ÉPISODES


La saison 2 comporte 22 épisodes de 45 minutes.

ÉPISODE 1


Scénario : William Rabkin + Lee Goldberg
Réalisation : Joe Napolitano

Afin d'obliger Sammo Law à retrouver pour lui ses anciens complices et son commanditaire pour le forcer à lui remettre sa part du butin, un cambrioleur fraîchement libéré de prison l'attache à une bombe qui explosera s'il n'a pas accompli sa mission d'ici 7 heures ou s'il reste immobile plus de quelques secondes. La tâche s'avère d'autant plus ardue que quelqu'un élimine ses anciens complices un à un. Malgré une bonne idée de départ et une jolie scène de combat finale exécutée par Sammo menotté à un suspect, l'épisode est moyennement intéressant et gâché par des invraisemblances (Les suspects qui prennent avec un flegme olympien le fait d'être à côté d'une bombe humaine, le tueur qui est au courant on ne sait comment que la police s'intéresse à ses anciens complices).

Note : 3 / 5
ÉPISODE 2


Scénario : Lisa Klink
Réalisation : Oley Sassone

Quand le gang de voleurs de diamants qu'ils avaient infiltré est détroussé de son butin, Sammo et Terrell Parker décident d'infiltrer le gang adverse. Là encore, malgré une bonne idée de départ, l'épisode n'est que moyennement intéressant et le modus operandi du cerveau de l'opération (confier chaque casse à un gang différent qu'il fait ensuite détrousser par son propre gang) n'a aucun sens, même en admettant que c'est pour brouiller les pistes.

Note : 3 / 5
ÉPISODE 3


Scénario : David Carren + J. Larry Carroll
Réalisation : Stanley Tong

Quand un trafiquant de drogue dont elle a infiltré l'organisation fait appel aux services d'un assassin légendaire, Grace Chen cherche à découvrir quelle est sa cible en évitant d'être démasquée tout en le protégeant d'un groupe de tueurs voulant venger la mort des chefs yakuzas qu'il a assassinés. L'intrigue prend un tour humoristique inattendu quand on découvre que l'assassin est en réalité un escroc pris pour un tueur infaillible à la suite d'un concours de circonstances et les nombreuses scènes où il tente de draguer Grace sont particulièrement funs.

Note : 4,1 / 5
ÉPISODE 4


Scénario : Gene O'Neill + Noreen Tobin
Réalisation : Bruce Seth Green

Sammo et ses collègues sont chargés d'escorter le légendaire voleur Alistair Temple qui bénéficie d'une permission de sortie de 24 heures pour assister à l'enterrement de sa sœur. Quand ce dernier leur fausse compagnie, ils se lancent à sa poursuite avant de décider de l'aider à voler des plaques destinées à l'impression de billets de banque après avoir appris que ses commanditaires détiennent sa petite-fille en otage. Parviendront-ils à la sauver, à remettre les plaques à leur place avant qu'on ne remarque leur disparition et à ramener Temple en prison avant l'expiration de sa permission, le tout avec suffisamment de discrétion pour ne pas compromettre la promotion imminente d'Amy Dylan? Cet épisode est excellent et plein de qualités: beaucoup de suspense et d'humour, le cas de conscience d'Amy qui doit choisir entre la chance professionnelle de sa vie et aider son équipe, une scène de casse très réussie malgré les limites du budget qui oblige à parfois recourir au hors-champ, certains dialogues qui préparent discrètement la future sous-intrigue du fils de Sammo, la touchante scène de réunion entre Temple et son fils (d'autant plus efficace que les deux acteurs sont réellement père et fils), et bien sûr, Grace en combinaison moulante de monte-en-l'air. À la rigueur, on regrettera des antagonistes réduits à des personnages fonctions sans personnalité, une taupe démasquée avec une facilité déconcertante et le fait que le cambriolage a peu de chance de rester secret ... alors que les commanditaires de Temple peuvent le dénoncer après leur arrestation.

Note : 4,5 / 5
ÉPISODE 5


Scénario : Jacquelyn Blain
Réalisation : Stanley Tong

Peu après avoir découvert un dépôt de 6 millions sur son compte en banque, Sammo est enlevé et torturé par des individus sans scrupules à la recherche de la personne qui les lui a remis. Même le charismatique Mark Dacascos en méchant principal et son combat final contre Sammo ne peuvent sauver cet épisode de la nullité! L'intrigue est inintéressante, le personnage d'Alison Blake est insupportable (Quelle idée de mettre une comedy relief aussi caricaturale dans une intrigue complètement premier degré! Et le jeu atroce de son interprète ne fait qu'aggraver les choses) et les facilités scénaristiques sont tellement énormes qu'elles devraient être illégales (Sammo découvre les caméras cachées dans le commissariat grâce à la télévision miniature offerte par sa banque qu'il utilise sans raison pile au bon moment; la voiture négligemment laissée devant lui avec les clés sur le tableau de bord pile quand il en a besoin pour se rendre à un rendez-vous fixé par les méchants du jour (Au point que je vous jure qu'avant que son propriétaire ne réagisse, j'étais persuadé qu'il était de mèche avec eux!)).

