Année : 2015
Pays : USA
Catégorie(s) : Arrowverse, Aventure, Fantastique, Policier, Super-héros.
Genre : Devinez qui va se faire tuer cette saison?

Acheter la série : Amazon.



LA SÉRIE


Son alter ego masqué étant officiellement mort, Oliver Queen avait décidé, à la fin de la saison précédente, de s'installer à Ivy Town avec Felicity Smoak pour y mener une vie normale, laissant la sécurité de Starling City (Rebaptisée Star City en hommage à Ray Palmer, apparemment mort dans l'explosion de son laboratoire) aux autres justiciers qu'il avait inspirés: sa sœur Thea (Speedy), son ex Laurel Lance (Black Canary) et son ancien garde du corps John Diggle qui utilise désormais l'alias de Spartan et un costume d'une rare laideur.


C'est qui, son tailleur?


Le petit chaperon rouge a bien grandi.


Le dernier cri en matière de super-héroïne.

Mais vous savez comment est le destin avec lui! De même qu'il trouve toujours le moyen de l'enfoncer encore plus quand il touche le fond, vous pouvez être certain que quand tout va bien pour lui, c'est signe que tout va aller mal et cette nouvelle saison ne va pas faire exception, tout en abandonnant complètement le registre justicier urbain pour l'opposer à une menace surnaturelle.


Ta gueule, c'est magique!

Oliver se voit donc contraint de sortir de sa retraite quand ses anciens équipiers demandent son aide pour lutter contre les Ghosts, de mystérieux soldats multipliant les crimes à Star City et se suicidant quand ils sont sur le point d'être capturés. Notre héros accepte à contrecœur ce qu'il pense n'être qu'un retour temporaire au superhéroïsme mais comprend que la lutte sera plus longue que prévue en découvrant que les Ghosts travaillent pour Damien Darhk, l'ancien rival de Ra's al Ghul devenu le chef de l'organisation H.I.V.E., elle-même commanditaire du meurtre du frère de Diggle, Andy. Incarné par l'excellent Neal McDonough (Dommage d'ailleurs que China White n'apparaisse pas dans cette saison, ça aurait été amusant de revoir les deux acteurs ensemble après la saison 2 de Martial Law), ce criminel aussi impitoyable que suave et sarcastique détient une idole qui lui confère de vastes pouvoirs magiques alimentés par ses nombreuses victimes.


Un tour de carte pour commencer?


La maison ne tolère aucun échec.


Le quatrième mur ne vous protégera pas.

Tout en s'opposant aux projets de Darhk en se faisant passer pour un successeur d'Arrow nommé Green Arrow (On est loin de la saison 1 où il trouvait ce sobriquet ridicule), Oliver décide d'aider aussi Star City à visage découvert en se présentant au poste de maire (une fonction qu'il avait justement occupée dans les comics). Au départ seul candidat en lice (Il faut dire que le fait que les trois précédents ont été assassinés ne rend pas le poste très attractif), il se retrouve en compétition avec une certaine Ruvé Adams qui n'est autre que l'épouse et complice de Darhk (Pour la petite histoire, l'actrice qui l'incarne est la nièce de Margot Kidder, la Lois Lane des Superman avec Christopher Reeves). Car, quand ce dernier n'est pas occupé à planifier l'extermination de l'humanité ou à exécuter ses propres hommes à la moindre contrariété, il est un époux dévoué et un père aimant, perpétuant ainsi la tradition des antagonistes ambivalents chère à la série.


Je ne sais pas ce qui est le pire: le fait qu'il est de moins en moins vraisemblable que personne ne le reconnaisse malgré sa barbe, ou que ça reste plus crédible que dans les comics?


Un Green Arrow peut en cacher un autre.


Une Black Canary peut en cacher une autre.

On sait cependant dès le premier épisode, via un flashforward montrant Oliver devant une tombe, que Darhk va causer la mort d'un de ses proches dont l'identité restera inconnue jusqu'au drame. Les premiers indices font croire qu'il s'agira de sa dulcinée Felicity Smoak, devenue PDG de Palmer Tech suite à la disparition de Ray, ce qui est bien pratique pour financer les activités nocturnes de son chéri. Un cliffhanger où elle est abattue par les Ghosts semble même confirmer cette théorie; mais c'est une fausse piste car elle survit à ses blessures tout en perdant l'usage de ses jambes.


Parce que les scénaristes trouvaient que la ressemblance avec Oracle n'était pas assez évidente.


