Année : 1977
Studio(s) : Sunrise
Créateur(s) : Yoshiyuki Tomino (富野 由悠季), Suzuki Yoshitake (鈴木 良武)
Genre(s) : Anime, Super Robot, Muteki
Sous-genre : Evangelion avec 18 ans d'avance.
Thème(s) : Invasion extraterrestre,

Série disponible sur : Amazon, Cdjapan, Yesasia, Zenmarket.
Intermédiaires : Buyee, Celga.

Introduction :

Evangelion est souvent cité comme étant la première déconstruction du genre Super Robot. Pourtant, aussi révolutionnaire fut-elle, ce n'était pas la première série à se livrer à cet exercice de style, cet honneur revenant à Zambot 3, un anime de 1977.


Comment? La chronique vient de débuter et tu n'es pas encore habillé?

Partie 1 - Les rescapés de Biar (Épisodes 1-9)

Nous y suivons Kappei Jin, un voyou frimeur et irresponsable d'une douzaine d'années qui, accompagné de son chien Chiyonishiki, fait les 400 coups avec sa moto quand il ne se mesure pas à la bande de son rival Shingo Kôzuki pour impressionner Aki et Michi, ses jeunes admiratrices surnommées Busu Pair (Paire de Moches) en raison de leurs physiques relativement éloignés des canons de beauté conventionnels.


Kappei Jin, la racaille des années 70.


Ce duel contre Shingo fera couler beaucoup d'ancres.


Chiyonishiki, un cabot un peu cabot.


Une très courte scène révèle qu'il serait en réalité un robot; mais ce ne sera plus jamais évoqué ensuite.


Quand on voit la "Paire de Moches", on est en droit de se demander à quoi ressemblent les prix de beauté dans cet univers.


Je t'y prends, voyeur!

Son existence insouciante prend fin quand un mystérieux robot géant, Domira, attaque la ville et que sa famille lui demande de le combattre aux commandes de Zambird, un jet biplace se transformant en un robot appelé Zambo Ace. À sa grande surprise, Kappei se rend compte qu'il sait déjà parfaitement piloter ce mecha.


Zambird, un drôle d'oiseau.


Zambo Ace, un as du tir.


On notera un effort de réalisme avec la nécessité de recharger régulièrement son arme.


Entre deux combats, il se charge des commissions.


Attendez? C'est le chien, le copilote?


Sans compter que la séquence de décollage donne l'impression qu'il ne s'est pas retrouvé à bord de son plein gré.

Kappei apprend ensuite que ses dons de pilote sont le résultat d'une formation sous hypnose et que sa famille, ainsi que leurs amis les Kamie et les Kamikita, sont les descendants d'extraterrestres réfugiés sur Terre après la destruction de leur planète par Gaizokk, la même armée extraterrestre qui a envoyé Domira et qui est dirigée Killerza Butcher, un chef de guerre obèse, vaniteux et rigolard qui ne peut s'empêcher de faire le pitre entre deux offensives, quand ce n'est pas pendant les offensives elles-mêmes. Ne vous fiez cependant pas à son côté burlesque: c'est un monstre sanguinaire capable de lancer une attaque meurtrière juste pour fêter son anniversaire.


Ben quoi? On peut être un criminel de guerre et se soucier de sa ligne.


Que vous êtes joli, que vous me semblez beau.


Une certaine Charlotte Corday demande à vous voir. Je la fait entrer?


Gizzer, Buleter et Zbder, ses trois lieutenants interchangeables.


On a du mal à prendre la menace de Gaizokk au sérieux à cause des oreilles tombantes de ses membres.


Tu veux entendre ce qu'elles te disent, mes oreilles?


Un peu de fond de teint pour se fondre parmi les Terriens.


Bandock, leur base volante, est inspirée des dogû, ces fameuses statuettes préhistoriques japonaises.

Les Jin, les Kamie et les Kamikita, réunis sous le nom de Jin Family (Leurs trois patronymes contiennent le kanji 神 (Dieu) qui se prononce Jin ou Kami), entreprennent donc de protéger la Terre contre les monstrueux Mecha Boosts envoyés par Gaizokk et que Kappei affronte aux côtés d'Uchûta Kamie qui conduit le char d'assaut Zambull et de Keiko Kamikita qui pilote l'avion de guet Zambase.


La team pilotes.


La team gosses énervants.


Nous aussi, on veut participer à l'effort de guerre.


Hanae Jin, la maman de Kappei, sait se faire obéir.


