Année :
2005
Genre : Les sœurs en pétard.
Durée: 36 + 29 min

Avec:
Kazuko Muguruma
(Kurenai)
Kisaki Tokumori
(Hana)
Eiko Tahara
(Asagi)
Asami Inoguchi
(Aiko)
Ayako Hino
(Ghost)

Disponible sur HEROINE MEDIA (Passer la commande via CELGA) :




Après SHIRANUI (le film), SHIRANUI (la société de production) allait sortir GHOSTBUSTER KURENAI, lui-même rapidement suivi de GHOSTBUSTER KURENAI UNLIMITED. Réunissant une bonne partie du casting de SHIRANUI, les deux aventures de Kurenai allaient utiliser la même formule: un scénario minimaliste pour beaucoup d'action.


Contrairement à ce que laisse penser le titre, GHOSTBUSTER KURENAI n'a rien à voir avec le film culte d'Ivan Reitman, ni avec le feuilleton éponyme et moins connu des années 70. Les "Ghosts" du film ne sont pas de vrais fantômes mais des humains artificiels et criminels que les Ghostbusters sont chargés de traquer et d'éliminer à l'issue de combats à main nue au cours desquels aucun des deux adversaires ne semble réaliser que ça irait beaucoup plus vite avec une mitraillette.


Kurenai, prête à buster des Ghosts.


Quand on tue un Ghost, ça fait toujours de jolis éclairs.

Kurenai Sakurai (dont le prénom signifie "rouge sang") est une de ces Ghostbusters, une combattante émérite dotée de capacités exceptionnelles qu'elle booste occasionnellement à l'aide de petites pilules jaunes. Elle a une petite sœur exubérante et un rien nunuche, Hana, qui rêve de devenir elle-aussi une Ghostbuster et se sent déjà capable de rosser les Ghosts. Il suffit cependant d'une séance d'entraînement avec Kurenai pour la faire redescendre douloureusement sur terre. En attendant, elle doit donc se contenter de jouer les appâts pour rabattre les Ghosts vers sa sœur pour qu'elle les combatte, et de servir de narratrice au film (car elle est allergique au quatrième mur).


Kurenai entretient sa forme.


Par contre, sa sœur va être très, très, très, très, […] très, très, très longue à former.

Ajoutez à cette équation une Ghost meurtrière des parents des deux héroïnes et bien décidée à décimer toute la famille, une Kurenai en danger de mort et une Hana trop faible pour l'aider et à qui elle a défendu d'utiliser les petites pilules jaunes car elles pourraient la tuer, et vous n'aurez aucun mal à deviner le reste de l'histoire.


Non, Obélix, tu n'auras pas de potion magique.


La big bad girl du premier opus.

Le scénario a beau être archi-prévisible, GHOSTBUSTER KURENAI mérite d'être vu pour ses scènes d'action spectaculaires et l'humour qu'apporte le personnage d'Hana, savoureusement incarnée par Kisaki Tokumori. Elle vole même facilement la vedette à Kurenai, puisque l'histoire se concentre rapidement sur elle et son évolution, lui faisant acquérir sérieux et maturité lors du combat final où elle prouvera sa valeur à sa sœur (je sais, je sais: air connu), au point d'ailleurs que la scène finale reprend celle d'introduction mais en inversant les rôles: c'est désormais Kurenai qui sert d'appât et Hana qui rosse les Ghosts. Une belle promotion, n'est-ce pas?


Un indic trop bavard (interprété par le réalisateur lui-même) est victime d'une crise de combustion humaine spontannée.


Si vous regardez bien, le Ghost de gauche est en réalité Kisaki Tokumori.


Mais elle est aussitôt remplacée par un homme (En fait, dans cette scène, le même acteur interprète deux Ghosts et Kisaki le remplace pour le seul plan où ils doivent apparaître ensemble).