Ils ne s'en cachent même pas!


Deux Felicity pour le prix d'une.

La lutte contre H.I.V.E. est aussi l'occasion de conclure une sous-intrigue lancée durant la première saison: celle d'Andy Diggle dont on découvre dans cette saison que sa mort était une mise en scène lui permettant de rejoindre les Ghosts. Sachant que H.I.V.E. s'assure la loyauté de ses soldats à l'aide d'une drogue les rendant complètement serviles et malgré les révélations qu'Andy était loin du modèle d'intégrité que s'imaginait son frère, on est en droit de se demander s'il sert Darhk de son plein gré ou s'il y a de l'espoir que John arrive à le ramener dans le droit chemin, quitte à employer pour cela la manière forte.


Les disputes familiales, chez les Diggle, c'est quelque chose!


Mais c'est rien à côté de celles entre Thea et son paternel!

Parallèlement aux aventures d'Oliver dans le présent, on continue de le suivre dans le passé alors qu'Amanda Waller l'oblige à retourner à Lian Yu pour infiltrer l'armée de Baron Reiter, un militaire qui utilise des prisonniers pour cultiver de la drogue sur l'île tout en y recherchant un puissant artefact magique. Comme dans les deux saisons précédentes, les intrigues du présent et du passé se révéleront liées.


Toujours aussi hospitalière, cette île.


En voyant que l'intrigue flashback débutait à Coast City, fief de Hal Jordan alias Green Lantern, les spectateurs ont eu l'espoir qu'elle allait l'associer à ce super-héros qui avait été son partenaire durant une période culte de leurs versions comics.


Malheureusement, il leur faudra se contenter de cet easter egg.

Faute de Green Lantern, on croise de nombreuses versions live de super-héros DC venus faire coucou le temps d'un ou deux épisodes, à commencer par Roy Harper (Arsenal) et Tatsu Yamashiro (Katana) qu'on connaissait déjà.


C'est vraiment dommage qu'ils ne fassent pas d'elle un personnage régulier, avec un costume aussi classe!

Mais on a aussi droit à des visites de personnages apparus dans d'autres séries, comme John Constantine, dont les aventures télévisées s'étaient arrêtées au bout de 13 épisodes …


I'm an Englishman in Star City.

… ou Mari McCabe (Vixen), héroïne d'une websérie animée dans laquelle elle avait croisé Oliver.


Ce qui nous vaut cette réplique méta.


Une vraie panthère, cette fille.


Gare au gorille!

En outre, tout comme la saison 2 de Flash diffusée simultanément, celle-ci sert à mettre en place les super-héros qui seront réunis dans la nouvelle série de l'Arrowverse, Legends of Tomorrow, ramenant au passage deux personnages qui étaient officiellement morts: Ray Palmer (Atom) dont on découvre qu'il a survécu à l'explosion de son laboratoire mais a été réduit à une taille minuscule (Acquérant donc enfin les pouvoirs de sa version comics) avant d'être capturé par Darhk …


Ray Palmer a un problème de taille.

… et Sara Lance (Canary) qui revient à la vie en faisant trempette dans un Puit de Lazarre. Les scénaristes font d'ailleurs des efforts pour éviter les incohérences en expliquant pourquoi Nyssa al Ghul ne s'en était pas servi pour ressusciter sa bien aimée, avant de lui faire détruire cette source miraculeuse qui aurait considérablement nuit au suspense en annulant tout risque de mort définitive dans la série.


Sara n'est plus très fraîche.


Mais une cure thermale à Nanda Parbat lui rend la vie, à défaut de son esprit.


Même si j'aime beaucoup l'actrice, je trouve son jeu franchement ridicule durant la période où son personnage est temporairement privée de son âme.

Et bien sûr, le crossover annuel avec Flash est un véritable pilote déguisée pour cette série à venir puisqu'il permet les retrouvailles de deux futurs membres, Carter Hall ( Hawkman) et Kendra Saunders (Hawkgirl), réincarnations ailées d'un prince et d'une prêtresse de l'Ancienne Égypte, tout en introduisant le méchant principal de la première saison, Vandal Savage, un immortel assassinant les deux tourtereaux à chacune de leurs incarnations.


Les Faucons: ils n'ont jamais tué.


Pendant ce temps, dans l'Ancienne Égypte …


Il a probablement décidé de se faire appeler Vandal Savage parce qu'il craignait que ce ne soit pas assez évident qu'il était un méchant.