12 ans après la fin de la série, le patriarche Heizaemon Kamikita (dont je dois à chaque fois vérifier l'orthographe du prénom avant de l'écrire) cachetonnera dans le nanar coréen Capitaine Cosmos. Dures, dures, les fins de carrières des personnages d'anime!

Par la suite, les pilotes juvéniles découvrent que leurs trois mechas peuvent se combiner pour former le robot Zambot 3. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce chiffre lui colle à la peau: il fait sa première apparition dans l'épisode 3, est constitué de 3 mechas, possède 3 pilotes (Même si Kappei fait le gros du boulot et qu'ils sont parfois accompagnés de Chiyonishiki) et son arme principale est en fait 3 armes en une puisqu'il s'agit de deux sai (Une dague à 3 pointes. Décidemment!) se combinant pour former une épée ou un double trident. Ah, et histoire d'en rajouter une couche, King Biar, le vaisseau base de la Jin Family est également formé de 3 éléments séparables, occupé chacun par une des trois familles.


Vous dansez, mademoiselle?


Regardez moi dans les yeux.

Présenté comme ça, Zambot 3 ressemble à une série de Super Robot des plus classiques mais c'est pour mieux se distinguer par son traitement du genre, à commencer par son personnage principal. En effet, Kappei Jin a beau être le principal protagoniste (Uchûta et Keiko sont très en retrait et n'ont chacun droit qu'à un seul épisode centré sur eux), il n'est que moyennement sympathique dans les premiers épisodes. Débutant comme un personnage arrogant, frimeur et irresponsable connaissant des moments d'égoïsme où il est tenté de renoncer à sa mission, il évolue progressivement vers un authentique héros, mûrissant au fil des épreuves et tragédies qu'il traverse.


Il est temps de retourner la situation!


Pas trop, ou on va choper un torticolis.

Et les tragédies, ce n'est pas ce qui manque dans cette série qui met en avant les conséquences des combats, aussi bien les victimes civiles que les destructions urbaines. Car quand Zambot 3 affronte un Mecha Boost, les dégâts ne se limitent pas à quelques bâtiments dont on ne parle plus ensuite, comme s'ils étaient miraculeusement reconstruits entre deux épisodes. Ici, se sont des villes entières qui sont rasées, obligeant les survivants à évacuer vers des camps de fortune ou une autre cité, en espérant qu'elle sera épargnée durant la bataille suivante (Spoiler: Elle ne l'est pas).


Zambo Ace a sauvé la ville ... heu, je veux dire ses habitants ... heu, enfin, bon, c'est l'intention qui compte, hein!


Ah, non, hein, laissez Paris tranquille!

Rien d'étonnant donc à ce que l'opinion publique se retourne rapidement contre la Jin Family, les rendant autant sinon plus responsables des dommages collatéraux que leurs adversaires et les accusant même d'être la cause de leurs attaques. Kappei voit ainsi ses amis se détourner de lui, particulièrement Shingo dont les parents et la sœur sont portés disparus et présumés morts après une des batailles. L'adolescent tentera même à deux reprises de neutraliser la Jin Family, d'abord en prenant le père de Kappei en otage, puis en s'introduisant avec sa bande dans King Biar afin de le détruire de l'intérieur, quitte à tirer sur ceux qui se mettent en travers de sa route. Heureusement, les parents de Kappei parviennent à chaque fois à le raisonner et, honteux de sa conduite, il quitte la ville avec ses camarades pour aider les sinistrés.


Il est très gentil, en fait. C'est juste qu'il a ses mauvais jours.


Sa bande se compose de Yamada, Hayashi, Hamamoto ...


... et Kenta Iwamoto, quelque peu handicapé par une bouche située sur le côté de la tête.


Peut-être qu'avec un bon chirurgien esthétique?

Partie 2 - Amélioration de l'image (Épisodes 10-15)

L'image publique de la Jin Family va heureusement s'améliorer à partir du double épisode 10-11, dans lequel Bandock s'installe temporairement sur Terre. Une délégation décide d'en profiter pour rencontrer Killerza Butcher et négocier la paix avec lui ... et leur interlocuteur s'empresse de les capturer et de les utiliser comme cibles pour s'entraîner au tir à l'arc!


Son nom aurait dû leur mettre la puce à l'oreille; malheureusement, ils ont tous fait Allemand en première langue.

