Année :
2008
Genre : Le corps en saignant.
Durée: 1h + 1h04

Avec:
Maho Rukawa
(Maki)
Miro
(Natsumu)
Miyo Nano
(Kirei)

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On se plaint souvent du problème grandissant de l'insécurité en milieu scolaire. Et pourtant, cela pourrait être pire. Bien pire. Vous ne me croyez pas? Et bien, allez au Japon, inscrivez-vous au campus pour filles KIRENJIN et on en reparlera. Du moins, si vous survivez.




Agée de 17 ans, Maki a un passe-temps très simple: tabasser tous les bipèdes qui croisent sa route et dans une ville aussi mal famée que la sienne, ce ne sont pas les délinquants qui manquent pour lui servir de sparring partners! Un jour, une de ses victimes lui fait remarquer que si elle veut vraiment se battre, elle n'a qu'à aller au campus pour filles Kirenjin. Intriguée, Maki décide de s'y inscrire.



Un générique qui agresse bien les yeux.


Là où Maki passe, les dents ne repoussent pas.


Un campus appelé "Dangereuse bagarre gratuite"?


Ça devrait être fun.


Mode "j'en fais des tonnes" on.


Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le campus Kirenjin (ce qu'on pourrait traduire par "dangereuse bagarre gratuite") porte bien son nom: dans des salles laissées à l'abandon et à la décoration peu rassurante où règne la loi du plus fort, des élèves livrées à elles-mêmes sont prêtes à se bagarrer pour un oui, pour un non. C'est même à se demander pourquoi l'équivalent japonais de nos inspecteurs d'académie n'a pas fait fermer l'établissement depuis longtemps. Encore qu'à la réflexion, il est plus que probable qu'eux-mêmes n'osent pas s'y aventurer.



Le bureau de la directrice, ça va encore.


Mais dès qu'on entre en salle de cours, il y a du laisser-aller.


Une décoration peu engageante.


Quand à ça, je ne veux même pas chercher à comprendre.


Les élèves consomment des sucettes. Ça rigole pas!


Aux tatouages, on devine qu'il ne faut pas trop la chercher, celle-là.


C'est bien simple: tout y est prétexte pour se battre et Maki s'en rend rapidement compte mais ne s'en plaint pas. Elle croise une élève dans les escaliers? Baston! Elle se trompe de salle de classe? Baston! Elle arrive dans la bonne salle? Baston! Deux élèves se sont fait battre par elle? Baston entre les deux! Pigeon? Vole!



Elève? Vole!


Ouaiiiiis! Une nouvelle! Tabassons-la!


Le comité d'accueil de Maki.


Les mêmes quelques secondes plus tard.


Une rivalité s'installe rapidement entre Maki et deux autres élèves: Natsumu et Kirei, dont les origines nous sont révélées sous forme de flashback. Ainsi, Natsumu est une fille de riche négligée par son père et qui a suivi des cours privés d'arts martiaux dès son plus jeune âge.



Natsumu, la meneuse.


Kirei, guère plus avenante.


Pourtant, enfants, on leur aurait donné le bon dieu sans confession.


Natsumu a suivi dès son enfance des cours de combats (très utiles).


Ainsi que des cours de musique (pas très utiles).


Je déprime sur un escalier qui ne mène nulle part.


Ellipse temporelle.


Don't mess with us.


De son côté, Kirei a été abandonnée par ses parents et fut victime de brutalités de la part d'autres filles, jusqu'à ce qu'elle mette au point son propre style de combat pour leur rendre la pareille. Le problème (scénaristiquement), c'est que son entraînement se résume à boxer dans le vide. Je ne m'y connais pas beaucoup en sports de combat, mais sans l'aide d'un partenaire pour s'entraîner, je vois mal comment elle pourrait évaluer correctement la force et la précision de ses coups, et encore moins développer des aptitudes aussi indispensables que les réflexes, la rapidité ou l'esquive.



Kirei, ou le drame des enfants qu'on abandonne sur la route des vacances.


La même quelques années plus tard, reconvertie en souffre-douleur.


Mais après un entraînement intensif consistant à boxer son ami imaginaire ...


... elle rappellera le vase de Soissons à ses tourmenteuses.


Suspense. Va-t-elle s'en aller sans balancer un dernier coup à la cheftaine de la bande?


Réponse ...


