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Année :
2015
Pays : USA Catégorie(s) : Arrowverse, Policier, Super-héros. Genre : En Terre étrangère. Acheter la série : Amazon. |
LA SÉRIE |
Après une première saison consacrée à ses origines sur fond de voyages temporels et de modifications de l'histoire (Mais que fait Wecker?), Barry Allen alias Flash revient dans une saison 2 basée sur un autre concept très prisé des auteurs de SF, celui des mondes parallèles. Rien d'étonnant quand on sait que c'est justement le Flash du Silver Age qui l'avait introduit dans les comics DC!
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BILAN |
Concept = 4 / 5 Cette saison reprend la formule qui avait fait le succès de la précédente avec un mélange d'action super-héroïque et de SF, abordant cette fois le thème des mondes parallèles.
L'intrigue est prenante et efficace mais reprend la trame de la précédente avec un antagoniste doté des mêmes pouvoirs que le héros en plus puissants et qui se révèle être son ami et mentor. En outre, l'explication de l'ubiquité de Zoom est bancale, en plus de générer des incohérences, donnant l'impression qu'elle a été improvisée à la dernière seconde.
Malgré les gros ratages du crossover avec Arrow et de l'épisode 16, la qualité est au rendez-vous et on a droit à un guest de choix en la personne de Kevin Smith, réalisateur réputé et geek notoire. (Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
La série continue de contrebalancer efficacement ses moments sérieux avec une bonne dose de fun et de dialogues riches en humour et en références geeks.
Héros = 5 / 5 Même s'il a encore besoin à l'occasion des conseils d'un mentor, Barry est bien plus expérimenté dans cette saison qui lui permet de s'émanciper et de faire ses preuves en triomphant de son adversaire principal par ses propres moyens, tout en s'efforçant de garder son positivisme malgré les tragédies qui se multiplient autour de lui.
Costume = 4 / 5 L'emblème plus fidèle à celui des comics représente une nette amélioration mais les défauts de la saison précédente persistent: teinte trop sombre (un comble pour un super-héros qui se veut lumineux et positif!) et mélange moyennement esthétique de textures différentes.
Pouvoirs et points faibles = 4,5 / 5 L'expérience venant, Flash maîtrise de mieux en mieux ses pouvoirs et continue d'en trouver de nouvelles applications. Dommage que le principe des Time Remnants n'ait aucun sens.
Autre(s) super-héros = 4 / 5 Cette saison introduit un nouveau Firestorm et un autre Flash incarné par l'interprète original du personnage tout en faisant évoluer Cisco Ramon en un super-héros nommé Vibe mais le surhomme le plus marquant est Jay Garrick (2) (Flash (3)), personnage attachant et sympathique dont le twist sur la véritable nature est autant un choc pour les personnages que pour le spectateur.
Allié(s) = 4,5 / 5 Caitlin Snow (4 / 5) reste fidèle au poste et à elle-même malgré ses déboires pour le moins traumatisants (Perte de deux êtres chers, séquestration par un un tueur en série énamouré, rencontre avec son double malfaisant ... Il y en a qui ont fini sous antidépresseurs pour moins que ça!) et le nouveau Harrison Wells (5 / 5) est une réussite en tant que personnage moralement ambigu motivé par son désir de protéger sa fille et ses chamailleries avec Cisco sont savoureuses.
Entourage civil = 4,1 / 5 Les pères biologique (Henry Allen (5 / 5)) et adoptif (Joe West (5 / 5)) de Barry sont toujours aussi attachants tandis que son love interest Iris West (3,5 / 5) est un peu plus intéressante maintenant qu'elle connaît sa double identité. Quant aux nouveaux venus que les scénaristes positionnent comme de potentiels futurs Speedsters, à savoir Wally West (3,5 / 5) et l'ado rebelle et surdouée Jesse Wells (3,5 / 5), ils ont du potentiel et on est curieux de connaître leur évolution, même si le premier recycle le schéma de Roy Harper dans Arrow: un jeune un peu marginal et égoïste au départ qui décide de devenir une meilleure personne après avoir été secouru par le héros.
