Année :
2013
Genre: Cyber-cosplay.
Durée: 1h11

Avec:
Kiyume Chigira
(Hoshika Mamiya)
Sari Tachibana
(Remi Kayabuki)
Noriko Fujioka
(Akemi)
Yoshiko Hasegawa
(Junko)
Ayaka Tsuji
(Yukari)

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En 2010, Zen Pictures sortait "Tokyo bakurestsu sensô : Cyborg joshi kôsei tai cyborg athlete gundan", diptyque qui, comme son titre l'indique à ceux d'entre vous qui comprennent la langue de Toriyama, racontait l'affrontement de deux groupes de femmes cyborgs: de gentilles écolières cyborgs contre de méchantes sportives cyborgs. Ce premier opus était très sérieux (dans les limites de ce que permet un tel pitch, en tout cas) avec beaucoup de sang et de nudité. C'est sans doute pour contrebalancer que, trois ans plus tard, Zen décide d'en faire une suite/remake confiée au même réalisateur mais ne se prenant pas, mais alors pas du tout au sérieux: "Dainiji Tokyo bakuretsu sensô : Cyborg otome kuruizaki".


Dans un avenir proche, Hotoke, directeur de la fabrique automobile Nichirin Motors décide de se reconvertir pour produire des cyborgs destiné à un usage militaire. A l'aide d'une technologie racheté à l'entreprise JSA, il crée un soldat cyborg qu'il envoie attaquer des civils pour les besoins d'une "démonstration". Heu... Hotoke-san, je ne suis pas expert en relations publiques, mais je pense que faire assassiner des passants innocents par un robot avec le logo de votre société écrit en gros sur le front est TRES MAUVAIS pour son image. Mais bon, il ne s'agit là que de mon opinion de passant innocent potentiel.


Vous voyez bien que je n'exagèrais pas pour le logo.


Dans le futur, les téléphones vintages reviendront à la mode.

Heureusement pour les passants innocents susmentionnés, Hoshika Mamiya, une lycéenne délurée qui passait par là assiste à la scène et, au lieu de se mettre à l'abri et/ou d'appeler la police comme le ferait n'importe quelle personne normale en pareille situation, décide d'affronter seul un soldat robotique armé d'une mitrailleuse. Et le pire, c'est qu'elle arrive – certes non sans mal – à le mettre hors de combat et à provoquer son explosion. Léger inconvénient: Hoshika se trouvant juste à côté de lui à cet instant, elle ne survit pas.


Youkaidi, youkaida!


Coucou, je suis l'héroïne du film!


Tu ne me fais pas peur, vilain pas beau!


Prends ça!


Ouyouyouyouyouyouille!


Ce robot s'autodétruira dans 3, 2, 1...


Zéro!


La lycéenne aussi s'est autodétruite.

Heureusement pour elle, Kanaya, le directeur de la JSA a assisté à la scène et il utilise sa technologie pour la ramener à la vie sous la forme d'une cyborg dont le corps abrite une multitude d'armes redoutables. Et pour expliquer à Hoshika comment les utiliser, il la dote d'un tuto en la personne d'une voix off masculine nommée Tinkerbell (Oui, le nom anglais de la fée Clochette).


Nous pouvons la reconstruire, nous en avons la possibilité technique.


La cybernétisation, c'est avant tout du matériel de pointe.


La version cyborg d'Hoshika possède des doigts mitraillettes...


Un lance-roquette dans le genou...


Une matraque dans un compartiment secret de la jambe droite...


Et un canon électromagnétique dans le nombril.

Ecœuré par l'usage destructeur que Hotoke fait de sa technologie, Kanaya compte sur Hoshika pour détruire les créations de son rival. La jeune fille va donc devoir affronter une succession de cyborgs féminines toutes plus redoutables les unes que les autres et dont la dernière se révélera être sa propre sœur, Remi Kayabuki. On ne peut pas vraiment dire que je spoile étant donné que dès le moment où Hoshika mentionne l'existence d'une sœur dont elle a été séparée il y a des années, on voit venir le twist à 200 kms.


Toi, il va t'arriver des bricoles.


Remi soigne son entrée.


Mais son parapluie est aussi très pratique pour arrêter les balles.


Dites "A".

Ces différents affrontements sont d'ailleurs l'occasion de constater que Hoshika possède un courage à géométrie variable. Un soldat robotique blindé avec une mitrailleuse? Elle lui fonce dessus sans hésiter! Trois pinups en justaucorps? Maman, elle a peur!


Leur restaurant ayant fait faillite, ces trois sœurs décident de se suicider au poison.


Mais Hotoke les ramène à la vie sous forme de cyborgs ivres de vengeance envers la société.


Elles se vengent en détruisant des immeubles (logique)...


... et des plans d'eau (WTF?).


Hoshika ayant tué ses deux sœurs, l'ainée recharge ses batteries avant de décharger sa colère.


Des cuves d'azote liquide bien visibles dans la pièce? Vous croyez que ça jouera un rôle dans l'intrigue plus tard?


Question idiote!


Ça ne la change pas beaucoup: elle était déjà givrée avant.

On notera également que chaque femme cyborg correspond à un fétichisme précis: Hoshika porte un uniforme scolaire, Remi Kayabuki est une race-queen, quant aux trois sœurs cyborgs avant transformation, elles portent respectivement un uniforme de maid, une robe chinoise et un tailleur strict évoquant une "office lady" (employée de bureau). C'est bien simple: une des actrices surnomme carrément l'ensemble du cast "la légion cosplay" dans le making of!


Vous chantiez? J'en suis fort aise.


Hé bien! Dansez maintenant.

Et elle a raison de ne pas prendre ce film au sérieux puisqu'il a clairement été conçu pour ne pas l'être. Déjà, la personnalité exubérante et insouciante d'Hoshika est une inépuisable source d'hilarité mais on a également droit à des passages totalement surréalistes qu'on ne saurait qualifier autrement que de pétages de plombs de la part de toutes les personnes impliquées dans le tournage. Comment ne pas se demander si on a bien vu ce qu'on vient de voir et entendu ce qu'on vient d'entendre quand un robot en uniforme kaki débarque avec une démarche militaire outrancière sur fond de clairon tonitruant? Ou quand les trois sœurs cyborgs se mettent à marcher comme des mannequins à un défilé, le tout filmé au ralenti avec une musique sexy pour accompagner? Et ne parlons pas de l'affrontement final entre Hoshika et Hotoke qu'on croirait sorti d'un cartoon de la Warner! Le seul inconvénient, c'est que les scènes sérieuses et dramatiques (par exemple, quand Hoshika semble se sacrifier pour libérer Remi du contrôle de Hotoke) tombent du coup un peu à plat.


Une, deux! Une, deux! Une, deux!


Je reviens et ma vengeance est terrrrrrible!


Une fois de plus, Hotoke s'envole vers d'autres cieeeeeeeeeeeeeeux!!!


Envoie-nous une carte postale.

Mais ne boudons pas notre plaisir, "Dainiji Tokyo bakuretsu sensô : Cyborg otome kuruizaki" est un bon gros délire qui ne se prend (presque) jamais au sérieux et il est impossible de ne pas passer un excellent moment entre une héroïne aussi attachante que fofolle, le cabotinage outrancier des méchants et moult séquences hautement WTF!


Quelle rigolade, ce film!

Toku-Actrice(s) :