Année : 2014
Pays : USA
Catégorie(s) : Arrowverse, Policier, Super-héros.
Genre : The fastest man en version live.

Acheter la série : Amazon.



LA SÉRIE


Les deux premières saisons d'Arrow ayant rencontré le succès, ses auteurs peuvent sereinement commencer à développer son univers avec un spinoff consacré à un personnage introduit dans la saison 2, Barry Allen alias Flash. Et si le choix de consacrer une série télévisée à un personnage assez peu connu et vendeur comme Green Arrow pouvait surprendre, ce n'est pas le cas pour Flash qui, en plus d'avoir eu droit à une série télévisée dans les années 90 devenue culte malgré le fait que, trop coûteuse et incapable de lutter contre la concurrence des Simpsons, elle n'avait duré qu'une seule saison, est un super-héros à l'importance historique en tant qu'instigateur du Silver Age!


Et comme le héros travaille pour la police scientifique, c'est un instigateur investigateur.

En effet, si la première apparition de Superman en 1938 avait marqué le début du Golden Age et des super-héros en général, ceux-ci sont en perte de vitesse après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et seuls les trois grands (Superman, Batman et Wonder Woman) et quelques confrères mineurs comme Aquaman ou Green Arrow survivent tant bien que mal tandis que le public leur préfère les comics policiers, SF, horrifiques et même romantiques.


En d'autres termes, l'avenir des super-héros est, à l'époque, des plus flous.

Mais DC comics conserve l'espoir d'un renouveau du genre et en 1956, tente de ramener un de ses héros, Flash, dans le numéro 4 de Showcase, une revue anthologique qui lui sert de laboratoire pour tester des concepts avant d'en faire éventuellement des séries régulières. Seulement voilà: l'éditeur en charge du projet, Julius Schwartz, qui s'occupait déjà de la série originelle, déteste le personnage et, partant du principe que, de toute façon, la plupart des lecteurs seraient trop jeunes pour l'avoir connu, décide d'en profiter pour en faire quelqu'un de complètement différent à l'exception du nom de code et des pouvoirs, remplaçant le chercheur Jay Garrick par le chimiste de la police Barry Allen.


Une séquence directement inspirée d'une case de sa première aventure.


Sauf que dans le comics, Barry arrivait à tout rattraper avant la casse.

Et le succès est au rendez-vous! Après quelques aventures dans Showcase, Barry Allen obtient son propre titre en 1959 tandis que DC applique la même formule pour créer de nouvelles versions de super-héros classiques tels que Green Lantern (Désormais membre d'une police spatiale), Hawkman (Qui passe de réincarnation d'un prince égyptien à policier venu d'une autre planète) ou Atom (Qui n'est plus un pugiliste de 1m55 mais un scientifique miniature). Et avec toute une nouvelle génération de super-héros qui viennent s'ajouter à ceux qui n'ont jamais cessé leurs activités, DC peut les rassembler au sein d'une équipe, la Justice League of America, dont le succès est tel qu'un éditeur au bord de la faillite demande à un certain Stan Lee et à son confrère Jack Kirby d'en singer la formule, donnant naissance aux Fantastic Four qui poseront les bases de l'univers Marvel. Comme vous le voyez, même s'il n'est pas le premier super-héros du Silver Age de DC (cet honneur revient au Martian Manhunter qui n'aura pas autant de succès), Barry Allen a véritablement relancé le genre à la fin des années 50 et nul doute que sans lui, l'histoire des comics aurait été bien différente. Et justement, le point de départ de la première saison de sa nouvelle série live est que quelqu'un a essayé d'empêcher son existence.


Il suffit parfois d'un rien ...


... pour chambouler l'histoire.

Mais commençons par le commencement. Barry Allen est un membre de la police scientifique de Central City dont les retards permanents et les absences aussi nombreuses que leurs justifications sont bancales agacent profondément ses supérieurs malgré le soutien de son père adoptif, l'inspecteur Joe West.


OK, c'est quoi, ton excuse, cette fois, Barry?


Heu ... J'étais dans le coma?

