Yullian permet d'offrir une nouvelle dynamique à la série car, à la différence d'Emi, elle est au courant de la véritable identité de 80, et est donc plus efficace pour le seconder dans ses missions. Et ce d'autant plus qu'elle semble posséder certains pouvoirs: selon les épisodes (et le bon vouloir des scénaristes), on la verra ainsi ouvrir et fermer une porte par la pensée, se téléporter, lancer des rayons par les doigts ou révéler la véritable apparence d'extraterrestres en claquant des doigts, son seul pouvoir constant étant sa capacité à communiquer avec 80 par télépathie. Comme lui, Yullian est capable de se métamorphoser en super-géante mais elle ne se transformera que dans les deux derniers épisodes et une seule fois pour combattre. Tout cela sent quand même l'improvisation et le personnage laisse une impression d'opportunité gâchée. Mais que voulez-vous? En 1980, une certaine misogynie était encore de rigueur dans les séries japonaises et les personnages féminins sortaient rarement des catégories "amoureuse du héros" et/ou "demoiselle en détresse". Dans ce contexte, c'est déjà bien que l'idée d'un personnage féminin qui serait l'égale du héros ait été utilisée ne serait-ce que le temps d'un épisode.


Un ultra-couple.


Allez, sans rancune! On se serre la pince?


Je vous dépose où?


80 joue à saute-Kaijûs.


Et Ultra Seven au football.


Méfiez-vous des imitations!


Coupez!

Contrairement à la plupart des super-héros japonais, les séries Ultraman ne possèdent généralement pas d'ennemi régulier. Le seul élément récurrent d'Ultraman 80 est "l'énergie Minus", une énergie générée par les sentiments négatifs des humains et qui donne naissance à certains monstres de la série. Cette absence de méchant principal permet à la série d'éviter la répétitivité et de nous offrir des histoires très variées d'un épisode à l'autre. Certaines sont humoristique et d'autres sérieuses, voire très sombres. On voit ainsi parfois des civils subir des morts assez glauques, même si les trucages de l'époque ne rendent pas les scènes aussi crédibles qu'elles devraient l'être.


Même si le trucage n'est pas à la hauteur (un simple fondu-enchaîné), des familles entières, enfants compris, dissoutes à l'acide par un monstre géant en plan-séquence, c'est quand même assez trash pour une série destinée à la jeunesse.


Oh, mon Dieu! Ce malheureux a été victime d'un maquilleur stagiaire!


L'attaque de la mousse à raser géante!

Quel que soit le scénario, il y aura toujours au moins un monstre que 80 devra combattre en suivant un déroulement quasi-immuable: 80 a d'abord le dessus (musique héroïque en fond sonore), puis le monstre reprend l'avantage (musique à suspense) jusqu'à ce que le Color Timer de 80 lui indique qu'il ne lui reste plus beaucoup d'énergie et 80 se ressaisit et reprend l'avantage (re-musique héroïque) avant de porter un coup fatal à son adversaire. Heureusement, il possède une palette d'attaques suffisamment large pour permettre des combats variés (à la différence de nombreux héros japonais de l'époque qui terrassent tous leur adversaire avec la même attaque pendant 50 épisodes). D'ailleurs, les combats ne se terminent pas toujours par la mise à mort de son adversaire. Il y a de nombreux cas où ce dernier s'avoue vaincu et repart paisiblement, et même quelques épisodes où 80 n'a même pas besoin de le combattre.


On trouve des Kaijûs sur toutes les planètes.


Et à toutes les époques.


Et ils ont tendance à attirer les curieux.


Cet arbre donne de drôles de fruits.


Imaginez si le Japon avait eu ça à Pearl Harbor!


U.G.M. part à la pêche au Kaijû. (Ne me demandez pas où ils ont trouvé un ver à l'échelle)


Heureusement, il existe des monstres affectueux.

Concernant l'aspect visuel, la série a plutôt bien vieilli. Les armes et véhicules d'U.G.M. restent crédibles 30 ans après et échappent au ridicule des séries précédentes. Même chose pour les nombreux monstres, presque toujours réussis même quand le concept de base est un véritable appel au ridicule (exemple: un gant de baseball transformé en monstre géant dans l'épisode 47!). Par contre, à l'ère du numérique, les effets spéciaux de l'époque ont évidemment pris un sérieux coup de vieux (incrustations ratés, câbles bien visibles, etc.).


Un design très soigné pour un alien qui n'apparaîtra pourtant que quelques secondes à l'écran.


On va faire semblant de ne pas remarquer le lance-flamme bien visible.


Une incrustation qui n'est même pas raccord avec la perspective.


