Année : 2006-2009
Catégorie(s) : Drama, Policier.
Genre : La petite boutique de la vengeance.

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LA SÉRIE


La vengeance par procuration est un thème déjà abordé dans Jigoku Shôjo (La Fille des Enfers en VF). Néanmoins, ceux qui trouvent que la damnation éternelle est un prix un peu lourd à payer pour une simple vengeance feront plutôt appel à Uramiya qui, contrairement à Ai Enma, préfère être payée en espèces sonnantes et trébuchantes. Vous voulez savoir comment la contacter? Ne vous en faites pas pour ça, c'est elle qui vous contactera en vous laissant sa carte. La carte noire d'Uramiya Honpo.


Une carte maîtresse.




SÉRIE 1 - Uramiya Honpo


Personne, pas même ses plus proches collaborateurs, ne connaît son vrai nom. Elle se fait simplement appeler Uramiya, la marchande de rancune. Si quelqu'un vous a fait du tort, que ce soit l'assassin d'un proche, un beau-père incestueux, un collègue de travail arriviste ou une admiratrice trop entreprenante, il y a de grandes chances pour que vous croisiez le chemin d'Uramiya qui vous remettra sa carte, vous promettant la vengeance moyennant une forte rémunération ou un service ultérieur.


Le monde se divise en deux catégories: ceux qui font appel à Uramiya pour se venger ...


... et ceux qui pensent qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.


En revanche (Ha, ha!), oubliez la police qui ne se sent clairement pas concernée.

La satisfaction est garantie car Uramiya ne recule devant aucun moyen pour punir ses cibles dont le châtiment va de l'humiliation publique à la mort dans d'atroces souffrances en passant par une condamnation pour un crime que pour une fois, ils n'auront pas commis (les plus malchanceux ont même droit aux trois à la suite). Elle va souvent jusqu'au meurtre sans éprouver le moindre remord et ne rechigne pas à faire quelques victimes collatérales. D'ailleurs, méfiez-vous: ce n'est pas parce que vous avez fait appel à ses services qu'il y a entre vous un pacte de non-agression et si jamais quelqu'un d'autre a engagé Uramiya pour s'occuper de votre cas, vous pouvez être certain qu'elle le fera ... après que vous l'ayez payée, évidemment. Vous l'aurez compris: même si le spectateur est de son côté car ses victimes méritent généralement leur sort, Uramiya est une antihéroïne qui n'a rien d'admirable.


Oh oui, punis-moi, Maîtresse Uramiya.


ALERTE FANSERVICE ! ALERTE FANSERVICE !


À l'eau?

Cynique, immorale, calculatrice et manipulatrice, Uramiya est comme une joueuse d'échec qui aurait tellement de coups d'avance sur son adversaire qu'elle aurait planifiée toute la partie avant même de jouer son premier coup. Telle une Jarod au féminin, ses stratagèmes sont toujours incroyablement élaborés et complexes, au point de faire passer le scénario de Sexcrimes pour un modèle de simplicité (Le summum étant celui qu'elle emploie dans l'épisode spécial "Mind Control No Wana", pratiquement impossible à résumer). Bien qu'elle répète à qui veut l'entendre que la justice est "le mot qu'elle déteste le plus au monde", ses plans respectent souvent une certaine justice poétique telle qu'on en trouvait dans les récits horrifiques des comics EC du style Tales from the crypt. Ainsi, un meurtrier en série sera victime d'une suite d'accidents inspirés des morts de ses victimes, une mère qui aura "oublié" son enfant dans sa voiture en pleine canicule pour toucher une prime d'assurance sera enterrée vivante sous des billes de métal chauffées à blanc, une fan déjantée harcelant son idole sera à son tour harcelée par un type encore plus cinglé qu'elle, etc.


Les châteaux de cartes, c'est pour les fauchés!


I WANT MORE MONEY ! (Réplique authentique)


Halte au massacre des ours en peluche!


L'homme qui tombe à pic.


Le pylône n'avait pas la priorité.


Le mari pourra littéralement parler de feue son épouse.

