Année :
2006
Genre : The cheerleader saves the world.
Durée: 1 h 05
Avec:
Yui Akamatsu
(Maiko Motoshiro / Cutie Soldier)

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Quand ZEN PICTURES créa sa filiale COSMORE et la collection GRAVURE HEROINE , leur idée était de lancer toute une série de super-héroïnes incarnées par des "gravure idoles", comprenez des mannequins plus habituées à poser en maillot de bain (voire même sans maillot de bain) qu'à se battre ou à jouer la comédie. Par conséquent, la plupart des films de cette collection ont un scénario aussi minimaliste que les tenues de combat des héroïnes, lesquelles se résument souvent à un simple bikini. Parmi les bonnes surprises de la collection, on trouve MARIONNETTE SOLDIER.


L'héroïne, Maiko Motoshiro est une lycéenne ordinaire qui, du jour au lendemain, est promue par la directrice de son lycée:
A) Déléguée de classe? Non.
B) Capitaine des cheerleaders? Non plus, bien que la tenue prête effectivement à confusion.
C) Obi-Wan Kenobi? Très drôle...
D) Super-héroïne chargée de protéger le monde contre les forces du mal en général et contre Médusa en particulier? Bonne réponse!


Je vais faire de toi une super-héroïne, mais ce sera notre secret, d'accord?


Dur, dur, l'entraînement d'une super-héroïne!


Et une petite partie de ballon-prisonnier pour finir.


Woups! J'y suis peut-être allé un peu fort!

Et notre jeune héroïne, rebaptisée "Cutie Soldier", s'en va combattre les forces du mal, équipée de son cutie-rod, de sa cutie-suit et d'une paire de chaussures (cutie-shoes?) qui lui donnent beaucoup de mal pour courir.


Les soldats de Médusa : de drôles de zèbres !


Voici "Monstre N°18". On supposera donc que ses 17 prédecesseurs ont été vaincus par Maiko.


En garde !


Cutie Final Beam !


Mwah! Ah! Ah! Même pas mal-euh!


Woups! Là, je suis mal!


Argh! Que je souffre!


Ca te fait rire? Tu sors!

Evidemment, sitôt terminée la bagarre de rigueur, Maiko se retrouve prisonnière de Médusa dont elle va enfin découvrir la véritable identité. Et c'est là que se situe l'originalité du scénario, car Médusa n'est autre que la directrice du lycée, particulièrement dérangée, qui s'amuse à créer des super-héroïnes pour le seul plaisir de les détruire ensuite. De là à voir en Médusa une projection des scénaristes de ZEN, il n'y a qu'un pas de fourmi! On regrettera quand même qu'alors que la révélation de sa véritable identité aurait pu constituer un excellent twist, elle soit révélée dès le résumé au dos de la jaquette! De toute façon, la duplicité du personnage est largement sous-entendue dès sa première apparition. On retrouve (hélas!) souvent ce défaut quand un personnage d'un film de ZEN doit jouer un double-jeu.


Médusa, qui a beaucoup de mal à s'exprimer autrement qu'en hurlant,
et son fidèle second, Madora, alias "L'Homme Au Rire De Hyène".


Les mêmes, en civil.
- Tu es sûre que Maiko ne va pas nous reconnaître si on met des lunettes?
- Mais oui! Ca marche bien pour Superman!
(Et heureusement pour eux, Maiko n'est pas plus physionomiste que Lois Lane.)

Maiko a beau être fermement décidée à venger les précédentes victimes de Médusa, elle a malheureusement plus de chances d'ajouter son nom à la liste, Médusa ayant pris la précaution de piéger son costume, mais aussi celui de ses propres soldats, au cas où l'un d'eux aurait l'idée de la trahir.


- Traître! Meurs!
- Aaaaaaaargh!


Noooon! Pas les vers perforants!


La torture au pinceau, c'est bien plus rigolo que la torture à l'eau!

Heureusement, comme d'autres Gravure Heroines avant elle, Maiko sera sauvée in extremis par un deus ex machina qui lui laissera tout juste le temps de porter le coup de grâce à Médusa avant le générique de fin. La conclusion tranche cependant avec la production ZEN habituelle: ici, pas de séquence "happy end" ou de speech de fin sous forme de monologue intérieur; juste l'héroïne qui s'éloigne silencieusement, sans la moindre manifestation de joie, contrastant nettement avec sa personnalité enjouée et insouciante du début, comme une manière de montrer que si elle a remporté la victoire, elle a perdu son innocence dans l'histoire.


Médusa est désespoir! Médusa est colère! Médusa est mauvaise actrice!

Concernant l'actrice principale, Yui Akamatsu, si son charme fait l'unanimité, ses talents d'actrice laissent un peu à désirer; mais, paradoxalement, cela colle plutôt bien au côté "innocent" de son personnage. Pour ce qui est de ses talents de combattante, elle fait alterner des scènes de combat tout à fait correctes et d'autres qui font vraiment: "je tape tout doucement parce que j'ai peur de blesser mon partenaire".


La mise en scène selon Zen Pictures, leçon 1 : toute scène où l'héroïne est au premier plan
et vue de dos devra être cadré au niveau de son derrière (également appellé "plan o-shiri").

S'il respecte le cahier des charges de la collection GRAVURE HEROINE (présentation de l'héroïne et de ses adversaires, combat, capture, torture, évasion, combat final, victoire, générique), MARIONNETTE SOLDIER bénéficie cependant d'une histoire un peu plus élaborée et mouvementée que les autres films de la collection. Pour finir, signalons que les deux soeurs de Yui Akamatsu sont également des Gravure Idoles et que l'aînée, Kei, a elle-aussi tourné dans un film de ZEN: TRITIA.


Après l'effort, le réconfort: en plus du making of, les bonus du film
comportent une séquence où Yui Akamatsu se prélasse au bord d'une piscine.
Toku-Actrice(s) :