Le seul à en réchapper est le vice-premier ministre Nozaki, en grande partie grâce à l'aide de Kappei et ses camarades. Cette mésaventure l'ayant convaincu qu'il était impossible de négocier avec Gaizokk et que la Jin Family représentait la seule chance de la Terre contre eux, nos héros bénéficient désormais de l'appui du gouvernement et de l'armée.


C'est également dans ce double épisode que les spectateurs découvrent que le véritable leader de Gaizokk n'est pas Killerza Butcher mais une mystérieuse entité également nommée Gaizokk.


Quelqu'un a des questions?


Une seule: comment on fait pour savoir si on parle de Gaizokk l'armée ou de Gaizokk le leader?


Heu ... Et si on se faisait une petite belote?

Cette tendance à l'amélioration des relations publiques de nos héros se poursuit dans les épisodes suivants: le 12 voit Keiko se réconcilier avec ses amis d'enfance qui lui reprochaient la mort de leurs familles, dans le 14, Kappei fait de même avec Aki et dans le 13, lui et Shingo aident le jeune Chiiko à surmonter son mutisme et sa phobie des robots dus au traumatisme causé par la mort de ses parents lors d'une attaque de Gaizokk.


Dans la série "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?" Kappei utilise Zambo Ace pour attraper des sauterelles destinées à la collection d'insectes de Chiiko.

Partie 3 - Les bombes humaines (Épisodes 16-20)

Mais ces moments de joie ne sont qu'une brève bouffée d'oxygène avant d'attaquer l'arc le plus sombre de la série, dans lequel Gaizokk met en branle le plan le plus abominable d'une carrière pourtant faste en la matière: utiliser de faux camps de réfugiés pour transformer des innocents en bombes à retardement sans qu'ils le sachent. L'épisode 17 se conclue d'ailleurs sur une scène particulièrement poignante: après avoir libéré un des camps et identifié les prisonniers transformés en bombes humaines, la Jin Family constate qu'il est impossible de les désamorcer et les malheureux n'ont pas d'autre solution que de se regrouper dans un endroit isolé afin que leur mort fasse le moins de victimes possibles.


Seul moyen d'identifier les bombes humaines: la marque en forme d'étoile sur leur dos.


Pour entrer, il faut donc montrer patte blanche et son dos.

Vous vous en doutez, cet arc est particulièrement riche en victimes innocentes; mais n'allez pas croire que cela ne concerne que des red shirts anonymes: plusieurs semi-récurrents y trouvent la mort, dont la malheureuse Aki qu'on croyait protégée par son statut de love interest du héros.


Hein!? Mais j'ai pas signé pour être la Gwen Stacy de service, moi!

Partie 4 - Amère victoire (Épisodes 21-23)

Parmi les rescapés figurent Shingo et Michi qui, bien qu'emprisonnés à bord de Bandock pour y subir la terrible transformation, parviennent à s'enfuir avec plusieurs compagnons d'infortune. Leur captivité aura d'ailleurs permis à Shingo de découvrir l'existence du vrai leader de Gaizokk et d'étudier leur base de l'intérieur, fournissant ainsi à la Jin Family des informations leur permettant de lancer King Biar à l'assaut de la forteresse volante pour une ultime bataille dans l'espace.


Quelle angoisse!

Ce combat final ne se fera hélas pas sans de lourds pertes et chacun des trois épisodes est marqué par le sacrifice héroïque d'un des composants de King Biar avec son équipage. Uchûta, Keiko et Chiyonishiki périssent également au combat, laissant Kappei et Zambo Ace seuls face au leader de Gaizokk qui se révèle être un ordinateur dont l'objectif est ... de maintenir la paix dans l'univers en détruisant toutes les planètes potentiellement belliqueuses!


Chef! Dans l'affaire des 5 kilos d'héroïne ...


... On vient de trouver le cerveau!


Un des boss de fin nous gratifie d'une tronche collector avant d'exploser.

De façon aussi prévisible que le scénario de Le Diable S'Habille en Prada, une série à la conclusion aussi sombre et qui prenait systématiquement le contre-pied des attentes du public fut très mal reçue par les spectateurs de l'époque, d'où son très faible nombre d'épisodes et un retour à une formule plus classique pour son successeur Daitarn 3. Elle sera heureusement réhabilitée avec le temps et est aujourd'hui saluée pour son côté novateur et avant-gardiste. Elle aura finalement connu le même parcours que ses protagonistes: incomprise et mal-aimée à ses débuts avant d'être finalement reconnue et appréciée à sa juste valeur.