Le plus proche collaborateur d'Uramiya est Jôhôya (L'Informateur) qui, comme son nom l'indique, est un hacker virtuose chargé de récolter les informations nécessaires sur ses cibles et clients. Ses trois autres "employés" sont Shû (un hôte au charme irrésistible), Rina (une lycéenne qu'Uramiya a débarrassée de son beau père incestueux (d'une façon particulièrement cocasse) et qui la rembourse en travaillant pour elle) et Takeomi (un otaku perpétuellement dans son trip, au point que quand elle a besoin de son aide, Uramiya lui fait croire que la cible est en réalité un envahisseur de la planète Barbarian). En plus d'assister Uramiya, ces différents personnages, Rina exceptée, apportent chacun à sa manière un peu d'humour décalé à la série, avec une mention spéciale pour le génialement déjanté Takeomi.


Uramiya et sa fine équipe.


La nourriture préférée de Jôhôya: les croquettes pour chien.


T'en veux?


Shû, le bellâtre tête-à-claques de service qui changera d'interprète en cours de route.


Irrésistible!


Ou presque: là, il vient de se prendre son tout premier râteau.


Rina, à côté de qui Calimero est un heureux veinard.


A gauche: Takeomi. A droite: la réaction habituelle de ceux qui le rencontrent.


Sa série culte (inédite dans le monde réel): 電脳 探偵 K (Dennô tantei K) = Détective au cerveau électronique K, dont l'acteur principal est incarné par Yûki Kuroda alias Glaive de Kamen Rider Blade.


Tout à coup, un otaku vous offre une poupée.


Un otaku chasse l'autre.


Fight!


Les personnages dans le manga d'origine.


L'auteur a préféré garder l'anonymat.

Malgré les nombreuses précautions qu'elle prend pour dissimuler son existence au monde, allant jusqu'à mettre en garde ses clients contre les graves ennuis de santé qu'eux et/ou leurs proches pourraient connaître si jamais ils parlaient d'elle à quiconque, les agissements d'Uramiya finissent par attirer l'attention de Yadorogi, un policier intègre et idéaliste ayant la curieuse manie de renifler les suspects et les lieux du crime. Aidé de deux assistants successifs qui ne feront pas de vieux os, le policier tentera en vain de démasquer Uramiya, jouant avec elle à un jeu du chat et de la souris où il ne découvre que les indices qu'elle veut bien lui transmettre.


Comme commentaire, j'hésite entre "Cette affaire sent mauvais" et "Cet inspecteur ne manque pas de flair."


Yadorogi tiendrait-il enfin Uramiya?


- Excusez-moi?


- Quoi?


- Heu ... Très jolis cheveux (Réplique authentique).

Tout comme Yadorogi, le spectateur collecte les indices disséminés à travers les épisodes dans l'espoir de découvrir la véritable identité et les motivations d'Uramiya. Alors que la conclusion de la série approche, tout porte à croire qu'Uramiya est en réalité Kiyomi Shinjô, une femme dont la famille a été massacrée sous ses yeux quand elle était enfant. Cependant, quand Yadorogi rencontre enfin Kiyomi dans le dernier épisode, il s'avère que c'était une fausse piste: Kiyomi a beau être un parfait sosie d'Uramiya, elle vit depuis les événements qui l'ont traumatisée dans un établissement spécialisé dont elle ne sort jamais.


Son alibi est solide et sa santé mentale fragile.


Document prouvant qu'Uramiya et Kiyomi sont bien deux personnes distinctes.




FILMS & ÉPISODES SPÉCIAUX


Adaptée du manga de Shôshô Kurihara (qui se poursuit toujours à l'heure actuelle où il compte 71 volumes répartis sur 6 séries, excusez du peu!), la série live en 12 épisodes d'Uramiya Honpo connaîtra un tel succès que ses héros reviendront dans deux téléfilms puis une nouvelle série de 12 épisodes intitulée Uramiya Honpo Reboot. Le premier téléfilm, Monster Family, a pour particularité de proposer deux fins alternatives: dans l'une d'elle, un des personnages principaux de la série trouve la mort, tandis que dans l'autre, il n'est que blessé.


Très réussi, votre cosplay de Ramses II.

Le deuxième, Mind control no wana, oppose Uramiya à "Sunstone", gourou charlesmansonien de la secte Seifukukyô, et résout la sous-intrigue de Kiyomi Shinjô, expliquant sa ressemblance avec Uramiya et élucidant le massacre de sa famille.


Laissez-moi vous parler de Seifukukyô.


Son gourou charismatique.


Sa nourriture spirituelle.


Son service de réveil.


Ses activités nocturnes.


