Année :
2013
Genre: Les coups et les couleurs.
Durée: 1 h

Avec:
Asako Murase
(Misono Manabe / Leona)

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Héroïne récurrente de ZEN PICTURES apparue pour la première fois en 2011, la guerrière solaire Leona est de retour pour une quatrième aventure. Si ses adversaires précédents ne pouvaient pas la voir en peinture, ce n'est pas le cas de son nouvel ennemi, le monstre artiste peintre Efdel, dont le but est justement de la transformer la sculpturale héroïne en œuvre d'art.




Leona est donc une superhéroïne locale défendant sa ville contre les forces du Grand Roi Démon Garunte, ce qui signifie que si ce dernier lançait une offensive sur la ville voisine, Leona répondrait probablement: "Désolée, les gars, débrouillez-vous tous seuls, c'est pas ma juridiction!" Ceci-dit, les autres villes ne devraient pas trop s'en faire à ce sujet, puisqu'il a été établi dans le troisième film que Leona n'était pas la seule superhéroïne en activité.



- Au nom de la Lune, je vais te punir!
- Léona, tu te trompes de réplique.


Tiens bon, collègue, on va te rattraper.


Ou pas.


D'ailleurs, une de ses collègues apparait dans la scène d'introduction du méchant principal de l'épisode, le monstre dessinateur Efdel, alors que ce dernier tourmente la malheureuse qui ... Une petite seconde? Elle porte pratiquement le même costume que la Sailor Senshi qui se faisait torturer à mort dans SAILOR HAZARD! Les deux travaillent en fait pour une agence d'intérim fournissant les supervillains en victimes innocentes pour leurs scènes d'introduction ou quoi?



Mais arrêtez de bouger tout le temps.


On ne peut pas dire que ce soit ressemblant.


Une fois l'âme de l'héroïne emprisonnée dans la toile, c'est beaucoup mieux.


Garunte commande un portrait de Léona à Efdel?


Bon, c'est pas grave, revenons à Léona qui, sous son identité secrète de Misono Manabe (identité qu'elle préserve en portant les mêmes lunettes que Clark Kent), est enseignante à l'école élémentaire Urushi. Alors que se rapproche la date du bunkasai, un festival artistique annuel auquel participent la plupart des écoles japonaises, ses élèves travaillent d'arrache-pied à la production de quelques dessins à exposer, mais sans grande réussite jusqu'à ce qu'un célèbre artiste peintre leur propose ses conseils.



Après que la vision de son propre reflet l'ait convaincu de sa photogénie ...


... le sidekick comique de service décide de servir de modèle aux élèves ...


... avec des résultats peu encourageants.


Seront-ils plus inspirés par Misono?


Pas vraiment.


- C'est l'œuvre d'un Picasso moderne!
- Ho ... HEIN !? (Dialogue authentique)


Peut-être que ça marchera mieux en bikini (même si je doute que les parents d'élèves apprécient)?


D'accord, laissons tomber.


Au passage, une curieuse incohérence: dans cette scène, l'artiste regarde le carnet de dessin d'un des élèves, tourne une page pour arriver à ce dessin ...


... puis regarde le carnet de dessin suivant où figure ... le même dessin! (Et ce n'est même pas un faux-raccord puisqu'il s'agit d'un plan séquence.)


En réalité, l'artiste en question n'est autre qu'Efdel déguisé et son aide fait partie d'un plan pour emprisonner l'âme de Leona à l'intérieur d'un des dessin de ses élèves. Leona se retrouve donc prisonnière du Monde Du Dessin où elle doit affronter les soldats de Garunte sans espoir d'évasion tandis que le tableau dont elle est prisonnière, ainsi que son corps pétrifié sont exposés par Efdel qui compte bien faire subir le même sort à ses élèves. Leona parviendra-t-elle à déjouer ses sombres dessins? (Pardon: desseins.)



Efdel, un adversaire haut en couleur ...


... emprisonne l'âme de Leona dans un dessin.


Et d'un coup de baguette magique (Pardon: de pinceau magique) ...


... il transforme son corps en statue.


Statue dont il arrive à changer la pose après lui avoir enlevé ses vêtements.


De toute façon, la statue change de pose selon les plans.


Et le réalisateur se permet quelques gros plans pour les spectateurs statuphiles, à supposer que de telles personnes existent (Et j'espère sincèrement que non!).


PS – Ne fantasmez pas trop, l'actrice est en bikini, en réalité.


Le tableau aussi change selon les plans, mais c'est volontaire.


Leona cherche une issue au Monde Du Dessin.


Ouf, j'ai enfin pu réintégrer mon corps mais pourquoi ils me regardent tous comme ça?


Ca y est, j'ai compris!


Pour ce quatrième opus de ses aventures, toujours réalisé par Kanzo Matsuura, Leona adopte plusieurs changements. Le premier, qui concerne l'actrice principale, n'est pas vraiment une nouveauté puisque Leona change d'interprète à chaque nouvelle aventure, adoptant cette fois les traits (et les courbes) d'Asako Murase dont le jeu d'actrice laisse malheureusement beaucoup à désirer. Le deuxième changement concerne son costume qui a subi quelques modifications. Le troisième changement, enfin, est beaucoup plus surprenant puisque le véritable nom de Leona n'est plus Yui Kuwana mais Misono Manabe.



Je vais te refaire le portrait, Efdel!


Soleil, prête-moi ta force... Leona flash!


C'est bien joli, tout ça, mais on n'a toujours rien à exposer, nous.


- Notez, j'aurais bien une idée.
- C'est une blague ou quoi?


- Steplait, steplait, steplait, steplait ...
- Bon, d'accord, mais c'est bien pour vous faire plaisir.


Et l'exposition est un succès ... pour ses 1 visiteurs.


J'avoue ne pas avoir vu les autres aventures de Leona mais d'après les informations que j'ai pu glaner à leur sujet, il semble qu'elles se déroulent toutes dans une même continuité, ce qui rend le changement de nom de l'héroïne encore plus incompréhensible (surtout qu'elle retrouve son nom d'origine dès le film suivant). D'ailleurs, la présence d'une mystérieuse brute armée d'une cravache n'apparaissant que dans deux courtes scènes et dont le spectateur se demande désespérément qui diable peut bien être cet énergumène pourrait s'expliquer par le fait qu'il s'agirait d'un personnage récurrent de la franchise.



- La voilà!
- La relève?


- Non! La grosse brute!


Même si l'interprétation d'Asako Murase laisse à désirer, cette quatrième aventure de Leona est plutôt réussie. Le thème artistique est bien exploité par un scénario riche en humour, le méchant principal à un look à la fois kitsch et élaboré, et on a même droit à quelques scènes sexy quand l'héroïne pose en bikini pour sa classe ou quand elle se retrouve nue sans s'en rendre compte. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une œuvre d'art, mais ce n'est certainement pas une croûte.



Bon, maintenant que vous avez fini de lire cette chronique ... SORTEZ-MOI DE LA !!!

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