Hé oui, père adoptif, car Barry a vécu un terrible drame: à l'âge de 11 ans, il a vu sa mère Nora se faire tuer par un homme en jaune se déplaçant à une vitesse surhumaine mais comme personne n'a cru à son histoire, la police préféra se rabattre sur le suspect le plus évident: son père Henry qui fut condamné à la prison à vie. C'est cette tragédie et sa volonté de prouver l'innocence de son père qui a poussé Barry a rejoindre la police scientifique et à s'intéresser à tout phénomène surnaturel, tel un Fox Mulder du XXIeme siècle, et comme ce dernier, son obsession lui vaut une réputation de farfelu un peu zinzin auprès de ses collègues.


La police n'avait déjà pas cru à un tueur manchot. Alors, un tueur super-rapide ...


Pas facile de faire un portrait robot du vrai meurtrier.


Qui se cache derrière son costume?

Son existence connaît un autre changement majeur quand un accélérateur de particules conçu par S.T.A.R. Labs, un centre de recherche dirigé par l'éminent scientifique Harrison Wells, explose peu après son activation, libérant à travers la ville une vague de matière noire qui, entre autres effets, fait s'abattre la foudre sur Barry Allen alors qu'il se trouve dans son laboratoire, le faisant tomber sur ses étagères remplies de produits chimiques et dans un coma de plusieurs mois, ce qui est une adaptation à la fois fidèle et plus crédible de ses origines dans les comics où, après s'être pris la foudre et une douche de produits chimiques, il se relevait aussitôt et reprenait ses activités comme si de rien n'était au lieu de consulter un médecin au cas où.


Pas au point, leur accélérateur de particules.


La vie de Barry va changer en un éclair.

L'hôpital de la ville n'étant pas équipé pour traiter son cas pour le moins spécial, Barry est confié à Harrison Wells et aux deux seuls employés de S.T.A.R. Labs qui lui sont resté fidèles après l'accident: Cisco Ramon, un inventeur de génie doublé d'un geek cinéphile, et Caitlin Snow, une doctoresse marquée par la disparition de son fiancé Ronnie Raymond, présumé mort lors de l'explosion de l'accélérateur qui a également privé Wells de l'usage de ses jambes.


La tête et les jambes.


Caitlin est l'infirmière de service ...


... et Cisco, l'inventeur de service.

À sa sortie du coma, Barry découvre que certaines choses ont changé entretemps. Déjà, Iris West, sa sœur adoptive dont il secrètement amoureux depuis l'enfance, file désormais le parfait amour avec un collègue de son père, l'inspecteur Eddie Thawne.


Même adoptifs, les frères et sœurs, ça ne peut s'empêcher de se bagarrer.


La belle et le bellâtre.

Et surtout, il peut désormais se déplacer à une vitesse surhumaine que Wells, Cisco et Caitlin lui apprennent à maîtriser.


Il faudra un peu retravailler le costume.


Voilà, c'est mieux.

Mais Barry n'est pas la seule personne que la vague de matière noire a doté de super-pouvoirs, c'est le cas de plusieurs autres individus surnommés les méta-humains. Certains d'entre eux vivent leur nouvelle condition comme une malédiction, tels l'explosive Plastique ou Ronnie Raymond qui a survécu à l'explosion de l'accélérateur en fusionnant avec Martin Stein, un physicien qui passait dans le coin, pour devenir l'incendiaire Firestorm.


Cette méta-humaine s'autodétruira dans 3, 2, 1 ...


Zéro!


Ronnie a survécu à l'explosion de l'accélérateur, mais il a eu chaud!

Mais la plupart sont des criminels utilisant leurs nouveaux pouvoirs pour accomplir leurs méfaits. Comprenant que la police est impuissante contre eux, Barry décide d'utiliser ses nouvelles capacités pour les combattre et les emprisonner dans l'accélérateur de S.T.A.R. Labs reconverti en prison hi-tech, ce qui amène Iris à créer un blog consacré à ses exploits dans l'espoir d'aider Barry dans sa croisade pour prouver que le surnaturel existe, sans se douter qu'il ne fait qu'un avec le justicier super-rapide qu'elle baptise Streak, puis Flash.


On commence en consacrant un blog à un super-héros ...


... et on se retrouve engagée par un prestigieux journal.