Personnages secondaires = 2,9 / 5 On n'échappe pas aux inévitables victimes du jour interchangeables et à des personnages honteusement sous-exploités (Floyd Lawton (2) est réduit à un running gag (Il est nul en tir alors que son double est un tireur d'élite, LOL!) avant d'être prestement occis, Tanya Lamden ne sert à rien alors qu'elle est la veuve du double du méchant du jour, Eric Larkin est sacrifié et son remplaçant, Scott Evans, qui avait pourtant du potentiel en tant que rédac'chef cynique convaincu que Flash est un imposteur n'apparaît que dans deux épisodes où il a une romance aussi forcée qu'aussitôt oubliée avec Iris), mais on a heureusement de bons personnages comme Francine West, l'immonde Lewis Snart, une Iris West (2) nettement plus badass que son double ou un Joe West (2) à la mort touchante. Même les love interests secondaires de Barry sont bien exploitées: Linda Park est très fun quand elle tente de se faire passer pour son double et Patty Spivot a un très bon arc avec sa vendetta contre l'assassin de son père.
Antagonistes principaux = 3,3 / 5 Bien qu'il fasse redite par rapport à Reverse-Flash (Un Speedster plus rapide que le héros et se faisant passer pour son ami et mentor) et que l'explication de son ubiquité ne tienne pas la route, Zoom est un ennemi efficace et terrifiant (Plus en costume qu'en civil pour ce dernier point).
Autres antagonistes = 3,4 / 5 Certains ennemis de la première saison ont droit à des développements qui les humanisent (Grodd, Captain Cold) voire leur offrent une possibilité de rédemption (Pied Piper). Quant aux nouveaux venus, si certains sont intéressants (Turtle, Tar Pit, Dr Light), voir excellents (Griffin Gray), beaucoup sont creux et oubliables faute de temps pour les développer (Atom Smasher, Geomancer) alors que certains avaient du potentiel que les scénaristes ne font que survoler avant de les supprimer trop tôt (Trajectory, Rupture). Le fait que beaucoup soient des doubles de "gentils" permet à leurs interprètes de montrer leurs talents d'acteurs en incarnant des personnages diamètralement opposés. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)
Décors = 5 / 5 Terre-2 est une réussite visuelle. Partant du principe que dans les comics, elle était la Terre des héros du Golden Age, les créatifs lui donnent un aspect rétro et art déco évoquant cette période allant de la fin des 30s à celle des 50s.
Technologie = 5 / 5 Les nombreuses machines et gadgets de Terre-1 continuent d'être crédibles et fonctionnels tandis que la technologie de Terre-2 joue la carte du rétro-futurisme, toujours en accord avec les comics du Golden Age.
Casting = 5 / 5 Grant Gustin continue d'être parfait en jeune super-héros positif.
Combats = 5 / 5 Désormais plus expérimenté, Flash triomphe de plus en plus souvent de ses ennemis sans aide, en exploitant les nombreuses possibilités que lui offrent ses pouvoirs et en en découvrant de nouvelles.
Effets spéciaux = 4,5 / 5 Même si on n'échappe pas à quelques ratés heureusement rares (La scène du sauvetage de Christina McGee est à peine digne d'une cinématique de jeu vidéo d'il y a 20 ans!), ils sont d'une excellente tenue et souvent bluffants.
Musiques = 5 / 5 Blake Neely est très inspiré sur cette saison, particulièrement pour le thème "à la Jaws" de Zoom qui renforce son côté prédateur menaçant.
Générique(s) = 3 / 5 Comme le veut la tradition des séries de l'Arrowverse, chaque épisode s'ouvre sur un monologue de Barry Allen présentant la série aux spectateurs: "My name is Barry Allen, and I am the fastest man alive. To the outside world, I'm an ordinary forensic scientist, but secretly, with the help of my friends at S.T.A.R. Labs, I fight crime and find other meta-humans like me. I hunted down the man who killed my mother but in doing so, I opened up our world to new threats and I am the only one fast enough to stop them. I am the Flash!" = "Mon nom est Barry Allen et je suis l'homme le plus rapide du monde. Pour le monde extérieur, je suis un simple légiste mais en secret, avec l'aide de mes amis à S.T.A.R. Labs, je combat le crime et rencontre d'autre méta-humains comme moi. J'ai traqué l'homme qui avait tué ma mère mais en faisant ça, j'ai ouvert notre monde à de nouvelles menaces et je suis le seul assez rapide pour les arrêter. Je suis Flash!" Le tout est illustré par des extraits de la série choisis avec pertinence, ceux montrant les méta-humains qu'il affronte ou auxquels il s'allie changeant à chaque épisode.
On a ensuite le début de l'épisode, suivi d'une séquence animée faisant apparaître et disparaître le titre entre deux éclairs.
Enfin, les logos de DC et de Warner qui apparaissent après les génériques de fin des séries de l'Arrowverse ont droit à des séquences animées qui, dans le cas de Flash, les font se déplacer à super-vitesse sur fond d'éclairs et de couleurs rouge et or rappelant celles du costume du héros.
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NOTE FINALE = 16,8 / 20 |