Année :
2009
Genre : Sentai School.
Durée: 1h14

Avec:
Ayako Yamanaka
(Ren Yuki / Ichigo)
Rika Kawamura
(Yuki Saeba / Nigo)
Marika Hase
(Ai Minato / Sango)

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Après nous avoir narré comment les organisations maléfiques désirant conquérir le monde recrutaient et formaient leurs sbires dans le premier volet des ONNA SENTÔIN MONOGATARI, ZEN PICTURES consacre une autre de leurs production à l’entraînement préliminaire de leurs ennemis jurés, sous le titre à rallonge de BEAUTY HEROINE TORA NO ANA – SENTAI KÔHOSEI TOKKUN MONOGATARI.


Nous sommes dans un futur proche. La Terre est sous la menace d’une invasion menée par une forme de vie extraterrestre. Pour les contrer, l’organisation G.I.O. (Globe Invaders terminators Organization) décide de former un escadron équipé de combinaisons spéciales et chargé de combattre ces envahisseurs : les GIOrangers.


L’uniforme de combat des GIOrangers. Tellement top secret qu’on ne le verra jamais.

Trois femmes sont choisies pour faire partie de cet escadron : Ren Yuki alias Ichigo (Numéro 1), militaire taciturne et disciplinée, Yuki Saeba alias Nigo (Numéro 2), une inspectrice efficace mais arrogante et individualiste, et Ai Minato alias Sango (Numéro 3), une pilote stagiaire timorée et inexpérimentée au combat.


Ren, la leader.


Yuki, la rivale.


Ai, le boulet.

Mais avant de pouvoir revêtir leurs uniformes de combat, les trois cadettes doivent se contenter de maillots de bain (c’est à ce genre de détail vestimentaire qu’on sait qu’on est dans une production ZEN) et subir six mois d’un entraînement spartiate supervisé par Shina, instructeur sévère mais juste, au sens goscinnyen du terme. Comprenez qu’il est tellement sévère qu’il ne laisse passer aucune erreur, et quand elles passent, c’est juste. C’est bien simple, si elles avaient eu le choix, il y a fort à parier que nos trois héroïnes auraient préféré être formées par le sergent Hartman de FULL METAL JACKET.


Comme dirait mon confrère Thaddeus Harris : Plus vite, plus vite, plus vite !


… 97, 98, 99 , …


Bien ! Après ce petit échauffement, passons aux exercices.


Trop facile !


Dans ce cas, on rajoute un petit handicap.


Un boulet avec des chaînes.

Mais l’entraînement tyrannique de Shina n’est pas le seul obstacle que les trois cadettes doivent surmonter. Ces trois femmes aux personnalités et aux origines très différentes doivent surtout apprendre à surmonter leurs différences et leurs différents en vue d’apprendre l’esprit d’équipe. Une tâche particulièrement difficile pour Yuki Saeba qui met un point d’honneur à être la meilleure en tout et qui ne se remet pas d’avoir été battue par Ren lors de leur premier entraînement.


Classée deuxième après sa défaite contre Ren, Yuki n’est pas contente et conteste à terre.


Pour cet exercice, c’est moi qui fait la méchante.

Présenté comme ça, le scénario comporte un background plutôt bien développé ... mais qui ne sera pas du tout exploité. On ne voit jamais les fameux envahisseurs, pas plus que les uniformes de combat des GIOrangers, quant à G.I.O., les seuls membres que nous rencontrerons sont Shina et le scientifique qui a conçu les uniformes des GIOrangers.


G.I.O. n’avait pas les moyens de recruter plus de personnel.

Comme ce film fait partie du sous-label AKIBATTLE, l’entraînement des futures GIOrangers comporte de nombreux matchs de catchs, et de ce côté-là, on en a pour notre argent. Ayako Yamanaka (Ren Yuki) et Rika Kawamura (Yuki Saeba) font preuve de réelles capacités de combattantes et n’hésitent pas à nous gratifier de techniques de combat aussi difficiles que spectaculaires. En revanche, Marika Hase (Ai Minato) est clairement inexpérimentée en la matière, mais ça ne pose aucun problème, puisque c’est justement aussi le cas de son personnage.


En guise d’examen final, nos héroïnes doivent vaincre Shina équipé d’un exosquelette (tricheur !).


Ca va faire mal !


Zut, raté !


Alors ? Qui c’est qui conteste à terre, maintenant, hein ?

Le scénario de BEAUTY HEROINE TORA NO ANA – SENTAI KÔHOSEI TOKKUN MONOGATARI bénéficie d’un background relativement élaboré mais qui n’est malheureusement jamais exploité, le film préférant se concentrer sur le physique avantageux de ses héroïnes (production ZEN PICTURES oblige) et sur des combats de catch de qualité (production AKIBATTLE oblige). Pas indispensable, mais se laisse voir.


Esprit d’Horatio Caine, sors de ce corps !
Toku-Actrice(s) :