Et donc, là où Arrow privilégiait le réalisme et les adversaires normaux ou, à la rigueur, aux capacités physiques augmentées par une drogue expérimentale, Flash multiplie les ennemis à super-pouvoirs. Et de ce côté-là, sa version comics disposant d'une des galeries de vilains les plus fournies et célèbres avec celles de Batman et de Spider-Man, la série n'a que l'embarras du choix et pioche autant parmi ses ennemis classiques (Captain Cold, Heat Wave, Pied Piper, Grodd) que récents (Peek-a-boo, Girder) dont les capacités ont toujours droit à des explications pseudo-scientifiques de la part de Wells, Cisco et Caitlin. Il faut dire que, le personnage ayant été créé dans le sillage de la cabale anti-comics des 50s qui leur reprochait, entre autres, d'être peu éducatifs, Flash a toujours été un comics très "scientifique" qui explicitait le fonctionnement des pouvoirs de ses personnages (De manière souvent fantaisiste, il faut bien l'admettre) et comportait même des pages éducatives en supplément.


La banque est victime d'un micro-climat.


Un méta-humain aux muscles d'acier.


L'attaque des clones.


Gare au gorille!


Sœur Peek-a-boo, ne vois-tu rien venir?


Bob Levesque est un criminel tellement recherché qu'il est mentionné deux fois dans les fichiers de la police.

Cette adaptation live fait cependant une petite concession à la vraisemblance en donnant à la quasi-totalité des antagonistes une origine commune qui les a transformés en méta-humains alors que leurs équivalents comics devaient le plus souvent leurs pouvoirs à une technologie qu'ils avaient inventée ou volée. Évidemment, si ça pouvait passer à une époque où les histoires étaient assez naïves et le public visé relativement jeune, les spectateurs d'aujourd'hui auraient du mal à ne pas s'étonner qu'autant de criminels aient les compétences nécessaires pour développer une technologie supérieure tout en étant trop bêtes pour réaliser qu'ils gagneraient plus d'argent en brevetant leurs inventions au lieu de les utiliser pour dévaliser des banques, d'autant plus que ça leur éviterait de recevoir des baffes à super-vitesse.


C'est pour la même raison que Captain Cold et Heat Wave volent leurs armes à S.T.A.R. Labs au lieu de les fabriquer eux-mêmes.


Tony Todd ne rejoint le casting que dans la saison 2 et on a déjà droit à un remake de Candyman?


Bees, my God.

Mais le pire ennemi de Flash pourrait bien être la personne à qui il fait le plus confiance. En effet, dès le pilote, la série met en place un gimmick: la conclusion de chaque épisode est suivie d'une courte séquence suggérant qu'Harrison Wells n'est pas ce qu'il semble être. On découvre ainsi, au fil de ces séquences, qu'il n'est pas du tout paralysé, qu'il a accès aux journaux de 2024, qu'il a sciemment provoqué l'explosion du réacteur et qu'il n'hésite pas à tuer froidement ceux qui pourraient menacer Barry. Pire: à la fin de l'épisode où Flash est confronté pour la première fois au meurtrier de sa mère, Reverse-Flash, la séquence post-fin nous révèle que ce dernier n'est autre que Wells! D'ailleurs, croyez-le ou non, mais il est tellement crédible et attachant en mentor du héros que, même après cette scène, beaucoup de spectateurs étaient convaincus qu'il s'agissait d'une fausse piste!


Ils croient Wells paralysé.


Mais en réalité, il les fait marcher.

Par la suite, on finit par apprendre que Wells est en réalité Eobard Thawne, un descendant du petit ami d'Iris et un super-vilain sévissant dans le futur où Flash s'oppose régulièrement à lui. Ayant découvert la véritable identité de son ennemi juré, Eobard a remonté le temps pour le tuer alors qu'il n'est qu'un enfant mais il fut suivi par Flash qui s'empressa de mettre sa version jeune à l'abri. Furieux, Eobard tua sa mère à la place, espérant que le traumatisme l'empêcherait de devenir un super-héros; mais il a ensuite découvert que son voyage dans le temps avait épuisé ses pouvoirs qu'il ne retrouve que ponctuellement, et que son seul moyen de regagner son époque d'origine était de créer lui-même Flash en tuant et en prenant l'apparence du vrai Wells avant de déclencher plus tôt que prévu l'accident qui lui donne sa super-vitesse.


Le vrai Wells n'a pas fait de vieux os.

