Année : 1994
Pays : USA
Catégorie(s) : Policier, Science-fiction.
Genre : Loi de Murphy.
Acheter la série : Amazon, Ebay.



LA SÉRIE


"50% homme, 50% machine, 100% flic." C'est par cette tagline que le film Robocop de Paul Verhoeven fut présenté au public français en 1987 et il faut bien reconnaître que même plus de trente ans après, l'histoire d'Alex "Robocop"' Murphy, policier de Detroit assassiné et ramené à la vie sous forme de cyborg amnésique menant une quête pour se venger et retrouver son humanité sur fond d'ultraviolence et de satire sociale n'a pas pris une ride. Évidemment, qui dit "film à succès" dit "franchise à exploiter" et on eut donc droit à des suites à la qualité déclinante (Même si, personnellement, j'aime bien le 2), des adaptations animées navrantes et deux séries live dont la première date de 1994.


Robocop aura laissé son empreinte dans l'univers de la SF.

Et cette série décide de mettre toutes les chances de son côté dès le pilote en ignorant les deux suites, peu aimées du public, et en faisant appel aux scénaristes du film originel, Edward Neumeier et Michael Miner, qui en profitent pour recycler une histoire qu'ils avaient écrite pour le deuxième opus mais qui n'avait pas été retenue. On y retrouve de nombreux personnages des film mais, pour d'obscures questions de droits, ils changent tous de noms à l'exception d'Alex Murphy. Ainsi, son équipière Anne Lewis devient Lisa Madigan et son supérieur Warren Reed est renommé Stanley Parks tandis que son épouse Ellen est rebaptisée Nancy.


On ne sait plus qui est qui!


Parks et Madison: 50% homme, 50% femme, 100% flics!

Le pilote introduit également trois nouveaux personnages récurrents, dont deux peuvent être vus comme de nouvelles versions de personnages des films, à commencer par Gadget, une orpheline adoptée par Parks et qui rappelle beaucoup Nikko, la gamine de Robocop 3. On se demande d'ailleurs d'où lui vient ce surnom de Gadget qui aurait été beaucoup plus approprié pour cette dernière qui était une experte précoce en informatique. Un épisode finira par révéler que c'est un prénom qui lui a été attribué par l'ordinateur de l'orphelinat et qu'elle a toujours pensé que c'était un bug.


À tous ceux qui ont toujours rêvé de descendre les gosses énervants des films et séries, cette image est pour vous.

Il y a aussi l'ennemi juré de Robocop, William Ray Morgan, surnommé Pudface (Face de pudding) depuis qu'il a été défiguré par "un acide toxique de sa composition" à cause du policier cyborg dont il a juré de se venger. Difficile de ne pas voir en lui un équivalent d'Emil Antonowsky qui aurait survécu à son bain forcé de déchets toxiques dans le premier film.


Say hello to my little friend!


À l'occasion, il se déguise pour passer inaperçu.


Et je m'en serais tiré si ce cyborg ne s'en était pas mêlé!

En revanche, totalement originale est l'holographique et photogénique Diana Powers, une secrétaire assassinée par deux autres méchants récurrents de la série, son employeur Chip Chayken et le savant fou Cray Mollardo, qui ont greffé son cerveau à Neurobrain, l'ordinateur qui contrôle la quasi-totalité des réseaux informatiques et électriques de Detroit. En plus d'être une alliée précieuse pour Robocop comme informatrice ayant accès à l'ensemble des fichiers et systèmes de surveillance de la ville, elle lui sert de confidente en tant que version féminine de lui-même, un rôle que même son équipière Madigan ne pouvait remplir aussi parfaitement, comblant ainsi un vide qu'on ne soupçonnait pas.


Diana Powers, le fantôme dans la machine.


Diana et Robocop unissent leurs corps. Et non, ce n'est pas une fanfic porno.


Elle est à fond dans sa période hippie.


Chip Chayken vient de subir ses foudres.


Chip est un maître du déguisement.


Même interné, Mollardo reste zen.