Un faux-raccord en une seule image digne des Rongeurs de l'apocalypse (regardez bien le ciel).


Grosse vague de froid au Japon.

Datant, comme son nom l'indique, de 1980, Ultraman 80 présente les défauts des séries de l'époque (notamment les effet spéciaux qui n'ont pas toujours bien vieilli) mais aussi de réelles qualités, en particulier ses scénarios variés évoquant certaines séries anthologiques fantastiques comme The Outter Limits ou The Twilight Zone, deux influences reconnues de la franchise Ultraman. Signalons enfin qu'Ultraman 80 est la seule série de la franchise à avoir été diffusée (brièvement) en France sur M6 et TF1 au début des 90s. La série n'allait pas pour autant être rebaptisée Ultraman 90, mais simplement Ultraman ou Ultraman 2080 selon les diffusions, avec deux génériques de Bernard Minet qui ont, on s'en doute, horriblement mal vieilli!


Allez, Ultraman!




BILAN


Concept = 1 / 5
Au départ, Ultraman 80 se démarque de ses prédécesseurs en faisant de son héros un enseignant travaillant pour U.G.M. à ses heures perdues. Malheureusement, cette formule est rapidement abandonnée et 80 devient un membre à temps plein dès l'épisode 13, perdant ainsi ce qui faisait son originalité.



Scénario = 4 / 5
En l'absence d'ennemi récurrent et d'intrigue fil rouge, la série peut se permettre des épisodes aux intrigues et genres variés, alternant entre la comédie et le sérieux. Ceux de la période "professeur" exploitent plutôt bien la formule initiale, que ce soit avec les élèves qui servent de moteur aux intrigues ou quand le héros est confronté à des situations similaires avec un de ses élèves et avec le monstre de la semaine. (Voir la section Épisodes pour plus de détails.)



Héros (80) = 3 / 5
Là encore, il est dommage que Takeshi Yamato (80) abandonne aussi rapidement ses activités d'enseignant un peu gaffeur qui lui permettaient de se distinguer des précédents Ultramen car en tant qu'agent d'U.G.M., il n'a pas de trait de personnalité particulier, ni d'évolution de personnage.



Héros (Yullian) = 3,5 / 5
Avec un bon épisode introductif et une fâcheuse tendance à utiliser ses pouvoirs en public malgré les avertissements de Takeshi, Ryôko Hoshi (Yullian) est déjà plus remarquable mais on aurait apprécié qu'elle se transforme plus souvent au lieu de laisser une impression de potentiel gâché.



Héros (U.G.M.) = 1,9 / 5
Avec plusieurs très bons épisodes centrés sur elle, un lien de famille avec le scientifique de service et une fin tragique, Emi Jôno (4 / 5) est le membre le plus mémorable de l'équipe. Kazuki Ôyama (3 / 5), Junkichi Itô (3 / 5) et même Teruo Sera (3 / 5) qui est pourtant le comedy relief de service ont également droit à un ou deux épisodes centrés sur eux qui permettent de les développer. Inversement, Yuriko Kosaka (0,5 / 5) ne sert à rien, tandis que Tokihiko Harada (0,9 / 5) et Hiroshi Tajima (0,9 / 5) sont complètement interchangeables, tout comme leurs remplaçants, Shinhachirô Fujimori (0,9 / 5) et Noboru Ikeda (0,9 / 5) (Au point que lors du premier visionnage de la série, je n'avais même pas remarqué leur remplacement!).



Costume(s) (Ultramen) = 3,5 / 5
Après trois séries dont les héros portaient des costumes à dominante rouge, 80 renoue avec le costume rouge et argent des premiers Ultramen. Son masque est cependant gâché par ses yeux ronds et sa bouche tombante qui lui donnent une expression bizarre par rapport à celles de ses prédécesseurs qui étaientt soit souriantes, soit neutres. (3 / 5) Yullian s'en sort mieux avec son masque à l'expression neutre agrémenté d'une coiffe rouge et de pseudo-boucles d'oreilles. (4 / 5)



Costume(s) (U.G.M.) = 4 / 5
Là-aussi on a un retour aux sources et aux uniformes presque entièrement oranges de la première série mais avec un design moderne (pour l'époque) qui supporte très bien l'épreuve du temps. On a une petite exception avec Ryôko Hoshi qui porte une combinaison rouge pour souligner son côté novice.



Arme(s) = 2 / 5
Ultraman 80 abandonne les armes à l'aspect délirant des séries précédentes et opte pour un design plus réaliste et malheureusement trop banal avec le dynamic shot et le lyser gun.



