PILOTE
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L'AVENIR DE L'APPLICATION DE LA LOI
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Scénario : Michael Miner + Edward Neumeier
Réalisation : Paul Lynch
Afin de concevoir Neurobrain, un cerveau cybernétique qui régulerait toutes les fonctions de Detroit et leur permettrait de prendre le contrôle de l' OCP, le Dr Cray Mollardo et Chip Chayken assassinent plusieurs SDF pour tenter de greffer leur cerveau à leur création sans succès avant de se rabattre sur celui de Diana Powers. Quand Robocop remonte la piste des meurtres jusqu'à eux, ils font appel à son ennemi juré, Pudface, pour l'éliminer. Conçu comme une suite directe du premier film et bénéficiant des mêmes scénaristes, c'est un pilote efficace qui réintroduit les personnages que le spectateur connaît déjà (Bien qu'avec des noms différents pour de complexes questions de droits) tout en en présentant de nouveaux.
Note : 4 / 5
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ÉPISODE 1
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PRINCIPAL SUSPECT
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Scénario : Lincoln Kibbee
Réalisation : Paul Shapiro
Robocop devient un fugitif en se retrouvant le principal suspect du meurtre du révérend Bob Takker, un télé-évangéliste qui menait une croisade contre lui en le traitant d'"abomination sans âme". Adapté d'une mini-série de Dark Horse qui éditait des comics basés sur la franchise, c'est un bon whodunit qui s'amuse à reprendre un dialogue du Fugitif dans une scène et dont l'intrigue sera par la suite pompée par la première adaptation ciné de Judge Dredd (Mais comme ce dernier est un inspiration avouée de Robocop, c'est un peu une réponse du berger à la bergère).
Note : 4 / 5
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ÉPISODE 2
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PROBLÈMES À DELTA CITY
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Scénario : William Gray
Réalisation : Paul Lynch
Delta City est confrontée à une hausse de la criminalité quand des citoyens modèles, dont Lisa Madigan, se livrent inexplicablement à des actes de vandalisme.
Note : 3 / 5
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ÉPISODE 3
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OFFICIER PORTÉ DISPARU
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Scénario : Robert Hopkins
Réalisation : Paul Lynch
Afin de sensibiliser le PDG de l'OCP aux problèmes des habitants du Vieux Detroit dont il coupe l'électricité chaque soir pour des questions d'économie, Robocop l'emmène visiter cette partie de la ville mais il est gravement endommagé par un gang qui profite du blackout pour piller la zone. Un épisode qui humanise grandement le personnage du PDG.
Note : 3,5 / 5
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ÉPISODE 4
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CE QUE L'ARGENT NE PEUT ACHETER
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Scénario : Aubrey Solomon
Réalisation : Michael Vejar
Dans cette suite directe de l'épisode précédent, Robocop ne dispose que de quelques heures pour sauver le jeune Josh Avery en retrouvant des poumons destinés à lui être greffés mais qui ont été volés par des trafiquants d'organes.
Note : 4 / 5
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ÉPISODE 5
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LES FANTÔMES DE LA GUERRE
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Scénario : John Sheppard
Réalisation : Alan J. Levi
Robocop enquête sur un vol de matériel militaire commis par la Hard Company, un groupe de soldats censés être morts en Amazonie il y a 9 ans et parmi lesquels il reconnaît son ami d'enfance Frank Uno (Bizarrement joué par un acteur qui pourrait être le père de l'interprète de Robocop) .
Note : 4,5 / 5
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Scénario : Blazes Boylan + Ted Harris
Réalisation : Timothy Bond
Robocop et ses collègues policiers n'ont plus accès à la Zone Cinq de Detroit depuis qu'elle a été placée sous la juridiction du C.A.P.Crew, une milice dirigée par un ancien criminel soi-disant repenti. Impressionné par leurs actions, Jimmy Murphy accepte de rejoindre leurs rangs sans se douter que leurs activités servent de façade à un trafic de Fun, une drogue supprimant tout sentiment de culpabilité chez son consommateur. On a la désagréable impression que le message que cet épisode cherche à véhiculer est que même après avoir payé sa dette à la société, un criminel ne peut s'amender.