Autrement dit, l'histoire que l'on suit n'est pas celle du Flash original mais une version modifiée par le voyage temporel d'un de ses ennemis qui, ironie suprême, est non-seulement obligé de créer sa Némésis après avoir réussi à empêcher son existence mais qui, à force de jouer les mentors et les pères de substitution, finit par se prendre au jeu et s'attacher à son pire ennemi au point de lui proposer un marché des plus tentants: la possibilité d'empêcher le meurtre de sa mère s'il l'aide à regagner son époque.


Flash voyage dans le temps, mais arrivera-t-il à temps?


Retour vers le futur.

Les plus érudits d'entre vous l'auront peut-être remarqué, cette version live de Flash mélange plusieurs incarnations du personnage. Ainsi, s'il a le nom et la profession de Barry Allen, le Flash du Silver Age, son physique et sa personnalité le font plutôt ressembler à Wally West, son partenaire juvénile qui avait repris son identité costumée à sa mort en 1985, tandis que le meurtre de sa mère par Thawne et la condamnation de son père est un retcon apporté par Geoff Johns après avoir ramené Barry Allen à la vie en 2008. Mais on retrouve aussi des éléments de la série de 1990, notamment au niveau du casting: le père de Barry est incarné par John Wesley Shipp, l'ancien interprète de Flash, tandis qu'Amanda Pays et Mark Hamill reprennent les rôles de Christina McGee et du Trickster.


Ils réutilisent même une photo de la série pour montrer McGee jeune.


Même chose pour le Trickster.


Luke Skywalker est passé du côté obscur de la farce.


La team Orgueil & Padawans approuve ce calembour.


Ah, celle-là, il fallait s'y attendre.


Des paquets cadeaux explosifs?


Il faudra vérifier l'alibi du Schtroumpf farceur.


La super-bombe du Trickster est dans cette caisse.


Ou pas.


Référence plus subtile, le maire Anthony Bellows, qui apparaît dans le même épisode que le Trickster, n'est autre qu'un policier de la série de 1990!

Et évidemment, la série multiplie les clins d'œil et les œufs de Pâques à destination des fans de DC comics. Les plus évidents sont bien sûr le tapis de course sur lequel s'entraîne Barry et l'anneau dans lequel Reverse-Flash range son costume, identique à celui dans lequel le Flash des comics cache le sien; mais ce ne sont pas les seuls et quand Wells énumère les personnes mortes lors de l'explosion de l'accélérateur, le lecteur assidu reconnaît les noms civils de super-héros DC et ne serait donc pas surpris de les voir un jour revenir en mode méta-humains.


Références à Blue Devil et à Elasti-Girl de la Doom Patrol, deux super-héros liés au monde du cinéma.


Référence à deux héros de séries westerns de DC comics qui sont également une des nombreuses réincarnations de Hawkman et Hawkgirl.

Enfin, la série n'oublie pas qu'elle se déroule dans le même univers qu'Arrow et il n'est pas rare que ses personnages viennent jouer les guests le temps d'un épisode, le point culminant étant le crossover dans lequel Arrow et Flash font équipe pour affronter Rainbow Raider à Central City (Épisode 8 de la saison 1 de Flash), puis Captain Boomerang à Starling City (Épisode 8 de la saison 3 d'Arrow).


Regardez! Dans le ciel! C'est un oiseau! C'est un avion!


C'est un guest!


Arrow profite du crossover pour entraîner Barry ...


... avec des méthodes qui ne manquent pas de piquant.


Ayant eu une romance avec Barry dans la saison 2 d'Arrow, Felicity Smoak a évidemment droit à plusieurs apparitions.


Alerte fanservice! Alerte fanservice!


Fan de Black Canary, Cisco profite d'un voyage à Starling City pour négocier une photo souvenir.


Les vilains ne sont pas oubliés et Clock King profite d'un passage à Central City pour prendre le commissariat en otage.



BILAN


Concept = 4 / 5
Se démarquant de son aîné, le réaliste et terre-à-terre Arrow, Flash est une série ouvertement super-héroïque dont la première saison est consacrée aux premiers pas d'un super-héros novice dans un monde qui découvre l'existence d'individus à super-pouvoirs. La science y tient une place importante avec des pouvoirs expliqués scientifiquement et une intrigue principale à base de voyage dans le temps et de paradoxes temporels.