Ce crossover permet également à Oliver de découvrir l'existence de son fils William.

Et enfin, cette saison nous tease un potentiel futur membre de la Team Arrow en la personne de Curtis Holt, un ingénieur de Palmer Technologies que les fans de comics connaissent en tant que Mr Terrific, sorte de Gary Stu multiclassé génie scientifique et athlète de haut niveau. Contrairement à sa version dessinée qui est d'un sérieux à faire passer Oliver pour Coluche, c'est un geek volubile jouant les comic reliefs dans une saison ouvertement plus humoristique que les précédentes, ce qui le rend redondant après Felicity Smoak et Ray Palmer. En outre, même si son interprète est un bon acteur, son physique fait qu'on ne croit pas une seconde qu'il a obtenu une médaille de bronze en décathlon aux JO de Beijing.


Ce moment gênant où votre employeuse découvre votre économiseur d'écran.


Ce type est un futur super-héros?


Mon œil!

Les trois thèmes principaux de cette saison sont donc la famille, le côté obscur des personnes et la rédemption. Ainsi, Oliver se découvre un fils, Diggle retrouve son frère qu'il croyait mort mais qui se révèle être bien éloigné du souvenir idéalisé qu'il en avait, Felicity découvre que son père est un cybercriminel surnommé le Calculator, Thea a des relations de plus en plus conflictuelles avec le sien qui est pourtant prêt à tout pour la protéger, Nyssa al Ghul apprend à s'affranchir de l'influence de son cruel géniteur et l'impitoyable Damien Darhk se révèle être un père de famille attentionné envers les siens.


Ben quoi? On peut être un criminel génocidaire et avoir le sens de la famille.

Ensuite, la plupart des héros sont confrontés à leur propre part de ténèbres (Logique, avec un méchant principal nommé Darhk): Oliver cherche à se débarrasser de la sienne en adoucissant ses méthodes et en aidant sa ville à visage découvert pour réaliser que cette approche soft ne marche pas non plus, Diggle finit par céder à la sienne pour protéger les siens et venger son amie, Thea et Sara connaissent, suite à leur passage par le Puit de Lazarre, des pulsions meurtrières qu'elles ont du mal à réprimer, tandis que Darhk veut anéantir l'humanité à l'exception d'une poignée d'élus réfugiés dans la cité souterraine de Tevat Noah (Le nom hébreu de l'Arche de Noë) car il estime qu'elle a atteint un point où elle ne pouvait plus être sauvée d'elle-même.


L'Apocalypse selon Damien Darhk.


Le paradis selon Damien Darhk.

Enfin, certains personnages se voient offrir une possibilité de rédemption qu'ils saisiront ou non: John Diggle cherche à ramener son frère dans le droit chemin, Calculator veut se racheter aux yeux de sa fille et c'est en encourageant les habitants de Star City à montrer le meilleur d'eux-mêmes qu'Oliver arrivera à contrer les pouvoirs de Darhk, alimentés par le meurtre et l'obscurité.


On n'est pas chez les Bisounours pour autant.



BILAN


Concept = 3 / 5
Pour le meilleur comme pour le pire, cette quatrième saison prend le contre-pied des précédentes, abandonnant le côté justicier urbain pour confronter son héros au surnaturel, et le ton sérieux pour mettre plus d'humour tout en augmentant les enjeux puisqu'il ne s'agit plus de sauver une ville, mais la planète entière. Le résultat a beau ne pas être déplaisant, il en résulte une rupture de style qui peut rebuter les fans de la série.



Scénario (Intrigue principale) = 4 / 5
Contrairement à la précédente, cette saison sait où elle veut aller et le fait très bien. Le suspense lié à la future mort d'un proche du héros fonctionne d'autant mieux que les fausses pistes sur son identité sont parfaitement gérées jusqu'à ce que le couperet tombe et cause un véritable choc au spectateur, tout comme le meurtre brutal d'un autre personnage important de la série (Même si, dans son cas, il y a une théorie du complot qui veut que ce soit pour éviter les doublons avec le DCEU). La sous-intrigue autour d'Andy Diggle, préparée dès la première saison, est également efficace car, comme son frère, on a envie de croire en sa rédemption malgré les indices du contraire. Avec son enjeu planétaire et sa conclusion qui voit le héros devenir maire alors que ses équipiers survivants décident de prendre leurs distance avec le superhéroïsme aurait même pu en faire une parfaite conclusion à la série. Un seul bémol: l'intrigue dans le passé, même si elle est encore une fois liée à celle du présent, est nettement plus faible et peu intéressante.