La fin est tellement triste que même le robot pleure.

Sa noirceur n'est cependant pas la seule cause du rejet initial de la série, car elle souffrait également de nombreux problèmes de graphisme et d'animation. Il faut dire que Sunrise était alors un studio encore jeune qui ne disposait que d'une équipe réduite et, chose impensable aujourd'hui, n'avait aucun directeur d'animation, nous faisant assister à un festival de dessins bâclés, d'animations minimalistes (Dans certains cas, on se contente de déplacer la caméra sur un dessin fixe) et de faux raccords.


Quel souci du détail dans cette scène de foule!


Que vient faire un samouraï dans cette scène?


Un grand classique de l'animation des 70s: la foule de clones.


Ce n'est pas évident sur une capture d'écran, mais ces personnages sont parfaitement immobiles pendant que le décor défile derrière eux.


Lors d'un combat, Zambo Ace perd un bras ...


... qui repousse sur certains plans.



Le sas de Zambull change d'aspect selon que l'appareil sort ou rentre.


La moto de Kappei ...


... change de couleur pendant les sauts.



Umee Jin et Keiko se téléportent lors de ce champ-contrechamp.


Aki n'était pas disponible pour tourner cette scène et est donc remplacée par sa sœur jumelle brune.


Durant le tournage de cette scène périlleuse ...


... Hamamoto se fait remplacer par sa doublure Hayashi.


Lequel réalise trop tard qu'il a oublié de mettre sa coquille.

Terminons avec une dernière particularité de la série dont je ne vous ai pas parlé: les apparitions fréquentes et souvent aléatoires de pieuvres dans de nombreuses scènes, au point que je suppose qu'il s'agit d'une référence que je n'ai pas identifiée.


La preuve par les pieuvres.

Bilan :

Concept = 4 / 5
Derrière une formule classique de robot géant protégeant la Terre d'une invasion extraterrestre, Zambot 3 innove en insistant sur les conséquences des combats sur les populations civiles et en nous montrant comment celles-ci réagiraient réellement en pareille situation.


Scénario (Intrigue globale) = 4 / 5
La série raconte de manière fluide et cohérente l'évolution du personnage de Kappei Jin et des relations de la Jin Family avec l'opinion publique. Les deux derniers arcs, particulièrement riches en morts de personnages récurrents et semi-récurrents, sont particulièrement poignants.


Scénario (Épisodes) ≈ 4,3 / 5
Se concentrant autant, sinon plus, sur les conséquences des combats que sur les combats eux-mêmes, les épisodes sont très réussis dans l'ensemble. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)


Héros = 4 / 5
Débutant comme un protagoniste peu sympathique mais dont la personnalité frimeuse et irresponsable est cohérente avec son âge, Kappei Jin mûrit et évolue au fil des tragédies qu'il traverse pour devenir un véritable héros.


Autre(s) pilote(s) = 1,5 / 5
À trop se concentrer sur Kappei Jin, les scénaristes négligent ses équipiers, Uchûta Kamie et Keiko Kamikita, qui sont peu développés et n'ont chacun droit qu'à un seul épisode qui leur est consacré (Et encore, celui sur Uchûta est surtout centré sur sa famille).


Tenue(s) de pilotage = 3,5 / 5
Les auteurs arrivent à doter les héros de tenues de pilotage que leur côté uniforme n'empêche pas d'avoir chacune ses propres couleurs et personnalité.


Allié(s) ≈ 2,3 / 5
La Jin Family comporte beaucoup trop de personnage et la série préfère se focaliser sur Heizaemon Kamikita et la famille Jin, au point de négliger les Kamie et les Kamikita, Kiiro Kamie et Yumiko Kamikita étant particulièrement effacées. Quant à Chiyonishiki, pourquoi évoquer brièvement sa nature de robot si c'est pour ne plus du tout en parler ensuite?


Personnage(s) régulier(s) ≈ 2,8 / 5
Là-encore, le nombre trop élevé de personnages récurrents et semi-récurrents nuit à leur développement, Aki et Michi sont attachantes et Shingo Kôzuki est le meilleur personnage de la série, voyou au grand cœur débutant comme un deutéragoniste hostile aux héros pour des raisons compréhensibles avant de devenir un allié précieux luttant vaillamment contre l'envahisseur. Ses équipiers ne sont malheureusement pas aussi chanceux: Hamamoto se distingue par sa mort poignante et Kenta Iwamoto par son rôle actif dans le troisième acte, mais Hayashi et Yamada sont quasi-inexistants, les auteurs ne prenant même pas la peine d'expliciter le sort final du deuxième.


