Année :
2008
Genre : Cours de coups.
Durée: 1h06 + 1h03

Avec:
Rie Tezuka
(Haruka Mitsurugi)
Yuuki Kurata
(Kanada Tôdô)
Ayaka Tsuji
(Azusa Yariba)

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Il est de notoriété publique que ZEN PICTURES est spécialisé dans les adaptations sexy et officieuses des oeuvres des autres. Pourtant, MITSURUGI HARUKA KIKI IPPATSU ! constitue une exception à la règle. Pas que ses héroïnes ne soient pas sexy, loin s'en faut, mais cette fois, il s'agit d'une adaptation tout ce qu'il y a d'officielle et autorisée d'un manga d'Ataru Kajiba.




L'héroïne, Haruka Mitsurugi, est une lycéenne un peu détective amateur doublée d'une redoutable combattante, en particulier au kendo. D'ailleurs, elle ne sépare jamais de son bokken (sabre en bois). Bon, je ne sais pas comment ça fonctionne au Japon, mais je ne suis pas certain que dans un lycée français, une élève pourrait se promener en permanence avec un instrument contondant potentiel sous le bras sans être rapidement convoquée chez le proviseur. Ceci-dit, quand on voit dans quel lycée Haruka est tombée, on se dit qu'il vaut effectivement mieux s'y promener armé, étant donné que personne n'y a l'air catholique:



Le proviseur.


Les profs.


Les élèves.


D'ailleurs, c'est bien simple, dès son premier jour dans l'établissement, Haruka met en fuite les agresseurs d'une demoiselle en détresse, laquelle passera d'ailleurs le premier volet à se faire kidnapper et malmener. A croire qu'elle est masochiste.



L'innocente victime de service.


En garde!


Finalement, il y a des avantages à être terrassé par Haruka: on a une jolie vue.


Mais qu'est-ce qu'ils regardent comme ça?


Woups!


En réalité, les agresseurs travaillent pour une organisation criminelle dirigée par le chef d'établissement en personne. Comment ça, je spoile? Je vous assure que malgré son masque ridicule, on n'a aucun mal à le reconnaître, tant l'acteur a une voix, et surtout un cabotinage, aisément identifiables. Même chose pour sa garde du corps, chargée d'éliminer les curieux et de châtier les sbires désobéissants: faute d'autres suspects potentiels, on devine aisément qu'il s'agit d'Azusa Yariba, élève discrète et binoclarde brièvement croisée par Haruka au début de l'histoire.



Quoi, mon masque? Qu'est-ce qu'il a, mon masque? Il est pas beau, mon masque?


Vous pouvez pas revenir me kidnapper plus tard? Vous voyez bien que je suis en train de me changer.


Tu crois pas qu'on devrait la prévenir que le caméraman est en train de filmer ses fesses?


Le boss du premier épisode: un colosse narcissique et efféminé, maquillé comme une voiture volée.


Je vais te repoudrer le nez.


Et ça la fait rire, en plus.


Je suis pas rassuré.


Je suis VRAIMENT pas rassuré.


Coup bas.


Enlevée par l'organisation en guise de représailles, Haruka est sauvée par une autre élève, Kanada Tôdô, qui est en réalité une inspectrice enquêtant sur l'organisation. Les deux femmes vont unir leurs forces pour enquêter, formant le traditionnel duo que tout oppose, avec d'un côté, la joviale Haruka et de l'autre, la ronchon Kanada. Malheureusement, cette opposition sera peu exploitée, à part pour deux-trois gags.



Surtout, cache ta joie, Kanada.


Kanada incognito.


Malédiction, je suis démasquée!


Ciel, moi-aussi!


Zut, moi itou!


Leur enquête les conduira, dans le deuxième volet, à accepter un travail de mannequins pour des photos en cosplay. Une belle excuse pour nous montrer Haruka en maillot de bain, Kanada en maid et Azusa en short moule-cul. C'est d'ailleurs une caractéristique d'Haruka de devoir combattre dans des tenues sexy plus ou moins justifiées par le script. Quand elle n'est pas en maillot de bain pour une séance de pose qui tourne au pugilat, ou en buruma parce qu'on l'a enlevée alors qu'elle se changeait pour son cours de gym, elle porte une jupe ultra-courte qui dévoile largement sa culotte au moindre high-kick. Le plus bizarre, c'est quand même le passage où, alors qu'elle est poursuivie par Azusa juste après son combat en maillot de bain, Haruka prend le temps de retirer son maillot et de remettre son uniforme de lycéenne ... à l'extérieur! Ce sont les passants qui ont du être contents! Quand à la perte de temps liée à la récupération de son uniforme et au changement de tenue, il est compensé par le fait qu'Azusa ... fait pareil! Elle porte une tenue sportive quand elle se lance à sa poursuite, un uniforme noir ultra-moulant (miam!) quand elle la rejoint, et son uniforme d'écolière quand elle retourne faire son rapport au chef de l'organisation après la bagarre.



Je vous assure, ces deux scènes sont censées s'enchaîner.


Finalement, Azusa changera de camp et aidera Haruka et Kanada contre le boss final.


À part Azusa, les différents sbires de l'organisation ne posent pas de réels problèmes à Haruka qui s'en débarrasse généralement en trois coups de cuiller à pot (ou plutôt de bokken). Cependant, chacune des deux parties se caractérise par un boss de fin de niveau super-fort qui malmènera la pauvre Haruka pendant une bonne dizaine de minute, avant qu'une amie (d'abord Kanada, puis Azusa) ne vole à son secours et unisse ses forces aux siennes pour envoyer son adversaire au tapis une bonne fois pour toutes.



BEUARRRRGL !!!


Ca t'apprendra à prendre tes adversaires de haut, Haruka!


La série ne s'appelle pas HARUKA MITSURUGI EN DANGER ! pour rien.


Kanada n'est pas épargnée non plus.


Au moins, on ne pourra pas dire que ces deux films ne cassent rien.


N'ayant pas lu le manga d'origine, je ne peux pas dire si MITSURUGI HARUKA KIKI IPPATSU ! en est une adaptation fidèle; mais si c'est le cas, on peut dire qu'il aura été écrit sur mesure pour ZEN PICTURES, avec son scénario servant surtout de fil rouge entre différentes scènes de péril et des combats particulièrement riches en action et en cascades, durant lesquels les trois actrices principales se surpassent. A noter que les noms de famille des trois personnages principaux comportent tous des kanjis d'armes blanches: tsurugi (épée), tô (katana) et yari (lance).



J'ai bien mérité de faire une petite sieste, moi.

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