La série visant un public familial, elle fait l'impasse sur la violence. Ne vous attendez donc pas à y retrouver les geysers de sang et autres mutilations caractéristiques des films. Robocop utilise désormais de préférence des moyens non létaux pour neutraliser ses adversaires et ses tirs ne servent plus qu'à les désarmer, faire tomber des éléments du décor sur eux ou leur implanter un traceur, le plus souvent dans les fesses. Son arsenal ne se limite d'ailleurs plus à son pistolet et il transporte sur lui divers explosifs et armes neutralisantes telles que matelas gonflables, générateurs de champs de force ou spray à liquide anti-adhérent. On se demande d'ailleurs comment il arrive à ranger tout ça dans ses jambes.


Malheureusement pour lui, ses ennemis n'ont pas les mêmes scrupules.


Les bras m'en tombent.


Robocop s'est fait refroidir.


De même que ce fuyard.

D'ailleurs, les antagonistes sont souvent farfelus, voire cartoonesques (Deux sbires s'appellent carrément Tom et Jerry!), ce qui était déjà un peu le cas dans les films mais on le remarquait moins car c'était contrebalancé par leur violence et leur sadisme.


Ce poseur de bombes à une araignée au plafond.


Tessa Stark: une main de fer sans gant de velours.


J'ai un doute ... On est toujours dans un futur proche, là?


Tirez pas, on se rend!

De même, le personnage du directeur de l'OCP est grandement humanisé, en grande partie parce que, comme je l'ai dit plus haut, cette série ignore les suites qui en avaient fait une ordure fasciste sans scrupules alors que dans le premier film, il s'inquiétait certes plus des bénéfices de sa société que des pertes humaines mais n'en était pas pour autant malfaisant et se montrait même amical avec Robocop dans la conclusion. Ici, il est vénal mais intègre, admet ses erreurs, répare les torts causés par les cadres moins scrupuleux de sa firme et a de la compassion pour Robocop et Diana.


C'est une erreur judiciaire, vous me confondez avec mon personnage dans le deuxième film!


Il a toujours eu du nez pour les affaires.

La satire sociale est cependant toujours présente, notamment à travers les intermèdes télévisuels qu'on trouvait déjà dans les films. Il y a évidemment les JT qui nous permettent d'en savoir plus sur l'univers et la situation géopolitique de la série.


Le marché des organes est en plein boom.


À l'époque, une série pouvait mettre en scène une papesse noire sans se faire taxer de SJW.


De même, le dernier épisode nous révèle que le pays est dirigé par unE présidentE clairement inspirée d'Hillary Clinton, épouse du POTUS de l'époque que beaucoup voyaient déjà à la tête de la Maison Blanche.

Mais on a également droit à une série dans la série sous la forme de Commander Cash, un dessin animé réalisé par Nelvana dans un style graphique rappelant les vieux cartoon d'Hanna-Barbera comme les Jetson et dans lequel le super-héros éponyme et Major Market, sa sidekick à forte poitrine et au sourire Colgate inébranlable, font l'apologie du capitalisme et du consumérisme entre deux pubs déguisées pour les produits de l'OCP. Ces cartoons cyniques et riches en humour noir sont un bon moyen de refaire les fausses pubs des films sans dépenser trop d'argent en décors et figurants ainsi qu'une parfaite satire des dérives des médias où la propagande et les publicités clandestines à peine dissimulées envahiraient jusqu'aux programmes jeunesses.


Commander Cash et Major Market, vaillants protecteurs de la société ... de consommation.


La famille Standard, l'entourage civil de la série.


Exigez des produits testés sur les pères de famille et non sur les animaux.


Cryogénisez vos proches décédés, ils feront de superbes tables basses.


Achetez nos délicieux bonbons aux stéroïdes.


Mais attention: pas plus de deux par jour.

On a même droit à un épisode centré sur ce personnage ou plutôt sur un justicier se prenant pour lui et incarné par le catcheur reconverti en acteur Roddy Pipper. Un choix de casting pas du tout innocent quand on sait qu'une grande partie de cet épisode conçu comme une mise en abîme des cartoons tourne autour de messages subliminaux visibles avec des lunettes spéciales, tout comme dans l'excellent They Live (Invasion Los Angeles) où Roddy tenait le rôle principal.