Scénario (Épisodes) ≈ 4 / 5
Cette saison réussit un quasi-sans-faute en enchaînant les bons, voir excellents épisodes avec très peu de ratages. (Voir la section Épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Humour = 2,5 / 5
Malgré ses enjeux planétaires et les nombreuses tragédies qui la jalonnent, cette saison comporte beaucoup plus d'humour que les précédentes, d'où une rupture de ton qui lui fait perdre sa spécificité par rapport aux autres séries de l'Arrowverse.



Héros = 5 / 5
Justicier urbain cherchant à se débarrasser de son côté obscur avant de finalement admettre qu'il est une partie intégrante de lui-même, Oliver Queen (Green Arrow) a beau vouloir se créer une nouvelle identité, il reste un très bon héros tourmenté à la morale parfois ambiguë.



Costume = 5 / 5
À nouvelle identité, nouveau costume 100% cuir, à la fois esthétique et fonctionnel.



Pouvoirs et points faibles = 3,5 / 5
Green Arrow continue d'utiliser des flèches gadgets qui savent rester dans les limites du vraisemblable mais on commence à avoir des fantaisies qui n'avaient leur place que dans les comics du Silver, voire même du Golden Age (Une flèche crocheteuse de serrures? Sérieusement?).



Autre(s) super-héros ≈ 3,2 / 5
Green Arrow est désormais épaulé par une véritable équipe dont chaque membre a droit à son propre arc narratif. Devant apprendre à pardonner à son ami tout en faisant face au retour de son frère dont il découvre qu'il n'était pas celui qu'il croyait, John Diggle (Spartan) est de loin le mieux développé mais souffre d'un costume d'une rare laideur et d'un arsenal parfois trop fantaisiste pour être plausible (Balle libérant des câbles, champ répulseur). Bien plus gâtée niveau look et bénéficiant d'un arsenal identique à celui de son frère, Thea Queen (Speedy) est confrontée aux conséquences de sa résurrection et à un glissement progressif vers le côté obscur qui la fait parfois ressembler à son père. Quant à Laurel Lance (Black Canary), même si elle a gagné en expérience et en sympathie par rapport aux saisons précédentes, elle reste moins intéressante que sa sœur et sa mort laisse une impression d'inachevé. (Voir la section Team Arrow pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Allié(s) = 2 / 5
Même si elle continue d'avoir des moments fun, la pauvre Felicity Smoak n'est pas gâtée par les scénaristes durant cette saison, entre sa paralysie temporaire pour accentuer sa ressemblance avec Oracle et sa rupture très forcée avec Oliver à qui elle reproche de lui avoir menti par omission en lui cachant l'existence de son fils ... alors qu'elle comprend ses raisons et qu'elle a fait pareil en aidant la Team Arrow en cachette au début de la saison!



Entourage civil ≈ 3,1 / 5
Bien aidé par le jeu de son interprète, Quentin Lance reste un excellent personnage qui subit énormément de coups durs tout en ayant droit à une romance mignonne avec la fun et décalée Donna Smoak. Également très fun est Curtis Holt mais il paraît redondant à cause de sa personnalité trop proche de celles de Felicity Smoak et de Ray Palmer, en plus de ne pas être crédible en champion olympique. Lyla Diggle est un soutien moral efficace pour son mari mais est trop souvent amenée à jouer les demoiselles en détresse qu'il doit secourir. Quant à Taiana Venediktov, bien qu'elle ait du potentiel sur le papier, elle est oubliable et n'a aucune alchimie avec le héros à qui elle pardonne beaucoup trop facilement d'avoir tué son frère. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Personnages secondaires = 3 / 5
S'il est sympathique de croiser des personnages d'anciennes saisons voire d'autres séries venus jouer les guests le temps d'un ou deux épisodes (à part pour Shado dont l'apparition est complètement inutile), la plupart sont des personnages fonctions jouant les victimes du méchant du jour ou faisant avancer l'intrigue sans pour autant avoir beaucoup de personnalité, à l'exception des Danforth. Certains arrivent cependant à tirer leur épingle du jeu comme Esrin Fortuna qui aurait pu faire un bon personnage récurrent mais se contente de faire un tuto à Ollie au lieu de s'associer à lui pour sauver le monde, ou Nora Darhk qui, à défaut d'avoir une personnalité développée, permet d'humaniser le méchant principal, tout comme le fait aussi Ruvé Adams. Les personnages semi-récurrents sauvent heureusement les meubles, en particulier Andy Diggle dont on s'interroge jusqu'au bout sur sa loyauté tout en ayant envie de croire en sa rédemption.



