Année :
2004
Genre : Zen Pictures Begins.
Durée: 1h07 + 54 + 51

Avec:
Kotomi Onodera
(Miya Momoi / Pink Cat)
Maya Hatakeyama
(Minto Yukimura / White Bunny)
Nana Tôjô
(Aoi Shiratori / Blue Swan)
Kisaki Tokumori
(Miss Mantis)

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Instant émouvant… Nous allons nous attaquer aujourd'hui à la toute première production des studios ZEN PICTURES, j'ai nommé DREAM KNIGHTS, une trilogie narrant les exploits d'un trio de superhéroïnes juvéniles aux prises avec des envahisseurs venus du pays des rêves.


Oui, j'ai bien dit le pays des rêves, ou plutôt, son exact opposé: Nightmare, une dimension créée par les mauvais sentiments des humains et dont les habitants, réunis sous le nom de Succubus et dirigés par la reine Nahga et sa seconde Salomé, envisagent de conquérir notre monde en volant nos rêves.


Comme dans WIN MIRAGE, la cheftaine des méchants (ici, la reine Nahga) est incarnée par une catcheuse. (J'ai même d'abord cru que c'était la même actrice)


Salomé n'avait pas les moyens de se payer un masque complet.


Quand elle est contrariée, elle passe ses nerfs sur ses sbires.


Et quand elle n'a pas de sbires sous la main, ce sont ses ordinateurs qui prennent.


Dark Widow, la méchante de service du premier opus.


Miss Mantis, celle du deuxième.


Alors c'est à ça que ressemble Ro-Man sans son casque de scaphandrier?


La première victime de Succubus: un musicien de rue interprétant une version acoustique du générique de DREAM KNIGHTS.


Argh, je meurs en surjouant.

Désireuse de protéger notre dimension mais ne pouvant pas y intervenir directement, Aira, la déesse protectrice de Dreamtopia, le monde des rêves, transforme trois écolières en superhéroïnes chargées de combattre Succubus. Ces superhéroïnes, les Dream Knights, sont Minto Yukimura (usagi=lapin, yuki=neige) alias White Bunny, Aoi Shiratori (ao=bleu, shiratori=cygne) alias Blue Swan, et Miya Momoi (momo=rose) alias Pink Cat.


Au début de chacune des trois parties, on a droit aux fiches signalétiques des héroïnes. Même si l'idée est bonne, je ne pense pas qu'il soit indispensable à la compréhension de l'intrigue de savoir que Pink Cat raffole du bœuf strogonoff que lui prépare sa mère, ou que Blue Swan est fan de musique classique.


Aira, la déesse protectrice de Dreamtopia.


Une pour toutes, toutes pour une!


Change dreamer!


Jolies guerrières fantasmagoriques Dream Knights!


Pink Cat et son Catty Road qui fait de drôles de bruits quand elle cogne ses adversaires avec.


White Bunny et sa Rabbit Blade.


Blue Swan et son Swany Magnum qui lui sert autant d'arme à feu que d'instrument contondant.


Attaque finale: Trinity flash!


Vous remarquerez qu'en civil, elles utilisent le même code couleur pour leurs parapluies.

Malheureusement, Miya est trop terrifiée à l'idée d'affronter Succubus pour pouvoir activer ses pouvoirs, même quand sa tante journaliste Satsuki se retrouve dans le coma après que Dark Widow, une émissaire de Succubus, se soit emparé de ses rêves. C'est finalement quand White Bunny et Blue Swan sont capturées que Miya trouve enfin le courage de se transformer pour les délivrer, bouclant ainsi un premier épisode au scénario des plus classiques.


Après que Succubus se soit emparé de leurs rêves (qui ont l'aspect de cristaux)…


Leurs victimes se retrouvent dans le coma et avec un maquillage zarbi.


Alors que Blue Swan fait tout le travail en cherchant des indices sur internet, White Bunny se rend utile comme elle peut en épongeant sa sueur.


On a de la chance, les méchants nous ont laissé plein d'indices.


Tu sais quoi? Avec le recul, je me demande si ce n'était pas un piège, en fait.