Scénario (Intrigue principale) = 5 / 5
Une excellente intrigue riche en révélations et en émotions sur fond d'enquête policière, de voyage dans le temps et de paradoxes temporels.



Scénario (Épisodes) = 3,9 / 5
Plutôt efficaces, ils reposent sur la formule du "super-vilain de la semaine" que Flash doit vaincre en trouvant de nouvelles applications de ses pouvoirs, tout en développant une intrigue fil rouge. (Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Humour = 4 / 5
Flash se voulant plus fun qu'Arrow, l'humour y tient une place importante sans jamais gâcher les séquences tendues ou dramatiques, grâce au personnage de Cisco, aux dialogues savoureux et même à l'utilisation des pouvoirs de Barry qui sont parfois source de gaffes et/ou de situations cocasses.



Héros = 4 / 5
En mélangeant plusieurs incarnations de l'éclair écarlate (Wally West et les Barry Allen pré- et post-Crisis), les auteurs créent un super-héros novice attachant dont l'inexpérience, l'idéalisme et la naïveté offrent un parfait contrepoids au cynique et endurci Arrow. Toutefois, si sa naïveté et son inexpérience contribuent à son charme, elles font qu'il prend souvent de mauvaises décisions et semble incapable de vaincre un adversaire sans l'aide du personnel de S.T.A.R. Labs.



Costume = 3,5 / 5
Bien qu'il représente une bonne transposition live et pratique du costume des comics, il est gâché par sa teinte trop sombre et un mélange de textures différentes dont on ne voit pas l'utilité. Heureusement, les quelques apparitions du Flash de 2024 suggèrent qu'il est destiné à subir des retouches dans les saisons à venir.



Pouvoirs et points faibles = 4 / 5
Flash est un super-héros novice qui doit encore apprendre à maîtriser ses pouvoirs dont il découvre régulièrement de nouvelles et spectaculaires applications.



Autre(s) super-héros = 3,3 / 5
Cette première saison introduit Firestorm dont les origines sont modernisées et désormais liées à celles de Flash. Malheureusement, il n'utilise pas encore son pouvoir le plus célèbre (Transmuter la matière) et se contente de voler et de lancer des flammes.



Allié(s) = 4,5 / 5
Flash possède des alliés efficaces et attachants avec Cisco Ramon (5 / 5) et Caitlin Snow (4 / 5), même si la nature réservée de cette dernière la rend plus effacée que son collègue bavard et expansif.



Entourage civil = 4,2 / 5
Flash a de très bonnes interactions avec son père adoptif Joe West (5 / 5) et avec son père biologique Henry Allen (5 / 5) dont les scènes les réunissant sont toujours émouvantes et dont les auteurs ont eu l'excellente idée de confier le rôle à l'interprète du Flash de 1990. Iris West (3,5 / 5) a beau jouer le rôle du love interest trop cruche pour réaliser que le héros est amoureux d'elle, elle a quand même droit à un arc qui la fait passer de serveuse blogueuse à journaliste devant faire ses preuves et les rares fois où elle se retrouve dans une position de demoiselle en détresse lui donnent l'occasion de prouver qu'elle sait se défendre. De même, on pourrait craindre qu'Eddie Thawne (4,5 / 5) se résume à un simple rival amoureux du héros mais il a droit à un excellent arc se concluant par un noble sacrifice. Enfin, David Singh (3 / 5) est un sympathique archétype de supérieur bourru mais attentionné.



Personnages secondaires = 2,9 / 5
Beaucoup ne sont là que pour servir de victimes du jour à peine développées (Lindsay Kang, Bill Carlisle, les Darbinyan, les Santini) ou de références à l'adresse des lecteurs de DC comics (Dexter Myles, Oswald Loomis), quand ce ne sont pas des personnages fonctions sur lesquels on ne sait pas grand-chose (Rob se résume au fiancé de David Singh) et les plus intéressants sont ceux liés aux personnages réguliers (Dante Ramon, Clarissa Stein, Tess Morgan). Parmi les bonnes surprises, on notera Christina McGee qui permet de ramener l'interprète originale du personnage, le boyfriend manipulateur Clay Parker et Wade Eiling, parfait exemple de militaire sans scrupule qu'on adore détester. On est parfois surpris de voir des personnages n'apparaître que dans un épisode alors que leurs scènes donnaient l'impression qu'ils étaient prévus pour être semi-réguliers (Fred Chyre, Sherrry, Simon Stagg).