Et son soucis de l'écologie: les membres assassinés sont recyclés comme engrais.




SÉRIE 2 - Uramiya Honpo Reboot


La série suivante, Uramiya Honpo Reboot, est marquée par plusieurs changements, à commencer par son format: à l'exception d'un "épisode 0" résumant la série précédente, chaque histoire est en deux parties (l'édition DVD permet d'ailleurs de visionner les deux épisodes séparément ou compilés en un épisode unique). Changement de ton également car cette nouvelle série est encore plus sombre que l'originale avec une violence plus crue, des situations sexuelles TRÈS clairement suggérées et une morale plus ambiguë, les cibles pouvant être autant victimes que bourreaux (Chiharu Aoyama dans les épisodes 9-10 en est le meilleur exemple) tandis que les clients paient parfois un lourd tribut pour leur vengeance.


Oh mon Dieu! Il a tué Uramiya! Espèce d'enfoiré!


Ouf! Il s'est trompé et a abattu la cascadeuse qui la double à la place.

Changement de casting enfin. Si dans le rôle de Shû, Terunosuke Takezai avait déjà cédé sa place au nettement plus jeune Kento Ono dans Mind control no wana (les deux acteurs ont 9 ans d'écart), la seconde série accueille un nouveau Jôhôya qui n'a rien à envier à son prédécesseur. Mais le nouveau personnage le plus important est Shizuka Hoshikage, une journaliste hantée par un événement traumatisant de son enfance qu'elle s'efforce de refouler et qui cherche à prouver l'existence d'Uramiya, prenant ainsi la relève de Yadorogi qui, bien qu'hospitalisé, continue d'apparaître sporadiquement. Tout comme lui, Shizuka paiera cher le fait de s'être intéressée de trop près à Uramiya.


Je l'aurai, un jour. Je l'aurai.


Shizuka mène l'enquête.


N'hésitant pas à visiter des boutiques malfamées ...


... où elle fait des rencontres enrichissantes.


Rappelle-nous pourquoi on te paye, déjà?

Bénéficiant d'intrigues policières aux conclusions aussi surprenantes que teintées d'humour noir, ainsi que de l'humour décalé apporté par les assistants de son héroïne, Uramiya Honpo sait capter l'intérêt du spectateur qui se demande à chaque fois comment Uramiya va s'y prendre pour punir sa cible tout en se passionnant pour les intrigues en fil rouge consacrées à Kiyomi Shinjô puis à Shizuka Hoshikage. Si la vengeance est un plat qui se mange froid, Uramiya Honpo est une série à déguster sans modération.


Recontactez-moi quand vous voudrez à nouveau vous venger.



BILAN (URAMIYA HONPO)


Concept = 5 / 5
Une vengeuse à louer punissant les cibles qu'on lui désigne dans une série mêlant enquête policière et humour noir.



Scénario (Intrigue globale) = 2 / 5
La série ne tient malheureusement pas ses promesses en matière d'intrigues fil rouge avec des inconsistances assez gênantes et d'autant plus inexcusables que tous les épisodes ont été écrits par le même scénariste: les révélations sur Kiyomi Shinjô ne collent pas avec les indices suggérant clairement qu'elle et Uramiya étaient la même personne et la sous-intrigue de la vengeance contre Yadorogi n'est conclue que dans la fin alternative du premier épisode spécial (qui n'est pas celle canon) et ignorée par les épisodes ultérieurs.



Scénario (Épisodes) = 4,5 / 5
Même si certains sont plus réussis que d'autres, ils bénéficient tous d'un suspense efficace et les punitions qu'Uramiya inflige à ses victimes sont riches en humour noir et souvent surprenantes (Voir la section Épisodes pour plus de détails).



Héroïne = 5 / 5
Uramiya est un anti-héroïne aussi machiavélique que charismatique.



Assistant(s) = 5 / 5
Un sans faute! Les assistants d'Uramiya sont attachants, ont des personnalités et des spécialités bien définies et apportent souvent à la série un humour décalé bienvenu.



Personnage(s) régulier(s) = 2 / 5
En revanche, il n'y a que deux autres personnages récurrents et la plus mémorable est la chienne Linda-chan (3 / 5) qui a de sympathiques interactions avec Jôhôya et Takeomi, tandis que le rôle de Shûichi Noda (1 / 5) se limite le plus souvent à interagir avec Yadorogi, même si le scénariste tente de le développer un peu dans l'épisode 8 où on a l'occasion de le voir en dehors des heures de service et dans la conclusion de la série où il connaît une fin tragique.