Personnages secondaires = 3,7 / 5
Même si on croise quelques personnages oubliables durant le premier arc, la série compense largement avec les nombreux civils victimes de la guerre opposant la Terre à Gaizokk et devant apprendre à faire confiance à la Jin Family.


Ennemi(s) récurrent(s) ≈ 2,1 / 5
Les antagonistes aussi pâtissent du trop grand nombre de personnage. Si Killerza Butcher se distingue en étant aussi burlesque que sadique et menaçant tandis que son véritable leader est mémorable pour la logique absurde de ses motivations malgré un temps de présence moindre, Gizzer, Buleter et Zbder sont des généraux interchangeables et pas gâtés par leurs designs ridicules et les soldats sont transparents. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)


Monstres de la semaine ≈ 3,7 / 5
Même si leur aspect robotique n'est pas toujours évident, les Mecha Boosts bénéficient de designs élaborés et d'un riche arsenal. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)


Robot(s) = 3 / 5
Zambo Ace et Zambot 3 ont des designs corrects mais on sent l'influence de Combattler V pour le deuxième, aussi bien pour les couleurs que l'aspect général. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)


Véhicule(s) ≈ 3,6 / 5
Si Zambird est plutôt réussi, Zambase et surtout Zambull souffrent de designs improbables rappelant les véhicules de Combattler V. King Biar est magnifique, tout comme ses composants, à l'exception du fort moche Biar II. Mais c'est surtout Gaizokk qui tire son épingle du jeu avec les splendides Bandock et Snasauzer. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)


Séquence(s) de démarrage ≈ 2,2 / 5
Zambird est le seul à bénéficier d'une séquence élaborée pour son décollage, celles de Zambase et Zambull étant réduites au strict minimum (Sans parler du faux raccord avec le sas du deuxième dont l'aspect est différent selon qu'il décolle ou retourne à la base).


Arme(s) ≈ 3,4 / 5
Zambo Ace et Zambot 3 bénéficient d'un arsenal riche et efficace. On apprécie le fonctionnement réaliste du Zambo Magnum et le concept "3 armes en une" du Zambot Grap / Zambot Cutter / Zambot Blow, bien qu'il implique des transformations improbables. (Voir la section armes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)


Base(s) ≈ 4,1 / 5
Biar I, King Biar et Bandock bénéficient d'excellents designs. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)


Combats = 3,5 / 5
Bien qu'ils souffrent des soucis de dessin et d'animation que nous évoquerons plus bas, ils sont assez efficaces et obligent souvent nos jeunes héros à faire preuve d'inventivité et de stratégie pour vaincre leurs adversaires.


Dessins et animation = 1 / 5
C'est dans ce domaine que la série, handicapée par une équipe réduite et l'absence de directeurs d'animation, pêche le plus avec des dessins et une animation souvent bâclés et de nombreux faux raccords.


Musiques = 4 / 5
Takeo Watanabe et Yûshi Matsuyama signent de très bonnes compositions.


Génériques ≈ 3,8 / 5
Accompagné du dynamique Ike ! Zambot 3 (行け ! ザンボット 3) = Va, Zambot 3! de Hori Kôichirô (堀 光一路), le générique de début nous présente le robot-titre, ses armes, ses pilotes et les trois véhicules qui le composent (Avec la bonne idée de suggérer leur composition en superposant leurs images avant de les remplacer par Zambot 3). En revanche, on ne fait qu'entrapercevoir Zambo Ace et, la Jin Family utilisant une base flottante et non sous-marine, on comprend mal les allusions aux fonds marins, aussi bien dans les paroles que dans les images. (Paroles = 3 / 5, Musique = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne ≈ 3,3 / 5)

(ザザンザーザザン) (x 4)
ザンボット 3 (x 4) ゴー

愛 と 勇気 と 力 と が
静かに 眠る 海 の 底
飛び立て 飛び立て 飛び立て
3つ の メカ が ひとつ に なって

正義 の 姿 巨大 ロボット
その 名 も 我 らの ザンボット 3
戦え 我 ら の 我れら の 仲間
広い 宇宙 へ 翔いて 行け

(ザザンザーザザン) (x 2)