Note : 3 / 5
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Scénario : Robert Gilmer
Réalisation : Alan J. Levi
Obligée de vivre d'allocations tout en travaillant au noir depuis la mort de son mari, Nancy Murphy milite contre Web Care, une association versant des aides aux nécessiteux tout en leur interdisant de travailler via la Provision 22. Quand celle-ci l'arrête pour avoir travaillé au noir, Robocop veut aider son épouse mais son programme l'en empêche car elle est techniquement hors-la-loi.
Note : 3 / 5
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ÉPISODE 8
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LES VISAGES D'EVE
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Scénario : John Considine
Réalisation : Paul Lynch
Grâce à Eve, une invention permettant de modifier le visage d'une personne, Pudface s'évade de prison et, se faisant passer pour le PDG de l'OCP, active l'effacement des programmes de Robocop. On a un passage très réussi lors de l'attentat contre le juge Clarence Hall où apparaissent successivement plusieurs tueurs potentiels, le spectateur ignorant quel apparence ont pris son ou ses assassins.
Note : 4 / 5
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ÉPISODE 9
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QUAND LA JUSTICE ÉCHOUE
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Scénario : Simon Muntner
Réalisation : Michael Vejar
Robocop devient le garde du corps de Tori Tolan, une femme d'affaires sans scrupules autour de laquelle se multiplient meurtres et attentats liés à un carburant défectueux mis au point par une compagnie qu'elle a rachetée. Une telle personne semblait parfaite dans l'univers de Robocop mais le résultat est très mauvais: les personnages sont des girouettes, à commencer par Tori dont la crise de conscience finale sort de nulle part et le scénario a le cul entre deux chaises en tentant de créer un mystère autour de l'identité du meurtrier d' Eric Marley alors qu'il s'agit évidemment de l'auteur du faux attentat contre Tori dont l'identité est déjà connue du spectateur! Il fallait soit cacher son identité dans les deux cas (Et pour ça, il suffisait de ne révéler qu'à la fin que l'attentat était bidon), soit ne pas la cacher du tout!
Note : 0,5 / 5
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ÉPISODE 10
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LE FACTEUR HUMAIN
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Scénario : John Considine
Réalisation : Mario Azzopardi
Robocop fait équipe avec Russell Murphy, son père qui ignore sa véritable identité, pour capturer Felix Webber, un poseur de bombe qu'il avait arrêté 12 ans plus tôt et qui reprend ses attentats contre les propriétés de l' OCP après s'être évadé. Les scènes de désamorçages sont très réussies au niveau du suspense.
Note : 4,5 / 5
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ÉPISODE 11
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À L'INTÉRIEUR DU CRIME
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Scénario : William Gray
Réalisation : Michael Vejar
La productrice Rochelle Carney orchestre des affrontements entre Robocop et Pudface pour booster l'audimat de son émission Inside Crime sans se douter que le criminel se sert d'elle pour préparer le vol audacieux d'un stock d'or. La critique de la téléréalité et de la course à l'audimat est toujours d'actualité et Pudface a l'occasion de démontrer ses talents de stratège avec un cambriolage et une diversion méticuleusement préparés mais que Robocop arrivera à retourner contre lui. On regrettera quand même une petite (sans mauvais jeu de mot) invraisemblance, puisque Shorty ne devrait pas arriver à se faire passer pour Pudface à cause de sa petite taille légendaire, même si on peut supposer qu'il utilise des accessoires pouir paraître plus grand.