Antagonistes principaux = 4 / 5
Charismatique, sarcastique et doté de pouvoirs redoutables, mais également ambivalent car attaché à sa famille et mu par un objectif qui lui semble juste (Détruire la majeure partie d'une humanité qui a atteint un point de non-retour afin de la remplacer par une société idéale), Damien Darhk compte parmi les meilleurs antagonistes de la série. Baron Reiter souffre de la comparaison malgré un interprète qui fait vraiment froid dans le dos et il aurait certainement gagné à voir son passé tragique être davantage exploité au lieu d'être mentionné en vitesse dans la conversation.



Autres antagonistes ≈ 2,9 / 5
Dark Archer et Nyssa al Ghul sont toujours aussi bons mais Brick, Murmur et Brother Eye ne reviennent que pour jouer les sous-fifres de Darhk et on se serait volontiers passé du retour de l'insupportable Cupid et de Bug Eyed Bandit qui ne fonctionne pas du tout en dehors de Flash. En ce qui concerne les nouveaux ennemis, Anarky est flippant à souhait, quoi qu'un peu caricatural, et Calculator est un cybercriminel ambivalent qui a du potentiel mais les autres sont complètement oubliables. (Voir la section Antagonistes pour plus de détails. Les notes sont arrondies à la décimale la plus proche.)



Décors = 5 / 5
Avec le Bunker, la Team Arrow a enfin droit a une base secrète visuellement réussie. H.I.V.E. n'est pas en reste avec ses QG hi-tech à l'esthétique froide et à la décoration à base de motifs de ruche et avec la cité trop parfaite et aseptisée de Tevat Noah.



Technologie = 3 / 5
Bien que plus orientée magie et mysticisme, cette quatrième saison continue d'employer une technologie avancée, parfois plausible, parfois trop fantaisiste, particulièrement avec certains gadgets improbables de la Team Arrow.



Casting = 5 / 5
Stephen Amell est toujours parfait dans le rôle.



Combats = 4 / 5
De gros progrès ont été faits dans la manière de filmer et de chorégraphier les combats qui gagnent en lisibilité (C'est fou ce que le fait de ne plus les filmer dans la pénombre aide!) et on a même droit à de nombreuses séquences montrant plusieurs affrontements simultanés. Seul inconvénient: on remarque beaucoup mieux les doublures.



Effets spéciaux = 5 / 5
D'un excellent niveau, avec une mention spéciale pour l'épisode où, victime d'hallucinations, Felicity interagit avec elle-même.



Musiques = 4 / 5
Blake Neely est très inspiré sur cette saison avec des compositions riches en tension pour les scène d'action et de suspense, des sonorités moyen-orientales accompagnant la Ligue des Assassins et un thème menaçant pour Damien Darhk.



Générique(s) ≈ 2,8 / 5
Comme pour les saisons précédentes, la quasi-totalité des épisodes s'ouvrent sur un monologue du héros qui se termine pour la première fois par la mention de son nom de code pour indiquer qu'il vient de trouver son identité définitive (My name is Oliver Queen. After five years in hell, I returned home with only one goal, to save my city. But my old approach wasn't enough. I had to become someone else. I had to become something else. I had to become the Green Arrow. = Mon nom est Oliver Queen. Après cinq années en enfer, je suis rentré chez moi avec un seul objectif: sauver ma ville. Mais mon ancienne approche ne suffisait pas. J'ai dû devenir quelqu'un d'autre. J'ai dû devenir quelque chose d'autre. J'ai dû devenir Green Arrow.) illustré par des extraits de la série qui, à l'exception de la séquence finale où le héros revêt son nouveau costume, changent à chaque fois.


Comme pour les saisons précédentes, le logo du titre change pour devenir une pointe de flèche verte, remplacée par une éclair pour le crossover avec Flash et par une autre en forme de cœur pour l'épisode où Cupid revient. (Thème = 2 / 5, Monologue & montage = 3 / 5, Titre = 3,5 / 5, Moyenne ≈ 2,8 / 5) (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)


On retrouve l'animation sous forme de tirs de flèches pour accompagner les logos de DC et de Warner.




NOTE FINALE = 14,8 / 20