Morpheur(s) = 1,7 / 5
Retour aux sources également avec le bright stick (3 / 5) dont le design et le fonctionnement rappellent la beta capsule du premier Ultraman. Yullian est nettement moins gâté avec son bright bracelet (0,4 / 5) qui, comme son nom l'indique, n'est qu'un simple bracelet.



Séquence(s) de transformation = 2,5 / 5
Les séquences de transformation de 80 et de Yullian sont minimalistes, avec quand même un minimum de chorégraphie et la traditionnelle et iconique vue en contre-plongée quand 80 grandit.



Entourage civil = 3 / 5
Sympathiques, funs et avec bien plus de personnalité que les membres d'U.G.M., le personnel et les élèves du collège Sakurakaoka auraient mérité de rester durant toute la série au lieu de disparaître après une douzaine d'épisodes.



Personnages secondaires = 3,5 / 5
Qu'il s'agisse d'élèves et d'enfants qu'il aide à résoudre leurs problèmes ou d'extraterrestres amicaux ou hostiles, les personnages que Takeshi Yamato (80) croise au cours de la série alternent entre le sympathique et le très réussi.



Monstres de la semaine = 3,7 / 5
Si certains sont assez banaux et convenus, la série est riche en monstres aux designs et/ou concepts originaux et pas toujours malfaisants. (Voir les section Kaijûs et Extraterrestres pour plus de détails. Les monstres provenant des séries précédentes ne sont pas notés).



Mécha(s) = 3,2 / 5
Alors que les séries précédentes avaient dévié vers des véhicules aussi improbables que loufoques, Ultraman 80 revient à des machines plus réalistes avec Silver Gul (3,5 / 5) et sa capacité à se scinder en deux véhicules, Sky Higher (3 / 5), Ace Flyer (2 / 5) qui se distingue peu d'un avion militaire normal, l'imposant Space Mummy (3,5 / 5) et Scooter S7 (4 / 5).



Base(s) = 5 / 5
Un QG dont les bâtiments ont la forme des lettres du sigle de l'organisation qui l'utilise est à priori une idée saugrenue et pourtant, elle fonctionne parfaitement!



Casting = 4 / 5
Rien à redire sur les acteurs principaux qui font tous un très bon travail.



Combats = 4,5 / 5
Même si on peut reprocher un schéma un peu répétitif (80 mène le combat, puis le monstre prend l'avantage jusqu'à ce que le color timer se mette à clignoter et 80 reprend l'avantage et remporte la victoire) mais ils sont très variés dans leur déroulement, les attaques utilisées et même leur conclusion puisqu'ils ne se terminent pas forcément par la mise à mort du monstre de la semaine.



Effets spéciaux = 4 / 5
Certaines incrustations ont mal vieilli et certaines figurines censées représenter des personnages sont trop évidentes mais dans l'ensemble, ils sont d'un très bon niveau pour une série de l'époque. Les maquettes, décors miniatures et effets pyrotechniques sont d'une grande qualité.



Musiques = 4 / 5
Compositeur attitré des séries Ultraman depuis Ultra Seven, 冬木 透 (Fuyuki Tooru) = 蒔田 尚昊 (Maita Shôkô) signe une fois de plus des musiques d'ambiance efficaces et qui restent bien en tête.



Générique(s) = 3 / 5
Accompagné de la chanson ウルトラマン 80 (Ultraman 80) par Talizman, la première version du générique de début rend hommage aux génériques classiques et à leurs silhouettes de monstres, véhicules et personnages, en montrant des mouvements de 80 en ombre chinoise qui se fige (parfois dans des postures peu confortables) quand les crédits apparaissent. (4 / 5)


Une deuxième version apparaît à partir de l'épisode 33, toujours accompagnée de la chanson ウルトラマン 80 (Ultraman 80) par Talizman, puis par がんばれ ウルトラマン 80 (Ganbare Ultraman 80) = Vas-y, Ultraman 80 du même groupe à partir de l'épisode 40. Montrant des agents d'U.G.M. posant ou courant parmi les fleurs (!) et des plans de destructions de maquettes, cette deuxième version est beaucoup moins convaincante. (1,5 / 5)


Accompagné de レッツ ゴー U.G.M. (Let's go U.G.M.) (Car il convient de rendre hommage à l'équipe à laquelle appartient 80 sous son identité secrète et qui est aussi active que lui dans la série) jusqu'à l'épisode 39, puis par 地球人 だ よ (Chikyûjin da yo) = Je suis un Terrien, tous deux interprétés par Talizman, le générique de fin reprend la formule de l'autre générique typique des séries Ultraman avec des images des véhicules d'U.G.M. (3,5 / 5)




NOTE FINALE = 13 / 20



Toku-Actrice(s) :