Note : 0,5 / 5
ÉPISODE 6


Scénario : Jacquelyn Blain
Réalisation : Ron Satlof

Amy a droit à sa première mission d'infiltration en se faisant passer pour la marchande d'armes Josephine Collette tandis que Sammo devient son majordome pour remplacer l'agent d'Interpol Charlton McAllister qui jouait ce rôle avant d'être blessé dans une fusillade. L'épisode est agréable et exploite bien son idée de départ, mais est gâché par la révélation que McAllister avait lui-même organisé la fusillade pour être blessé. Cette fusillade n'est donc qu'un prétexte scénaristique pour détourner les soupçons du spectateur tout en justifiant son remplacement par Sammo mais n'a aucun sens d'un point de vue logique car McAllister aurait tout aussi bien pu mener son plan à terme en continuant de se faire passer pour le majordome d'Amy. Et maintenant que j'y pense: comment espérait-il réaliser son plan avant que la vraie Collette ne soit arrêtée et remplacée par Amy?

Note : 3 / 5
ÉPISODE 7


Scénario : Lisa Klink
Réalisation : Bruce Seth Green

Un avion transportant plusieurs condamnés à mort est détourné avec Grace et Terrell à son bord. Ils parviennent à s'enfuir mais se retrouvent isolés en pleine forêt et menottés l'un à l'autre, tandis que Grace est terrifiée à l'idée d'être à nouveau confrontée au cerveau de l'opération qui avait autrefois torturée à mort sa collègue sous ses yeux. Un tel point de départ aurait pu donner un bon survival mais en plus de donner à Grace un traumatisme dont on se serait volontiers passé, l'épisode est gâché par un méchant principal caricatural avec un plan de série Z (libérer un gaz neurotoxique sur la ville pour "désévoluer l'humanité et retourner aux animaux que nous sommes"). Et pourquoi placer nos héros dans la situation classique où ils doivent faire atterrir un avion sans avoir jamais appris à piloter ... si c'est pour ellipser la résolution?

Note : 0,5 / 5
ÉPISODE 8


Scénario : David Carren + J. Larry Carroll
Réalisation : Max Tash

Des personnes sans histoires (dont l'ex de Terrell qui attribue ses changements de comportement à de la lycanthropie) deviennent brusquement des meurtriers faisant preuve de talents de combattants que personne ne leur connaissait. Reprenant l'idée de départ du très bon film d'espionnage Telefon (Un espion de trop) (des agents dormants activés par une phrase clé prononcée au téléphone), cet épisode est très réussi, créant par moments une atmosphère paranoïaque où n'importe qui peut devenir brusquement un agresseur et se terminant par un affrontement opposant Sammo et ses collègues à toute une armée de tueurs malgré eux qu'ils doivent neutraliser sans les tuer. En prime, Terrell et son ex forment un duo à la fois touchant et fun.

Note : 4 / 5
ÉPISODE 9


Scénario : Gene O'Neill + Noreen Tobin
Réalisation : Oley Sassone

Quand plusieurs commissariats, dont le leur, sont contaminés par une arme biologique dérobée à un laboratoire, Sammo et Terrell se lancent dans une course contre la mort pour retrouver les responsables qui détiennent l'antidote avant que leurs collègues, Amy incluse, ne succombent. Le suspense est efficace et les scènes entre Grace et Amy aussi réussies que touchantes ... mais le scénario est consternant de débilité: un étudiant vole un agent pathogène mortel en se l'injectant (faites chauffer le Darwin Award!), son casier sur son lieu de travail est rempli de tracts d'un mouvement anarchiste pour bien mettre les enquêteurs sur leur piste (même les enquêtes de Mickey ont des indices plus subtils!) et on finira par apprendre que cette attaque bactériologique qui aura coûté la vie à de nombreuses personnes est l'œuvre d'étudiants qui s'en sont servi comme diversion pour dévaliser les salles de pièces à conviction, non par appât du gain mais juste pour le fun!