Les origines secrètes de Commander Cash.


Les dessous de la carrière d'un super-héros.


On se fait un crossover?


Pas un geste ou je bute la super-héroïne!


Got MILF? Heu, je veux dire "Got milk?"

On retrouve également le thème de la quête d'humanité de Robocop qui a parfois du mal à concilier sa conscience avec sa programmation, tout comme les scénaristes ont parfois du mal à gérer la part d'humain et de machine en lui de manière cohérente. Par exemple, dans un épisode, il a besoin qu'on lui explique ce qu'est "la loi des cartoons", ce qui serait compréhensible pour un robot mais nettement moins pour un cyborg. Dans un autre, il explique ne pas être programmé pour mentir au point de devoir choisir soigneusement son vocabulaire quand il veut cacher des choses à ses interlocuteurs mais dans le reste de la série, le mensonge ne lui pose aucun problème.


Regardons de plus près sa part d'humanité.

On notera aussi des soucis de cohérence dans les indications temporelles. Ainsi, dans le pilote, on explique que Pudface a été défiguré 5 ans plus tôt en combattant Robocop ... qui n'est actif que depuis 3 ans. De même, son ami d'enfance qui devrait avoir pratiquement le même âge est censé avoir 45 ans (Nonobstant le fait que les deux acteurs ont plus de 20 ans d'écart!) mais des flashbacks révèlent que Murphy vivait encore chez ses parents il y a 20 ans et est donc bien plus jeune.


Mais il a quel âge, à la fin?


Voyons, si je pose 4 et retiens 2, le tout multiplié par le logarithme népérien de la racine cubique du cosinus de ...

Car là où les différents films étaient très succints sur le passé d'Alex Murphy, cette série l'exploite à fond, à commencer par son épouse Nancy et leur fils Jimmy qui sont souvent mêlés malgré eux à des affaires criminelles ou à des magouilles administratives et que Robocop s'efforce de protéger tout en leur cachant sa véritable identité.


La famille Murphy avant ...


... et après.

Il lui arrive aussi de retrouver de vieilles connaissances comme Tim Malloy, son ancien équipier contre qui il avait dû témoigner à regret pour violences policières et qui a été transformé durant sa détention en un justicier extrémiste lobotomisé surnommé Tin Man (L'homme de fer blanc), ou son ami d'enfance Frank Uno qui, comme tous les membres de son unité, a perdu la raison en étant exposé à une arme biologique durant la guerre d'Amazonie.


Robocop et Tin Man: le choc des métaux.


Frank Uno se prend pour son héros de dessin animé préféré, Combat Bill.


Quant à son équipière, elle se prend pour Jeanne d'Arc et s'exprime en Français dans le texte.

Enfin, Robocop fait parfois équipe avec son père, Russell Murphy, un policier old school et technophobe que sa retraite n'empêche pas de reprendre du service quand des criminels auxquels il avait été autrefois confronté refont surface. Les épisodes les réunissant sont toujours touchants, particulièrement le moment où Russell comprend que Robocop, qu'il prenait au départ pour un simple robot, est en réalité son fils décédé.


Le flic à l'ancienne et le flic futuriste.

La série échoua malheureusement à trouver son public et n'alla pas au-delà de cette unique saison. On peut avancer plusieurs explications à cela: ceux qui avaient été déçus par le troisième opus redoutaient une série du même niveau, certains parents craignaient que la série soit aussi violente que les premiers films et ne voulaient pas la montrer à leurs enfants et inversement, ceux qui se rendaient compte que la violence y était considérablement adoucie hurlaient à la trahison et n'allaient pas plus loin. C'est dommage car, même si elle fait l'impasse sur cet élement, la série comprend et respecte le matériau d'origine et on est très loin du massacre que sera la mini-série de 2001.