Quoi qu'il en soit, afin de déterminer une bonne fois pour toute laquelle des trois est la meilleure, Maki, Kirei et Natsumu décident de régler leurs différents en participant à trois épreuves traditionnelles. Mais alors que jusqu'à présent, personne n'avait réussi à aller plus loin que la première, elles vont jusqu'au bout des trois qu'elles terminent chaque fois à égalité.



Prise de tête.


BASTOOOOOOON!


Première épreuve: se battre avec des épées. Le but est de désarmer les deux autres.


Match nul.


Bon, c'est pas grave.


Deuxième épreuve: se battre avec les poignets attachés avec du fil métallique. Le but est de briser les liens des deux autres.


Re-match nul.


Je sens que ça va être long.


Dernière épreuve: se battre à mains nus jusqu'au KO. Et cette fois, je ne veux pas de ...


Match nul.


Bon, ben, merci quand même, hein!


Laquelle des trois a commencé cette bagarre?


Nos trois (anti-)héroïnes s'étant mutuellement prouvé leur valeur réciproque, il ne manque plus au scénario qu'une épreuve commune pour leur apprendre le travail d'équipe et sceller un semblant d'amitié. Cette épreuve prend la forme de trois délinquants désirant se venger d'une raclée que Maki leur a autrefois infligée et qui ont recruté pour l'occasion un colosse assez fort pour pouvoir la battre.



Ces trois-là ont un compte à régler avec Maki.


Et font appel à ce mastodonte pour se venger.


Natsumu risque de ne pas apprécier qu'ils s'en soient pris à son grand frère.


Maki aurait-elle trouvé son maître?


Et pendant ce temps, le frère de Natsumu roupille.


La cage thoracique qui fait "CRAC!", c'est jamais bon signe.


J'ai manqué quelque chose?


Initialement constitué de quatre épisodes fusionnés en deux DVDs, KIRENJIN JOSHI GAKUEN fait partie des productions de ZEN PICTURES mettant en vedette les Complete Kids, une troupe spécialisée dans les cascades et les scènes d'action et qui participait souvent à leurs films de l'époque. Les trois actrices principales en font bien entendu partie, mais parmi les figurants et personnages secondaires, on trouve d'autres membres de la troupe, ainsi que certains visages connus des productions ZEN, comme Asano Aikawa, abonnée aux rôles de bad girl charismatique, ou l'inévitable Ayaka Tsuji.



Chaque élève a droit à un descriptif plus ou moins long quand elle apparaît pour la première fois.


Ils prennent même la peine de préciser que celle-ci mettra trois mois à guérir de ses fractures.


Le scénario est très secondaire et sert surtout de prétexte pour enchaîner les scènes de combat. Et de ce côté-là, la première partie est ... assez bof. Les combats se résument à des affrontements bourrins où Maki distribue les coups de poings et de pieds à des adversaires qui ne sont clairement pas de taille à lui résister, tandis que le réalisateur tente d'accentuer la violence des coups par des techniques de montage (une succession rapide de plusieurs plans fixes pour (tenter de) donner l'illusion que le coup porté par Maki a projeté son adversaire à plusieurs mètres de distance) mais aussi par des CGI qui suscitent plutôt la perplexité. On regarde ainsi l'adversaire de Maki recevoir ses coups avec l'étrange sensation que quelque chose cloche dans ces images. On regarde donc à nouveau la scène image par image, et on se retrouve face à ... ceci:



Oh, mon Dieu! Elle a tué Reed Richards des Fantastic Four!


Ce trucage pour simuler l'encastrement d'un adversaire dans le mur est plutôt correct.


Mais de profil, ce robinet se retrouve du mauvais côté de la partie défoncée du mur.


La deuxième partie relève heureusement le niveau avec des adversaires dignes de ce nom et des combats plus variés et aux chorégraphies plus élaborées.



L'histoire se termine sur l'arrivée d'une nouvelle élève ...


... et la mise en place du comité de réception.


Censé se dérouler dans un univers réaliste mais reposant sur un postulat de départ irréaliste (on voit mal comment un établissement scolaire pareil pourrait exister dans la réalité), KIRENJIN JOSHI GAKUEN aurait pu être sauvé par des combats de qualité mais ceux de la première partie sont trop basiques et bourrins pour être réellement intéressants. La deuxième partie relève le niveau mais ne parvient pas à sauver les meubles. A réserver aux fans complétistes des Complete Kids.



Les filles, on nous regarde.


Dégage!

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