Note : 1 / 5
ÉPISODE 10


Scénario : Lisa Klink
Réalisation : Max Tash

À l'approche de Noël, Sammo enquête sur des vols de peluches commis par des bandits déguisés en Père Noël tout en cherchant à réunir un fugueur adepte de combats clandestins avec sa famille. Bien que gentillette (épisode de Noël oblige), cette seconde intrigue est touchante et plus intéressante que la première qui est assez téléphonée (sans parler de la facilité scénaristique du voleur dont le tatouage caractéristique est bien visible quand les enquêteurs se rendent sur son lieu de travail) et elle permet de poser les bases de l'intrigue fil rouge de "Lone Wei" dont le nom est mentionné pour la première fois et qui semble beaucoup intéresser Sammo. Il est en outre assez agréable de retrouver le ton fun et léger de la saison 1 (avec même une référence à Rainbow Sally, la peluche de l'épisode 9).

Note : 3 / 5
ÉPISODE 11


Scénario : Paul Bernbaum
Réalisation : Ron Satlof

Suspendus de leurs fonctions, Sammo, Terrell et Amy se retrouvent affectés à la surveillance des parcmètres et découvrent que quelqu'un détourne une partie de leur argent. Parallèlement, Grace devient l'assistante de Spencer, un parrain du crime repenti confronté à un début de guerre de territoire. L'intrigue est peu passionnante et tout le développement du personnage de Spencer, décrit durant tout l'épisode comme un gangster repenti voulant renoncer à ses anciennes méthodes et améliorer la vie de sa ville, est annihilé quand il abat froidement son bras droit qui voulait le pousser à revenir à des actions plus musclées (juste le virer, c'était trop compliqué?) avant d'enchaîner sur un sommet de comique involontaire quand il discute aussitôt après avec le politicien venu lui rendre visite comme si de rien n'était ... alors que le cadavre est toujours dans la pièce! Il y a également ce passage où Sammo fait la morale à une jeune voleuse de pomme dont on s'attend à ce que, selon le principe du setup-payoff, elle réapparaisse plus tard dans l'histoire ou ait sa propre sous-intrigue mais qu'on ne revoit plus ensuite, cette scène au demeurant sympathique n'étant là que pour nous rappeler que "voler, c'est pas bien". On sauvera quand même le sympathique gag final où on découvre que les demandes interminables que Terrell avait dictées à la secrétaire du conseiller corrompu dans le seul but de détourner son attention ont été mises en application et ont grandement amélioré la vie de la ville.

Note : 1,5 / 5
ÉPISODE 12


Scénario : Michael Gleason
Réalisation : Bruce Seth Green

Après que Sammo a arrêté une pickpocket qui avait détroussé un des leurs, le commissariat est assiégé par des tueurs de Scorpio, une organisation terroriste qui oblige de riches hommes d'affaires à leur verser des rançons exorbitantes sous peine de mort. Si le suspense est efficace, cet épisode qui introduit la menace de Scorpio est gâché par ses nombreuses invraisemblances (le plan trop alambiqué à base de feux rouges et de bombe souterraine pour tuer une des cibles, Terrell et Grace qui mettent une plombe à relever l'indice gros comme une maison que leur a transmis Amy, la pickpocket qui, quand on lui montre un des nombreux portefeuilles qu'elle a volés, est parfaitement capable de décrire son propriétaire (Le pire, c'est que juste avant, elle avait prétendu que c'était impossible, comme une manière pour le scénariste de nous dire "Je sais que c'est une connerie, mais je le met quand même") ou qui collabore avec son avocat alors qu'elle sait depuis le début que c'est un imposteur) quand il ne contredit pas le reste de la série (Comment The One peut-il découvrir seulement maintenant que Sammo, l'homme qu'il hait le plus au monde, a survécu à sa tentative de meurtre d'il y a 20 ans ... alors qu'il est devenu entre-temps un des plus célèbres policiers de son pays?). En outre, on ignore complètement ce que devient l'homme d'affaires dont The One a ordonné l'exécution parce qu'il avait payé sa rançon en retard.

Note : 1,5 / 5
ÉPISODE 13


Scénario : Paul Bernbaum
Réalisation : Ron Satlof

Administrativement obligé de prendre une semaine de congés payés, Sammo en profite pour dépanner son voisin malade du cœur en conduisant son taxi à sa place, une activité qui devient nettement moins reposante quand un de ses clients est assassiné et le taxi volé. Cet épisode bourré d'humour et à l'intrigue bien ficelée nous rappelle les débuts de la série et est une véritable bouffée de fraîcheur dans cette saison qui se prend trop au sérieux.