Je suis Diana Powers et j'approuve cette chronique.



BILAN


Concept = 4 / 5
Bien qu'aseptisée niveau violence, cette série respecte le matériau d'origine dont elle reprend la satire sociale et la quête d'humanité du personnage titre.



Scénario (Intrigue principale) = 2,5 / 5
À l'époque, il n'y avait pas encore d'intrigue fil rouge s'étalant sur l'ensemble d'une saison mais on note un effort de continuité avec des histoires couvrant plusieurs épisodes pas forcément consécutifs (La maladie de Josh Avery, les retrouvailles de Robocop avec son père, la vengeance de Rochelle Cardey). Dommage qu'il y ait autant d'inconsistances chronologiques.



Scénario (Épisodes) ≈ 3,6 / 5
Des intrigues standalones mêlant enquête policière et critique sociale dans un univers futuriste. (Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Humour = 4 / 5
Qu'il s'agisse des dialogues, des adversaires cartoonesques ou des aventures cyniques de Commander Cash, l'humour est omniprésent dans la série.



Héros = 4,5 / 5
Malgré quelques inconsistances sur sa part d'humain et de machine, Robocop est un excellent personnage se raccrochant à ses souvenirs et à son sens du devoir pour supporter sa condition de cyborg qui l'éloigne à jamais de son ancienne existence et de ses êtres chers.



Costume = 4,5 / 5
Fidèle à l'armure iconique des films, quoique moins bien ajustée à l'acteur.



Arme(s) = 4 / 5
L'arsenal de Robocop est enrichi par rapport à celui des films au point qu'on se demande parfois comment il arrive à tout ranger dans ses jambes. Si on excepte son champ de force, un effort est fait pour rendre ses armes et gadgets à la fois futuristes et plausibles par rapport à la technologie actuelle même si, par souci d'économie, certains ont le même aspect (Tac, IRS, electro-field scad)



Véhicule(s) = 4 / 5
La série se déroulant dans un futur proche, les véhicules de la série sont des versions modifiées de véhicules existants, ce qui leur donne un aspect futuriste sans être kitsch avec une exception pour la voiture de Lippencott qu'on croirait sortie d'un vieux comics de SF des années 50, ce qui va avec son statut de comedy relief.



Allié(s) = 5 / 5
À la fois Informatrice efficace et confidente du héros dont elle est le pendant féminin tout en ayant une personnalité fun et joviale qui contraste avec le côté sérieux et monolithique de Robocop, Diana Powers est un excellent ajout à l'univers de la franchise.



Entourage civil ≈ 3,1 / 5
À première vue, l'entourage direct de Robocop est assez conventionnel: un supérieur, une partenaire féminine, un scientifique comedy relief et une gamine mais chacun a droit à au moins un épisode ou intrigue secondaire centré sur lui et qui permet de le développer. Parmi ceux-ci, Lisa Madigan (3 / 5) est une équipière efficace, bien qu'un peu en retrait pour ne pas faire double emploi avec Diana et Charlie Lippencott (3 / 5) joue parfois un rôle clé dans les intrigues en plus d'avoir droit à une romance mignonne avec Diana, là où les deux autres comedy reliefs, Aubrey Fox (1 / 5) et Edward Foster (1 / 5), sont plus passe-partout. Stanley Parks (3 / 5) a de bonnes interactions avec Gadget (2 / 5), permettant à celle-ci d'avoir un minimum d'utilité malgré le double emploi avec Jimmy Murphy (4 / 5), bien plus intéressant en tant que préado en quête de repères après la mort de son père. Nancy Murphy (4 / 5) s'étoffe par rapport au personnage fonction qu'elle était dans les films pour devenir une femme forte amenée à se prendre en main et s'endurcir après la mort de son mari. Quant au PDG de l'OCP (4 / 5), il gagne à devenir un personnage plus humain et ambivalent que dans les films. Les gangster récurrents Reggie Braga (3,5 / 5) et Stitch Molotov (3,5 / 5) sont mémorables malgré leur côté stéréotypé proche de l'autoparodie et n'oublions pas la satire sociale apportée par les parodies d'émissions télévisées et leur trio de présentateurs vedettes (Bo Harlan, Rocky Crenshaw et Umberto Ortega) (4 / 5) qui permettent d'en savoir plus sur la géopolitique de l'univers de la série et par les aventures riches en humour noir et en publicités clandestines de Commander Cash (4 / 5). (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Personnages secondaires = 3,1 / 5
Il y a de l'excellent avec Russell Murphy ou les origines tragiques de Tex Jones, Tim Malloy et Frank Uno, ainsi que des personnages attachants comme Sally Modesto ou la famille Avery, tandis que d'autres sont plus convenus (Smith) voire catastrophiques (Tori Tolan) ou trop caricaturaux (Willa Sweet, dont on a du mal à croire qu'elle a été écrite par une femme et non par un anti-SJW). On notera que même des personnages fonctions comme Apollinaire Monet ou Clarence Hall arrivent à être mémorables grâce à des scènes, répliques ou gimmicks funs.