Personnage(s) secondaire(s) = 3,8 / 5
Les clients d'Uramiya sont généralement de bons personnages dont le spectateur comprend les motivations et partage le désir de vengeance. On a aussi droit à des victimes et complices qui sont parfois de simples personnages fonctions mais peuvent aussi être particulièrement marquants, comme Keita Minorikawa.



Antagoniste principal = 5 / 5
Quelle meilleure opposition au cynisme et à l'immoralité d'Uramiya qu'un policier intègre et idéaliste comme Satoshi Yadorogi, dont les valeurs se heurtent souvent à la noirceur du monde dans lequel il évolue?



Autres antagonistes = 4,3 / 5
Les cibles d'Uramiya vont du banal (Gigolo maître-chanteur, voisine odieuse, gang de voyous) à l'excellent (Otaku déjantée, meurtrière manipulatrice prise à son propre piège, famille en apparence exemplaire mais qui est en réalité inhumaine, gourou terrifiant) mais toutes ont en commun de connaître des punitions mémorables inspirées de leurs propres méfaits.



Casting = 5 / 5
Ayumi Kinoshita est parfaite dans le rôle titre, tout comme les acteurs incarnant ses assistants et son ennemi juré.



Musiques = 5 / 5
La série bénéficie d'une partition efficace et mémorable signée 五十嵐 由美 (Igarashi Yumi) et P.P.M.



Générique(s) = 2 / 5
Chaque épisode s'ouvre sur un trailer de l'épisode à venir précédé d'un micro-trottoir où un journaliste faisant la promotion de la série demande à différents passants s'ils ont envie de se venger de quelqu'un, la dernière personne interrogée étant le client ou la cible d'Uramiya dans l'épisode, ce qui constitue une rupture manifeste du quatrième mur! Cette séquence tranche volontairement avec le style sombre de la série avec les sourires des personnes interviewées, les images surexposées pour accentuer l'ambiance lumineuse et une chanson joyeuse et légère en fond sonore, à savoir いつまでも 響く この melody (Itsumademo hibiku kono melody) = Elle résonnera éternellement, cette mélodie.


Après une scène d'introduction qui se conclue sur le client du jour découvrant la carte de visite d'Uramiya, on enchaîne sur le générique de début proprement dit qui consiste en un monologue de l'héroïne expliquant: 人 は 誰も が 2つ の 顔 を 持つ。 笑顔 の 裏 に 般若 の 面。 ほんの 一瞬 で 愛 は 憎しみ に 変わり 積もる 怨み が この 世 を 血 の 海 に 変える。 一寸 先 は 闇。 振り返れば そこ に 闇。 でも その 闇 に 人 は 誰も 気づいていない。 (Hito wa daremo futatsu no kao o motsu. Egao no ura ni hannya no Omote. Honno isshun de ai wa nikushimi ni kawari tsumoru urami ga kono yo o chi no umi ni karu. Issun saki wa yami. Furikaereba soko ni yami. Demo sono yami ni hito wa daremo kidzuiteinai.) = Tout le monde possède deux visages. Un masque d'hannya derrière un visage souriant. En un instant, l'amour se change en haine, la rancune accumulée transforme le monde en une mer de sang. Devant nous, il y a les ténèbres. Si on se retourne, il y a les ténèbres. Mais personne ne réalise qu'il est dans les ténèbres. Le tout accompagné d'images d'Uramiya portant un masque d'hannya, de photographies de personnes aux yeux barrés, d'articles de journaux et de papillons bleus. (2 / 5)


Le générique de fin montre à chaque fois une scène différente suivie du trailer de l'épisode suivant, le tout accompagné de Final your song de SeanNorth, une chanson très agréable mais dont la douceur contraste trop avec la noirceur de la série. (2 / 5)




NOTE FINALE (URAMIYA HONPO) = 16,2 / 20





BILAN (URAMIYA HONPO REBOOT)


Concept = 5 / 5
On reprend la formule de la première série mais en encore plus sombre, violent et sexué.



Scénario (Intrigue globale) = 5 / 5
L'intrigue fil rouge, centrée sur le passé de Shizuka Hoshikage, est nettement mieux maîtrisée que dans la série précédente et aboutit à une conclusion cynique à souhait.