Le deuxième épisode n'innove guère plus avec une nouvelle adversaire, Miss Mantis, dont le modus operandi consiste à kidnapper des dessinateurs (dont Kyoko, une des professeurs des Dream Knights) pour les obliger à dessiner une représentation de l'Enfer qu'elle compte offrir à Nahga (Ne me posez pas de questions…).


Kyoko fait le portrait de Blue Swan.


Ils auraient quand même pu faire un vrai dessin au lieu d'utiliser une photo grossièrement modifiée sur Photoshop.


Vos paupières sont lourdes, vous n'entendez que ma voix.


Blue Swan déguisée pour piéger Miss Mantis.

Cette deuxième partie permet cependant de développer le background de White Bunny en nous présentant sa mère, la policière Sayuri, dont le mari, également policier, a été autrefois abattu dans l'exercice de ses fonctions. Sayuri ayant fini par découvrir la double vie de sa fille, White Bunny devra la convaincre de la laisser poursuivre sa lutte contre Succubus malgré ses craintes de la perdre elle-aussi.


Sayuri , la mère policière de White Bunny.


Elle a des flashbacks durant lesquels elle repense aux combats de sa fille… alors qu'elle n'y a jamais assisté!


Le père de White Bunny, victime d'un accident du travail. (Et non d'une indigestion de flageolets comme on pourrait le croire en sortant l'image de son contexte)

Le troisième et dernier épisode est certainement le plus mouvementé. Désormais à court de chair à canon, Salomé décide d'aller combattre les Dream Knights elle-même et on peut dire qu'elle ne lésine pas sur les moyens! Dans un premier temps, Pink Cat tombe gravement malade et se retrouve dans le coma, puis Succubus la kidnappe pendant son séjour à l'hôpital. On pourrait penser que Salomé irait au plus simple en la tuant dans son sommeil, mais elle préfère employer la méthode Freddy Krueger en l'attaquant dans ses rêves. Son but est d'obliger les autres Dream Knights à s'introduire à leur tour dans les rêves de leur amie pour la secourir et de les y retenir pendant sept minutes, délai au-delà duquel elles resteront définitivement prisonnières de ce monde.


Ne vous inquiétez pas, on va bien s'occuper de votre nièce.


Oh oui, on va bien "s'occuper" d'elle. Yark! Yark! Yark!


Laissons notre carte de visite pour attirer ses amies dans un piège.

Malheureusement pour Succubus, l'avantage d'avoir une déesse dans ses relations, c'est qu'on peut compter sur un deus ex machina pour se sortir de ce genre de situation désespérée. Et ça ne rate pas: Aira utilise ses pouvoirs pour délivrer nos trois héroïnes qui regagnent le monde réel où elles affrontent et terrassent Salomé une bonne fois pour toutes.


Vous noterez que Salomé n'explose pas à l'endroit où elle est censée se trouver.

Mais l'épisode est loin d'être terminé. Les Dream Knights sont ensuite attaqués par Satsuki et Sayuri, controlées par Succubus. Enfin, après que nos héroïnes aient rapidement neutralisées ces deux adversaires malgré elles, c'est la reine Nahga en personne qui passe à l'attaque. Et elle n'y va pas avec le dos de la cuiller, puisqu'elle leur fonce dessus avec un engin de chantier tandis que ses deux gardes du corps bloquent les seules issues par lesquelles nos héroïnes pourraient s'enfuir. Dit comme ça, ça ressemble à une scène épique, pleine de tension et de suspense, mais à l'écran… Nahga leur "fonce" dessus à moins de 1 km/h et bien que les Dream Knights aient largement la place et le temps de contourner son véhicule et/ou ses sbires, sans parler de la possibilité de grimper sur l'engin pour la combattre directement, elles préfèrent rester devant et tenter de le bloquer avec leurs mains.


Thou shalt not pass!


Si Wonder Woman y arrive, y a pas de raison qu'on y arrive pas!

Mais finalement, Nahga renonce brusquement à les écrabouiller et elle et ses deux sbires s'attaquent chacune à une Dream Knight en utilisant des prises de catch. Après bien des difficultés, Blue Swan et White Bunny finiront par venir à bout de leurs adversaires, tandis que Pink Cat aura besoin de leur intervention (décidemment, dans cet ultime épisode, elle se spécialise dans la catégorie "demoiselle en détresse").