Antagonistes principaux ≈ 2,8 / 5
Ils représentent les trois types d'adversaires rencontrés dans la série: gangsters (Pudface), scientifiques (Cray Mollardo) et criminels en col blanc (Chip Chayken). S'ils sont tous les trois très funs, Pudface est le seul à avoir un côté offensif alors que les deux autres préfèrent agir en coulisses et ont donc beaucoup moins de dangerosité. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Autres antagonistes ≈ 2,2 / 5
Si certains ont des gimmicks ou des modus operandi qui les rendent mémorables (Felix Webber, Tessa Stark, Dennis Finch), la plupart sont génériques et impersonnels. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Décors = 1 / 5
Bien que l'action se situe dans le Detroit d'un futur proche, comme indiqué au début de chaque épisode, la série a été tournée au Canada et, malgré quelques immeubles futuristes à l'arrière-plan dont le côté peint est beaucoup trop évident, la série manque de décors réellement originaux.



Technologie = 4 / 5
Les auteurs dotent la série d'une technologie qui arrive à rester plausible et futuriste plus de 25 ans après.



Casting = 5 / 5
Richard Eden a soigneusement étudié le jeu de son prédécesseur Peter Weller pour reproduire au mieux sa gestuelle robotique et le résultat est des plus convaincants.



Scènes d'action = 4 / 5
Cascades, explosions, poursuites en voiture ... La série est généreuse en scènes d'action et même si elle fait l'impasse sur l'ultraviolence, il est assez fun de voir Robocop user d'inventivité pour neutraliser ses adversaires de manière non-létale.



Effets spéciaux = 4,5 / 5
Malgré quelques CGI et décors peints dont le côté factice saute aux yeux à l'ère de la HD, ils sont d'une qualité impressionnante pour une série télévisée des 90s.



Musiques = 4 / 5
Sally Gillis, Yuri Gorbachow et Glenn Morley signent des musiques efficaces, aussi bien pour les scènes d'actions que celles d'émotion.



Générique(s) ≈ 3,7 / 5
Le générique de début a droit à un thème héroïque reprenant des passages de celui composé par Basil Poledoris pour le premier film. Niveau images, après un récapitulatif des origines de Robocop via un montage rapide de scènes du film retournées avec les acteurs de la série et entrecoupées de plans où le cyborg défonce une porte, on enchaîne sur un classique montage d'extraits de la série. (Musique = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3,5 / 5)


On retrouve le même thème dans le générique de fin qui montre Robocop patrouillant de nuit à bord de sa voiture. (Musique = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3,5 / 5)


À partir de l'épisode 10, le thème du générique de fin est remplacé par la très bonne chanson A future to this life de Joe Walsh et Lita Ford mais il faut attendre l'épisode 19, soit la quasi-fin de la série, pour avoir droit à un clip noir et blanc dans lequel Robocop interagit avec le duo. (Musique = 4 / 5, Images = 4 / 5, Moyenne = 4 / 5) (Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)




NOTE FINALE = 14,7 / 20