Année :
2008
Genre : Chant du cygne.
Durée: 1 h 04
Avec:
Maya Sakita
(Maya Shiratori / Bird White)

Télécharger le film :
S'abonner à ZEN PICTURES pour visionner le film :

PAI-NYAN est un sous-label de ZEN PICTURES regroupant leurs films réservés aux plus de 15 ans pour cause de nudité (EXCITING HEROINE) ou d'extrême violence (SUPER-HEROINE VIOLENCE). Le premier épisode de SUPER-HEROINE VIOLENCE est l'occasion de retrouver les BIRD SOLDIERS, déjà héros de deux diptyques. Toutefois, autant leurs deux premières aventures étaient liées entre elles, autant ce nouveau volet se situe clairement hors-continuité.


Tout d'abord, l'intitulé: dans les deux premiers cycles, les Bird Soldiers étaient surnommées "unité de la super-lumière", ils deviennent ici "l'équipe des hommes-oiseaux de la science", une sorte de double-homage à l'équipe des ninjas de la science GATCHAMAN, inspiration avouée des BIRD SOLDIERS, et à l'escadron des hommes-oiseaux JETMAN, un autre fils spirituel de GATCHAMAN. Quant à l'héroïne incarnée par Maya Sakita, si elle reprend bien le costume et le nom de code de Bird White, un des personnages du premier volet, il s'agit bien d'un autre personnage, puisque son nom civil est désormais Maya Shiratori, nom judicieux puisque Shiratori signifie "cygne" mais aussi, littéralement, "Oiseau Blanc" (Bird White). Pour ce qui est du reste de l'équipe, on ne verra (très briévement) que deux personnages masculins portant des costumes totalement différents (y compris l'emblême) de celui de Maya, alors que pour le coup, il était tout à fait faisable de réutiliser les costumes masculins des précédents films.


Générique: Maya terrifiée par une caméra subjective.


Bird Black et Bird Green apparaissent dans deux courtes scènes, histoire de justifier leurs salaires.

Concernant l'histoire, le ton est donné dès la première scène, qui nous montre Maya enchaînée, en bikini (Ben oui, tant qu'à faire, hein ...), en train de subir des tortures électriques sous les yeux de son amie, le professeur Aiko Kitahara, pour obliger cette dernière à révéler des informations à l'organisation criminelle Galadine. Finalement, les deux femmes parviennent à s'évader à la faveur d'une coupure de courant (véridique) mais Aiko est abattue et son corps emmenée par les soldats de Galaldine.


Galaking, le chef de Galadine, et son costume de Goldorak.


- Mais enfin? Quand j'ai lu le scénario, il n'était écrit nulle part que je devais être en bikini pour cette scène!
- Si: en braille sur la tranche.

Furieuse, Maya part seule à leur poursuite et, arrivée à leur repaire, se retrouve face à Hebi Kaijin (monstre serpent) et au Dr Wildcat, qui n'est autre qu'Aiko ressuscitée et ayant subi un lavage de cerveau. Une petite minute ... Maya suivait les hommes de Galadine de très près et ceux-ci ont quand même eu le temps de ressusciter Aiko, de lui laver le cerveau, de l'équiper d'un costume sur mesure et de l'armer d'une copie des plumes-shurikens utilisés par Maya? Maya a du flâner en route, je ne vois que ça.


Hebi Kaijin: un homme-serpent drag-queen.


Une preuve que la plume est plus forte que l'épée.

Quoi qu'il en soit, le Dr Wildcat va capturer Maya et infliger diverses tortures à son ancienne amie (d'où le titre de la collection : SUPER-HEROINE VIOLENCE) et le film se terminera très mal pour Maya, détournant au passage la conclusion habituelle de ce genre de scénario.


Le Dr Wildcat ...


... vole dans les plumes de Maya.

Actrice principale du film, la très sexy Maya Sakita n'hésite pas à donner de sa personne dans des scènes déshabillées (la torture en bikini du début, les dernières scènes où son costume est en loque) ou des tortures réalistes (dans la scène du fouet, certains coups sont réels), allant jusqu'à tourner toute une scène de combat alors qu'elle était fiévreuse.


Maya, si tu m'aimes, fais moi un petit cygne.

Malgré l'avertissement "interdit aux moins de 15 ans", les scènes de torture de ce premier volet de la collection SUPER-HEROINE VIOLENCE ne sont guère plus violentes que celles d'autres films ZEN. Le film risque toutefois de n'intéresser guère que les fans inconditionnels de Maya Sakita, même si le scénario a tout de même un tout petit peu plus de lignes que ce à quoi on pouvait s'attendre, vu la finalité du film (mais vraiment un tout petit peu, hein!).


Ciel, nous sommes faits !

Toku-Actrice(s) :