Note : 4 / 5
ÉPISODE 14


Scénario : Jacquelyn Blain
Réalisation : Bruce Seth Green

Pendant que ses collègues enquêtent sur un meurtre, Sammo recueille le chien de la victime dont les meurtriers semblent bien décidés à s'emparer. Cet épisode est une sorte de Turner & Hooch avec un chien bionique, ce qui fait un peu SF dans cette série habituellement très terre-à-terre. L'ensemble se laisse cependant regarder malgré une intrgique assez convenue et des hommes de main qui semblent toujours savoir où se trouve le chien qu'ils recherchent.

Note : 3 / 5
ÉPISODE 15


Scénario : Lisa Klink
Réalisation : Terrence O'Hara

Sammo et ses équipiers enquêtent sur une série d'incendies criminels tout en devant gérer une vedette du cinéma d'action qui veut les accompagner pour préparer son prochain rôle. Mélangeant les intrigues de The Hard Way (La Manière Forte) et de Legal Eagles (L'Affaire Chelsea Deardon), cet épisode aurait pu donner une intéressante mise en abîme mais se contente d'une histoire vue et revue d'acteur capricieux et narcissique qui se dégonfle dès que ça commence à sentir (littéralement) le roussi pour finalement devenir un vrai héros après un discours moralisateur du personnage principal, le tout avec des messages tout aussi peu originaux (les amitiés des acteurs sont artificielles, il ne faut pas se contenter de son image, et blablabla ...).

Note : 2 / 5
ÉPISODE 16


Scénario : David Carren + J. Larry Carroll
Réalisation : Christian I. Nyby II

Accompagné du ranger Cordell Walker qui veut venger le meurtre d'un de ses collègues, Sammo traque un ancien militaire devenu le leader d'un groupe terroriste xénophobe pendant que Grace infiltre une base militaire pour y démasquer ses complices. La première partie de ce crossover avec Walker Texas Ranger est vraiment très mauvaise (et la deuxième ne vaut pas mieux) avec des méchants caricaturaux, Grace qui nous fait un mauvais remake du déjà pas brillant G.I. Jane (À Armes Égales), le conflit entre elle et le caporal Ross Nash qui est instauré pour que plus personne n'en parle ensuite, le lieutenant P.J. Garrett qui n'est développée que pour être abattue de façon totalement gratuite et Sammo qui se lance dans des speech pro-peine de mort totalement out of character.

Note : 0,5 / 5
ÉPISODE 17


Scénario : William Rabkin + Lee Goldberg
Réalisation : Oley Sassone

On apprend enfin qui est le fameux "Lone Wei" que Sammo recherche avec tant d'insistance, ce qui lance à la fois l'intrigue fil rouge de la recherche de son fils Xian et celle de la relation entre Grace et Kyle Strode qui est introduit dans cet épisode. L'épisode aurait mieux fait de se concentrer uniquement là-dessus tant toutes les scènes impliquant Sammo et Grace sont excellentes, aussi bien du point de vue de l'émotion, des révélations sur leurs passé et relation et des scènes d'action. Malheureusement, l'ensemble est parasité par une intrigue principale inintéressante de recherche de McGuffin et par l'insupportable et caricatural agent du FBI raciste et paranoïaque qui prend Sammo pour un espion et veut l'expulser du pays.

Note : 2 / 5
ÉPISODE 18


Scénario : Michael Gleason
Réalisation : Chuck Bowman

Scorpio a mis au point une nouvelle drogue qui supprime les inhibitions, le Thrill, qu'il compte vendre à des organisations terrroristes qui pourraient ainsi créer des soldats parfaits. Malgré ce pitch de série B, l'épisode est agréable à suivre, en particulier parce qu'il développe la relation entre Grace et Strode, la première commençant à se demander si ses sentiments pour ce criminel ne risquent pas d'interférer avec son devoir de policière, et le second étant approché par Scorpio qui lui propose de rejoindre l'organisation. Afin de mieux centrer l'intrigue sur Grace, Sammo est mis hors jeu par une jambe cassée qui ne l'empêche pas de participer au combat final contre une horde de tueurs drogués venus assassiner un autre patient de l'hôpital.

Note : 3,5 / 5
ÉPISODE 19


Scénario : David Ehrman
Réalisation : Ron Satlof

Un gouverneur ami de Sammo est victime d'un horrible chantage: quelqu'un a volé le cœur qui devait être transplanté à sa fille et il ne le récupérera que s'il gracie trois tueurs en série. Si les séquences émotions autour du gouverneur et de sa fille fonctionnent parfaitement, le scénario est consternant de débilité: le responsable de tout ça est un psychiatre qui veut prouver ses théories en opérant le cerveau des trois tueurs et n'avait donc aucune raison de ne pas remettre le vrai cœur au gouverneur une fois remplie sa part du marché, sans parler de la scène aussi ridicule qu'inutile de la maîtresse d'école amoureuse d'un des tueurs.