Antagonistes principaux = 5 / 5
Miroir négatif du héros auprès de qui il joue le double rôle ambigu de pire ennemi et de mentor par obligation, parfaitement incarné par Tom Cavanagh, Reverse-Flash est une réussite.



Autres antagonistes = 3,2 / 5
La série pioche parmi les adversaires classiques (Captain Cold, Heat Wave, Pied Piper, Grodd) et récents (Peek-a-boo, Girder) de Flash et de Firestorm (Multiplex, Plastique) et parfois parmi ceux d'autres super-héros (Bug-Eyed Bandit, Mist). Si on n'échappe pas à quelques ennemis assez vides (Clyde Mardon, Golden Glider, Rainbow Raider), la plupart ont de bonnes origines et motivations et possèdent des pouvoirs en mesure de mettre le héros en danger ou de contrecarrer les siens. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. Les moyennes sont arrondies à la décimale la plus proche.)



Décors = 4 / 5
Avec S.T.A.R. Labs, Flash a droit à un quartier général à l'aspect original, tandis que la série multiplie les décors emblématiques récurrents (CC Jitters, Central City Picture News, le commissariat) avec parfois de petits détails sympas comme le bas relief du commissariat où on peut voir les équivalents "dieux grecs" de Flash et Arrow.



Technologie = 4 / 5
Flash étant une série où la science tient une place prépondérante, on n'est pas surpris d'y trouver de nombreuses machines futuristes à l'aspect crédible et fonctionnel.



Casting = 5 / 5
Grant Gustin est parfait en super-héros juvénile naïf et idéaliste.



Combats = 3,5 / 5
Même si on n'échappe pas aux soucis de montage et de luminosité déjà présents sur Arrow, les affrontements sont variés et spectaculaires grâce aux super-pouvoirs utilisés, malgré une formule un peu trop répétitive: Flash perd son premier combat, puis est mis en difficulté lors du suivant qu'il remporte grâce à un gadget ou une stratégie mis au point par S.T.A.R. Labs.



Effets spéciaux = 4,5 / 5
On remarque parfois le côté CGI de certains personnages mais c'est très rare et la plupart du temps, on est incapable de distinguer les éléments en images de synthèse de ceux en dur.



Musiques = 4 / 5
Déjà à l'œuvre sur Arrow, Blake Neely est nettement plus inspiré avec Flash pour qui il compose des thèmes héroïques retranscrivant parfaitement la sensation de vitesse, ainsi que d'efficaces morceaux au piano pour les séquences émotions.



Générique(s) = 3 / 5
Comme pour Arrow, la série s'ouvre sur un montage d'extraits de la série accompagné d'un monologue du personnage principal qui présente le concept de la saison: "My name is Barry Allen, and I am the fastest man alive. When I was a child, I saw my mother killed by something impossible. My father went to prison for her murder. Then an accident made me the impossible. To the outside world, I'm an ordinary forensic scientist but secretly, I use my speed to fight crime and find others like me. And one day, I'll find who killed my mother and get justice for my father. I am the Flash." = "Mon nom est Barry Allen, et je suis l'homme le plus rapide du monde. Quand j'étais enfant, j'ai vu ma mère tuée par quelque chose d'impossible. Mon père fut envoyé en prison pour son meurtre. Et puis, un accident fit de moi l'impossible. Pour le monde extérieur, je suis un simple légiste mais en secret, j'utilise ma vitesse pour combattre le crime et trouver d'autres comme moi. Et un jour, je trouverai qui a tué ma mère et obtiendrai justice pour mon père. Je suis Flash." Le montage est plutôt réussi avec des extraits qui correspondent parfaitement à la narration et le passage illustrant les combats opposant Flash aux méta-humains qui change à chaque épisode pour apporter un peu de variation.


On a ensuite le début de l'épisode, suivi d'une séquence animée faisant apparaître et disparaître le titre entre deux éclairs.


Enfin, les logos de DC et de Warner qui apparaissent après les génériques de fin des séries de l'Arrowverse ont désormais droit à des séquences animées qui, dans le cas de Flash, les font se déplacer à super-vitesse sur fond d'éclairs et de couleurs rouge et or rappelant celles du costume du héros.




NOTE FINALE = 15,9 / 20