Année :
2007
Genre : Le très grand chaperon rouge.
Durée: 1 h 00 + 1 h 00
Avec:
Ichie Tanaka
(Shôko Misaki / Princellia)
Giichi Ishii
(Daruba)

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Après ASSAULTLYSER, MARIYA et YURIA, voici PRINCELLIA, la quatrième KYODAI HEROINE made in ZEN PICTURES. Pour l'occasion, on assiste au retour des monstres géants qui avaient disparu après ASSAULTLYSER au profit d'adversaires plus humanoïdes. Si notre héroïne a quelques faux airs avec ULTRAMAN qui reste le KYODAI HERO de référence (le masque, l'emblême qui clignote quand elle est affaiblie), le scénario s'oriente d'avantage vers la mythologie que vers la SF.


Shôko Misaki, qui vit seule avec son chien depuis le départ de son père pour l'Amazonie, partage son temps entre ses études de psychologie et ses cours d'arts martiaux. Un jour, elle apprend l'assassinat de son père, lequel avait eu le temps de lui faire parvenir une valise dont le contenu est convoité par un trio aussi mal intentionné qu'invulnérable.


- Qu'y a-t-il dans ta valise, mon enfant?
- Une galette et un petit pot de beurre, pourquoi?


Tiens, non: une cassette et un pendentif!


Notez, en bas de l'image, l'astuce pour ne pas faire de placement produit.

La valise renferme un pendentif et une vidéo sur laquelle le père de Shôko révèle à sa fille que le pendentif est celui de Princellia, qui protégeait autrefois la Terre contre les envahisseurs extra-terrestres et dont Shôko serait la réincarnation. Et oui, rien que ça! Transformée en Princellia par son pendentif, voici donc la pauvre Shôko promue défenseuse de la Terre. Une responsabilité dont elle se passerait volontiers, surtout quand le malfaisant Zeibul tente de se débarasser d'elle pour pouvoir conquérir la Terre tranquille.


Princellia: toute ressemblance avec un ULTRAMAN existant ou ayant existé...


Quand elle est affaiblie, son masque disparaît.


Du coup, tout le monde la reconnaît dans la rue: la rançon de la gloire!

Zeibul mérite le titre d'envahisseur le plus ridicule de tous les temps: vétu d'une barboteuse et coiffé d'un casque en fer blanc évoquant Zarab (un adversaire d'ULTRAMAN, vous l'aurez deviné!), il ne se déplace qu'en sautillant et, quand il est immobile, garde les mains levées en agitant les doigts! Heureusement qu'il possède des pouvoirs redoutables (hypnose, télékinésie, vampirisme, projection d'éclairs...), sinon on aurait du mal à se sentir menacé.


Ainsi font, font, font les petites marionnettes!


- Zeibul, pourquoi as-tu de si grands yeux?
- C'est pour mieux t'hypnotiser, mon enfant!


Ce n'est pas Shôko qui a mangé de l'ail, c'est Zeibul qui absorbe son
énergie vitale, dont il a besoin pour invoquer ses monstres géants.


Il peut aussi le faire par son nombril.


Une scène de torture insoutenable (pour les zygomatiques):
Zeibul utilise sa télékinésie pour obliger Princellia à sauter sur place!

Ceci dit, niveau ridicule, le premier monstre que Zeibul oppose à Princellia n'est pas mal non-plus: sorte de T-Rex macrocéphale à quatre yeux, Gunuber compte parmi les monstres en carton-pâte les plus... carton-pâte, justement!


Gunuber, pourquoi as-tu une si grande bouche?


C'est pour mieux te manger, mon enfant!


C'en est une du fond à droite.


La salive de Gunuber est particulièrement corrosive.

Le suivant, Mohawker, est plus réussi malgré des couleurs dignes d'un délire éthylique de daltonien, puisqu'il s'agit d'un lézard géant bleu avec un "mohawk" (la célèbre crête punk) fait de plumes jaunes et rouges qu'il peut projeter sur ses adversaires. Il n'est pas impossible qu'il soit inspiré de Géronimon, adversaire de qui-vous-savez.


Mohawker, ou la revanche du serpent à plumes.


Princellia ne s'est pas reconvertie en danseuse du Lido,
elle est simplement victime des plumes empoisonnées de Mohawker.

Heureusement pour elle, à chaque fois que Princellia est dans une situation désespérée, le mystérieux Daruba surgit de nulle part pour la sauver en tabassant ses agresseurs ou en la ressuscitant grâce aux bagues magiques dont il tire sa longévité. Un vrai deux ex machina humain! Il noue rapidement une relation quasi-paternelle avec Shôko, qu'il appelle parfois "musume" ("mon enfant").


- Quel âge as-tu, Daruba?
- 7 bagues... Bientôt 8.

Par contre, comme mentor, il ne vaut pas grand chose: quand Princellia livre son premier combat, Daruba la laisse se prendre la raclée de sa vie pendant une bonne demi-heure avant de lui expliquer qu'elle possède un "spectro-laser" assez puissant pour détruire instantanément ses adversaires. Merci, mais il pouvait pas le dire plus tôt?


Spectro-laser!

Comme souvent avec ZEN, on n'échappe pas à des passages qui, dramatiques sur le papier, se révèlent hilarants au visionnage: notamment, une course poursuite entre Shôko et Zeibul à laquelle il ne manque que la musique de BENNY HILL.


Je suis la gentille et je suis poursuivie par le méchant!


On a du mal à savoir si elle est paniquée ... ou si elle se retient d'éclater de rire.

Contrairement à ses précédents films de KYODAI HEROINES, ZEN a complètement renoncé aux incrustations dans des décors réels, au profit de maquettes de villes qui, malgré le soin indéniable qui leur a été apporté, ne font pas illusion une seule seconde (on aperçoit même le plafond du studio, à un moment!).


Dans un monde où il faut sans cesse reconstruire les villes ravagées par les
monstres géants, autant construire en carton, c'est plus économique.

Avec PRINCELLIA, ZEN crée une KYODAI HEROINE très humaine, qui hérite de pouvoirs qu'elle n'a pas demandés et se retrouve partagée entre ses nouvelles responsabilités et l'envie de retrouver une vie normale. Bref, un personnage auquel on peut facilement s'identifier et s'attacher, l'interprétation et le physique "girl next door" d'Ichie Tanaka - par ailleurs très à l'aise dans les nombreuses scènes de combat - y étant pour beaucoup.


Mais non, je ne me la pète pas.

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