Note : 4 / 5
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ÉPISODE 12
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ROBOCOP CONTRE COMMANDER CASH
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Scénario : Pamela Hickey + Dennys McCoy
Réalisation : Allan Eastman
Alors que la ville connaît une hausse de vols de jouets commis par des enfants, Robocop est confronté à un justicier dérangé se prenant pour Commander Cash. Un épisode conçu comme une mise en abime de dessin-animé, particulièrement son dernier acte qui semble sortir d'un cartoon du samedi matin, musiques comprises, et comportant de sympathiques clins d'œil comme le nom de Tex Jones qui évoque Tex Avery et Chuck Jones, où la présence au casting de Roddy Piper qui a aussi joué dans un célèbre film où il était aussi question de messages subliminaux visibles avec des lunettes spéciales. Il tranche toutefois beaucoup avec le ton habituel de la série et ce n'est donc pas par lui que je conseillerais de la commencer.
Note : 4 / 5
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Scénario : Robert Hopkins
Réalisation : Timothy Bond
Cet épisode donne la vedette à Lisa Madigan qui, en enquêtant sur The Magician, un tueur à gages illusioniste, tombe amoureuse du principal suspect, Adam Roland. Si un tueur à gages illusionniste est un concept riche de potentiel, il est ici sous-exploité, The Magician n'utilisant aucun gimmick du genre, hormis ses apparitions et disparitions dans un éclair et son goût pour les diversions détournant l'attention de ses véritables cibles et c'est finalement Robocop qui exécute un "tour de magie" en simulant sa mort pour le piéger. Quant à la fausse piste sur sa véritable identité, elle ne fonctionne pas: Adam est un suspect trop évident pour être coupable et on se doute qu'il s'agit en réalité de la nouvelle venue de l' OCP. La scène de l'attentat contre le PDG de l'OCP et celle de la fausse mort de Robocop sont cependant efficaces.
Note : 2,5 / 5
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ÉPISODE 14
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L'HOMME DE FER BLANC
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Scénario : Pamela Hickey + Dennys McCoy
Réalisation : Allan Eastman
Alors qu'une guerre des gangs fait rage entre les jeux illégaux de Reggie Braga et ceux de Stitch Molotov, leurs gangs respectifs sont attaqués par Tin Man un justicier lobotomisé en qui Robocop reconnaît son ancien partenaire Tim Malloy, condamné à une peine de prison pour violence policière suite à son témoignage. Pendant ce temps, Gadget devient accro aux jeux de grattages au point de voler pour acheter des tickets.
Note : 4,5 / 5
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ÉPISODE 15
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SŒURS DANS LE CRIME
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ÉPISODE 16
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LES BRISEURS DE CŒURS
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ÉPISODE 17
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LA FÊTE DES MÈRES
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Scénario : Mary Crawford + Alan Templeton
Réalisation : William Gereghty
Alors que Lisa Madigan est rendue tétraplégique par un grave accident, Robocop est confronté à un voleur qui utilise des nanomachines pour commettre ses larcins. Pour sa dernière apparition dans la série, on sent qu'Andrea Roth s'amuse comme une folle à jouer une Diana Powers complètement désinhibée après avoir été infectée par lesdites machines.
Note : 4,5 / 5
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ÉPISODE 19
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RAIDERS D'ENTREPRISES
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ÉPISODE 20
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MINUIT MOINS UNE
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ÉPISODE 21
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ENNEMIS PUBLICS
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Scénario : William Gray
Réalisation : Michael Vejar
Cray Mollardo prétend avoir développé des pouvoirs psychiques qu'il utilise pour aider la police mais cela fait en réalité partie d'un stratagème élaboré pour éliminer le PDG de l'OCP et la présidente des États-Unis. Sauver la personne la plus importante de son pays est un exploit digne d'une conclusion de série et réunir le trio d'antagonistes du pilote (Mollardo, Chip Chayken et Pudface) un bon moyen de boucler la boucle mais le plan de Mollardo est trop alambiqué pour être crédible. À noter que le fait que le POTUS est une femme est un twist pour les spectateurs anglophones puisque le mot "president" est invariable dans leur langue et que son mari sort de sa voiture en premier. On notera aussi une petite incohérence avec un des souvenirs de Robocop qui est filmé du point de vue de Charlie Lippencott.
Note : 3 / 5
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