Note : 1 / 5
ÉPISODE 20


Scénario : David Ehrman
Réalisation : Max Tash

Alors que Sammo et Terrell interrogent le seul agent de Scorpio à avoir été capturé vivant, l'organisation utilise une impulsion électromagnétique pour neutraliser tous les systèmes électroniques de la ville, les obligeant à se réfugier dans les bois où ils sont traqués par des tueurs venus délivrer leur prisonnier. Un tel point de départ aurait pu donner un bon survival mais le seul passage réussi est celui, trop bref, où Sammo et Terrell neutralisent leurs poursuivants avec les moyens du bord, le reste de l'intrigue étant molle et ennuyeuse, sans parler de la facilité avec laquelle ils localisent ensuite le leader de Scorpio. Pire: la série ne respecte pas sa propre continuité car l'agent que Sammo et Terrel interrogent ... n'est pas celui capturé trois épisodes plus tôt! À supposer que l'acteur n'était plus disponible, ils n'avaient qu'à changer l'interprète du personnage. Après tout, ils le font bien pour The One dans ce même épisode (d'où un gag involontaire quand Amy reconnaît sa voix). On a également droit à la conclusion de l'intrigue avec Grace et Strode mais elle est mal gérée: révéler que ce criminel était en fait un agent du FBI sous couverture pour le faire ensuite trahir Grace aurait pu fonctionner si on avait eu plusieurs épisodes pour s'habituer à l'idée qu'il était en réalité un gentil; mais en mettant les deux twists dans le même épisode, ils se gâchent mutuellement.

Note : 1 / 5
ÉPISODE 21


Scénario : Paul Bernbaum
Réalisation : Oley Sassone

Après avoir recruté Xian dans son organisation, The One, dont on découvre la véritable identité et les motivations derrière sa vendetta, met Sammo sous pression en s'en prenant à ses proches: Amy et son fiancé Dennis Taggart sont enlevés et enterrés vivants, Terrell se retrouve à l'hôpital après avoir survécu de justesse à une tentative de meurtre et Grace est enlevée. Si le scénario fait monter la tension et les enjeux, il est gâché par ses invraisemblances (le gadget fantaisiste utilisé par Terrell pour détecter les agents de Scorpio ou carrément voir à travers les murs, la limousine où sont enfermés Amy et Dennis qui est enterrée dans un jardin de banlieue sans qu'aucun voisin ne le remarque). En outre, comme le personnage de Dennis et sa romance avec Amy n'apparaissent que maintenant (c'est tout juste si elle en avait parlé dans un épisode précédent), le spectateur n'a pas eu la possibilité de s'attacher à lui et la révélation de sa liaison avec son ex tombe donc complètement à plat. Ah, j'allais oublier: on a aussi une enquête sur des bâtiments que Scorpio est en train de faire bâtir qui ne mène nulle part car elle ne sert qu'à mettre Terrell et Grace dans une situation où ils se font attaquer par l'organisation.

Note : 2,5 / 5
ÉPISODE 22


Scénario : William Rabkin + Lee Goldberg
Réalisation : Oley Sassone

Après que le cliffhanger de l'épisode précédent ait été maladroitement résolu par l'arrivée providentielle de Terrell qui était pourtant incapable de se lever de son lit d'hôpital quelques minutes plus tôt, Scorpio lance sa grande offensive en menaçant de prendre le contrôle de plusieurs avions pour provoquer leur crash si les transports aériens ne sont pas totalement suspendus, leur but ultime étant de stopper tous les moyens de transport pour semer le chaos et l'anarchie à travers le monde. On tente de rajouter de l'enjeu en nous révélant que Dennis Taggart est dans un des avions que Scorpio veut détruire à titre de démonstration, ce qui donne non seulement l'impression que ce personnage n'a été ajouté que pour servir d'enjeu dramatique, mais en plus, on l'apprend dans une scène qui n'a pas vraiment de sens: sachant que Scorpio contrôle les avions depuis son quartier général, à quoi sert un ordinateur qui permet de les suivre dans une pièce secrète d'un cabinet d'avocats? La série se termine donc sur une intrigue de série Z à peine sauvée par la réconciliation de Sammo avec son fils et leur association pour abattre l'organisation. Réconciliation qui aurait pu être touchante si elle n'était pas gâchée par les raisons ridicules de la rancœur de Xian envers son père et sa résolution beaucoup trop rapide et facile.

Note : 1,5 / 5



MOYENNE = 2,3 / 5