Scénario (Épisodes) = 5 / 5
Contrairement à la série précédente, chaque épisode est signé par un scénariste et un réalisateur différent (à part le 3 et le 6 qui marquent le retour du scénariste de la première série) et ils sont tous excellents, jouant sur les attentes du spectateur pour mieux le surprendre et l'amener à s'interroger sur le bien fondé de la vengeance avec des morales ambigües, les clients d'Uramiya n'étant pas toujours tout blanc, tout comme certaines victimes sont ambivalentes (Voir la section Épisodes pour plus de détails).



Héroïne = 5 / 5
Uramiya est aussi réussie que dans la série précédente.



Assistant(s) = 5 / 5
On retrouve ceux de la série précédente, à l'exception de Jôhôya dont le remplaçant est tout aussi haut en couleur et a droit à un épisode centré sur lui.



Personnage(s) régulier(s) = 3 / 5
On retient surtout la bizarre Obachan (2 / 5) qui est pourtant à la limite de l'élément du décor mais Shinichi Jôjima (4 / 5) est bien plus intéressant que Noda en supérieur odieux et sans scrupules qui finira par récolter ce qu'il a semé.



Personnage(s) secondaire(s) = 4,5 / 5
Clients ayant de bonnes raisons de se venger ou victimes s'attirant immédiatement la sympathie du spectateur, cette deuxième série fourmille de personnages marquants.



Antagoniste principal = 5 / 5
Journaliste idéaliste cherchant à démasquer Uramiya tout en étant hantée par son passé, Shizuka Hoshikage est une excellente remplaçante pour Yadorogi qui évite la redite en étant plus timorée et en connaissant une évolution différente, finissant par adopter la vision du monde d'Uramiya là où le premier s'efforçait de rester tant bien que mal fidèle à ses principes.



Autres antagonistes = 4,2 / 5
Comme dans la série précédente, ils ont tous droit à des punitions mémorables faisant parfois écho à leurs méfaits mais si certains sont effectivement de véritables monstres qu'on est ravis de voir payer (Nobuyuki Tezuka, Waku-Waku Loan, Manabu Kugayama), d'autres sont plus intéressants comme la Compagnie Ôtaki, rivaux d'Uramiya qui n'ont pas son code relativement moral, les déjantés frère et sœur Kitsune, Tokiko Matsumura et ses amies dont la jeunesse, censée symboliser l'innocence, met le spectateur mal à l'aise, aussi bien pour la cruauté de leurs actes que pour leur punition, ou Chiharu Aoyama qu'on se surprend à plaindre en découvrant son passé qui a fait d'elle ce qu'elle est.



Casting = 5 / 5
Aussi réussi que celui de la première série.



Musiques = 5 / 5
五十嵐 由美 (Igarashi Yumi) et P.P.M. restent aux commandes et reprennent de nombreux morceaux de la première série tout en en ajoutant de nouveaux, notamment une mélodie mélancolique à la guitare.



Générique(s) = 3,5 / 5
Chaque épisode de la deuxième série débute par un journal télévisé (News 24) qui présente des titres en rapport avec l'épisode à venir avant d'être interrompu par un incident technique qui nous fait enchaîner sur le générique, comme si Uramiya Honpo Reboot était une série diffusée de façon pirate. Cette fois, la chanson est plus agressive car il s'agit de 夢 (Yume) = Rêve du groupe de rock 鴉 (Karasu), tandis que les images sont désaturées pour renforcer l'impact des seules couleurs vives: le rouge, synonyme de violence, et celles de l'Hypericacée tenue par Uramiya, une fleur symbolisant la rancune et la vengeance. Le DVD comporte d'ailleurs parmi ses bonus le clip de la chanson, dans lequel Ayumi Kinoshita joue les sabreuses. (4 / 5)


Le générique de fin reprend la formule de celui de la première série, mais en commençant par le trailer pour se terminer par une séquence inédite, tandis que la chanson 放熱 ララバイ (Hônetsu lullaby) = Berceuse irradiant la chaleur de ウニョン (Union) est plus appropriée car, bien que relativement douce, elle dégage une certaine tristesse. (3 / 5)




NOTE FINALE (URAMIYA HONPO REBOOT) = 18,4 / 20




MOYENNE GÉNÉRALE = 17,3 / 20