La maturité et la prise d'indépendance d'Hana iront même encore plus loin puisque dans la suite, GHOSTBUSTER KURENAI UNLIMITED, tourné l'année suivante mais dont l'action se situe quatre ans plus tard, le personnage n'apparaît pas du tout. Pas complétement oubliée, elle sera mentionnée plusieurs fois dans les dialogues et quelques passages indiquent qu'elle garde le contact avec sa sœur en lui écrivant ou en lui téléphonant, l'occasion de remarquer que la voix est clairement celle d'une autre actrice. En fait, entre les deux films se situe justement le moment où Kisaki Tokumori a définitivement disparu de la circulation, sans que les raisons en soient connues (Changement de carrière? Retraite anticipée? Décès?).


Le méchant de service du second opus, nettement moins charismatique que celle du premier.


Je le dis franchement. Pas la peine de le prendre comme ça.


Une troisième Ghostbuster qui se fera prestement occire.

Séparée de sa sœur, Kurenai fait désormais équipe avec une certaine Aiko, dont le rôle se borne à chercher des informations sur son ordinateur et à se faire zigouiller entre deux scènes par le méchant de service, histoire de fournir une motivation supplémentaire à Kurenai pour l'affronter.



Ce job de sidekick était vraiment un CDD.

Plus efficace au combat, un autre personnage féminin fait son apparition dans UNLIMITED: la femme-flic Asagi, incarnée par Eiko Tahara, l'héroïne de SHIRANUI. A noter qu'Eiko apparaissait déjà dans le premier GHOSTBUSTER KURENAI où elle incarnait une amie de Hana ainsi qu'une journaliste. A croire qu'elle était jalouse du fait que Nami Hanada ait eu droit à trois rôles différents dans SHIRANUI.


Ce doit être des triplées.

Quoi qu'il en soit, les relations entre Asagi et Kurenai ne démarrent pas sous les meilleurs hospices: Asagi ayant "gentiment" expliqué à Kurenai que certains Ghosts étaient du ressort de la police, celle-ci prend la chose comme une déclaration de guerre et mettra un point d'honneur à intervenir dans toutes les missions d'Asagi pour neutraliser les Ghosts avant elle, le tout finissant évidemment par dégénérer en grosse bagarre. Les deux têtes de mules amorceront cependant une réconciliation à l'occasion d'une soirée bien arrosée avant d'unir leurs forces pour retrouver le meurtrier d'Aiko.


C'est fou ce qu'elles s'entendent bien, toutes les deux.


Avis partagé par leurs sidekicks respectifs.


Tu t'es vue quand t'as bu?

On retrouve dans ce deuxième volet le même mélange d'action et d'humour que dans le précédent, mais en l'absence de Hana, l'humour vient cette fois-ci de Kurenai qui, sans être aussi exubérante que sa sœur, nous montre avec sa guéguerre contre Asagi que sous ses airs sérieux, elle n'est pas triste non-plus.


Puisque ma sœur n'est plus là, c'est mon tour d'en faire des tonnes.


Yark! Yark! Yark!


Dans le deuxième volet, Kurenai porte une version nombril-à-l'air de sa précédente tenue.


Et encore, il y a quelques scènes où on voit bien que l'actrice porte un collant couleur chair en dessous.

Pour reprendre une formule bien connue: si vous avez aimé SHIRANUI, vous aimerez GHOSTBUSTER KURENAI et sa suite qui sont tout aussi fertiles en scènes d'action spectaculaires et bénéficient en plus de beaucoup d'humour. Il est malheureusement devenu impossible de se procurer les DVD d'origine, désormais épuisés, et il faut se rabattre sur SHIRANUI PROJECT 1st STAGE, une compilation (hélas dépourvue de bonus) les regroupant avec SHIRANUI. Mieux vaut cependant vous dépêcher car, SHIRANUI PROJECT ayant apparemment mis la clé sous la porte, il est peu probable que les aventures de Kurenai Sakurai soient rééditées un jour.


Vous verriez dans quel état sont les autres.

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