Elles n'auraient pas dû sécher les cours de catch au collège.

Quoi qu'il en soit, nous sommes enfin arrivés à la confrontation finale. Celle où les trois Dream Knights vont devoir unir leurs forces contre la reine Nahga et la vaincre au terme d'un combat aussi difficile qu'épique. C'est vrai, quoi, quand on voit les difficultés qu'elles ont eu contre Salomé qui n'était que la commandante en second, un affrontement contre Nahga ne peut être que grandiose, non? FAUX! Les Dream Knights lui balancent d'entrée de jeu leur attaque finale et c'est le one shot! Bon, je sais qu'on a tous, moi le premier, souvent trouvé ridicule cette manie qu'ont les superhéros japonais d'attendre le dernier moment pour utiliser leur attaque la plus puissante. Mais il ne faut pas exagérer dans l'autre sens non plus. Je veux dire, contre Salomé, elles ont dû utiliser leur attaque deux fois de suite pour qu'elle soit efficace et contre la big bad boss mégaforte of the dead de fin de partie, un seul coup aura suffi? REMBOURSEZ!


Ajoutez une simple boule au plafond et hop, ça fait une salle de concert. Ou pas.


Ce groupe interprète une version rock du générique.


Oh, Oh! On est passé à un filtre rouge, c'est signe qu'il y a du danger.


Qu'est-ce que je disais? Le groupe de rock était en fait des membres de Succubus déguisés.

DREAM KNIGHTS étant la toute première production de ZEN PICTURES, on est très loin de leur niveau actuel. Costumes et effets numériques y sont aussi cheaps que ridicules, mais c'est surtout au niveau des combats qu'il y a beaucoup à redire. Car si, pour la même tranche d'âge, les héroïnes de WIN MIRAGE avaient un minimum de capacités de combattantes qui donnait un semblant de crédibilité aux scènes d'action, celles de DREAM KNIGHTS ne jouent clairement pas dans la même catégorie: raides, lentes, ratant de plusieurs centimètres leurs adversaires qui font semblant d'être touchés pour ne pas les vexer. N'est pas Ayaka Tsuji qui veut!


Ça, c'est un adversaire coopératif! Il reste parfaitement immobile le temps pour Blue Swan de viser et de tirer.


La technique de combat favorite de White Bunny consiste à assommer les sbires à coups de pichenettes.


Quant à Pink Cat, elle profite du combat pour faire du toboggan.

D'ailleurs, puisqu'on parle de l'actrice fétiche de ZEN PICTURES, elle apparaissait déjà dans cette première production, jouant une élève de la classe des Dream Knights. Cela nous vaudra d'ailleurs un passage totalement surréaliste. En effet, quand Pink Cat est enlevée par Salomé, ses amies parcourent la ville à sa recherche en montrant sa photo à tous les passants qu'elles croisent. Jusqu'ici, rien d'anormal, sauf que l'une d'elle montre la photo à un groupe dont fait partie Ayaka Tsuji (autrement dit, elle montre la photo à quelqu'un qui la connaît déjà), et dans la scène suivante, l'autre montre la même photo à un autre groupe… dont fait à nouveau partie Ayaka! Ils auraient au moins pu l'habiller différemment selon les scènes pour que ça se remarque moins.


Trois Ayaka Tsuji pour le prix d'une.

Même si l'aspect visuel et les scènes de combat de DREAM KNIGHTS souffrent de la comparaison avec les productions actuelles de ZEN PICTURES, il y a quand même quelque chose de sympathiquement touchant dans la maladresse de leurs débuts. Ceci-dit, sachant que DREAM KNIGHTS était la première production de ZEN et que la société de production est affiliée à une autre spécialisée dans le porno, je ne peux m'empêcher de me demander si, quand ils ont commencé à caster leurs actrices principales, les parents d'icelles ne se sont pas légèrement mépris sur leurs intentions.


Hé, ho! La chronique est finie. On se réveille!