(ザザンザーザザン) (x 4)
ザンボット 3 (x 4) ゴー

海 と 山 と 大空 に
少年たち の 雄叫び が
聞こえる 聞こえる 聞こえる
3つ の メカ が ひとつ に なって

神秘 の 姿 巨大 ロボット
その 名 も 我れら の ザンボット 3
戦え 我 ら の 我れら の 仲間
広い 宇宙 へ 翔いて 行け

(ザザンザーザザン) (x 4)
ザンボット 3 (x 4) ゴー
(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go

Ai to yûki to chikara to ga
Shizuka-ni nemuru umi no soko
Tobidate tobidate tobidate
Mitsutsu no mecha ga hitotsu ni natte

Seigi no sugata kyodai robotto
Sono na mo warera no Zambot 3
Tatakae warera no warera no nakama
Hiroi uchû e habataite yuke

(Zazanzaazazan) (x 2)

(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go

Umi to yama to ôzora ni
shônen-tachi no otakebi ga
Kikoeru kikoeru kikoeru
Mitsutsu no mecha ga hitotsu ni natte

Shinpi no sugata kyodai robotto
Sono na mo warera no Zambot 3
Tatakae warera no warera no nakama
Hiroi uchû e habataiteyuke

(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go
(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go

L'amour et le courage et la force
Dorment paisiblement au fond de la mer
Envole-toi, envole-toi, envole-toi
Que les trois machines deviennent une

Un robot géant au visage de justice
Son nom est notre Zambot 3
Bats-toi, notre, notre allié
Va en battant des ailes vers le vaste univers

(Zazanzaazazan) (x 2)

(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go

Dans la mer et les montagnes et le ciel
Le rugissement des enfants
Se fait entendre, se fait entendre, se fait entendre
Que les trois machines deviennent une

Un robot géant au visage mystérieux
Son nom est notre Zambot 3
Bats-toi, notre, notre allié
Va en battant des ailes vers le vaste univers

(Zazanzaazazan) (x 4)
Zambot 3 (x 4) Go


Accompagné de Uchû no Hoshi yo Eien ni (宇宙 の 星 よ 永遠 に) = Éternellement, Ô Étoile dans l'Univers du même interprète, chanson mélancolique évoquant les adieux des Biariens à leur planète natale, mais aussi ceux des héros se sacrifiant dans le dernier arc à la Terre (Dans la langue japonaise, le mot "étoile" est souvent employé pour désigner une planète), le générique de fin consiste en un travelling vertical sur une image de la Jin Family, en compagnie de Shingo Kôzuki, Aki et Michi, regardant le ciel étoilé où une étoile en particulier brille plus que les autres. (Paroles = 5 / 5, Musique = 4 / 5, Images = 4 / 5, Moyenne = 4,3 / 5)

もう 帰る こと ない 宇宙 の 星 よ
さらば さらば もう 逢え は しない
けれど 涙 は いらない
ぼくら に は 母 が いる 父 が いる
平和 で 豊かな 地球 が ある

輝け ! ぼくら の 星 よ 永遠 に 輝け

もう 戦い は ない 緑 の 大地 よ
走れ 走れ 風 より も 速く
そして 微笑み 忘れず
ぼくら に は 愛 が ある 友 が ある
正義 と 勇気 の 仲間 が ある

輝け ! ぼくら の 星 よ 永遠 に 輝け
Mô kaeru koto nai uchû no hoshi yo
Saraba saraba mô hae wa shinai
Keredo namida wa iranai
Bokura ni wa haha ga iru chichi ga iru
Heiwa de yutaka-na Chikyû ga aru

Kagayake ! Bokura no hoshi yo eien ni kagayake

Mô tatakai wa nai midori no daichi yo
Hashire hashire kaze yori mo hayaku
Soshite hohoemi wasurezu
Bokura ni wa ai ga aru tomo ga aru
Seigi to yûki no nakama ga aru

Kagayake ! Bokura no hoshi yo eien ni kagayake
Ô étoile dans l'univers sur laquelle je ne reviendrai jamais
Adieu, adieu, nous ne nous reverrons plus
Mais il n'y a pas de larmes
En nous, il y a un père, il y a une mère
Il y a une Terre riche de paix

Brille ! Ô notre étoile, brille éternellement

Ô terre verte sur laquelle il n'y aura plus de combats
Cours, cours plus vite que le vent
Et n'oublie pas de sourire
En nous, il y a de l'amour, il y a des amis
Il y a des alliés de la justice et du courage

Brille ! Ô notre étoile, brille éternellement

Note finale = 12,9 / 20
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