Année : 2007
Catégorie(s) : Gô Nagai, Henshin héroïne.
Genre : Honey flash pour le jour, Honey flash pour la nuit.

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LA SÉRIE


Si les héroïnes transformistes qui changent de tenue comme de chemise sur un simple coup de baguette magique sont légion au Japon, bien peu atteignent la popularité de Cutie Honey. Le fait que chacune de ses transformations passe par la case "tenue d'Eve" n'y est sans doute pas étranger.


Honey flash !


Quelques uns des nombreux déguisements de Cutie Honey.


Mais comment peut-elle rester mince en mangeant autant?


Une série en bouche pleine sous-titré.

Cutie Honey est une création du prolifique Go Nagai, qu'on connait surtout en France pour être le papa de Goldorak, ce qui équivaut à résumer la carrière de Bethoven aux huit premières notes de sa 5eme Symphonie (TatataTOM! TatataTOM!). Il faut cependant avouer que, hormis le célèbre robot géant, la plupart des séries adaptées de ses œuvres sont longtemps restées inédites en France, ou alors diffusées de manière quasi-confidentielle.


C'est trop triste !

Ainsi, la première adaptation en dessin animé de Cutie Honey (rebaptisée Cherry Miel pour la VF), fut diffusée pour la première fois en France en 1988, soit 15 ans après sa création, et à un créneau horaire peu approprié. En effet, à l'époque, les studios achetaient les DA japonais en masse en n'ayant le plus souvent qu'une vague idée du contenu (quand ce n'était pas aucune idée du tout). Pour Cutie Honey, ils partirent du principe qu'un DA dont le personnage principal était une fille ne pouvait que s'adresser à un public féminin et le diffusèrent donc au milieu des séries destinées aux plus jeunes. Déjà, pour le générique, on passait de ça:


À ça:


Pas vraiment la même chose, n'est-ce pas? Mais en plus, je vous laisse imaginer la tête qu'ont dû faire les jeunes spectateurs de l'époque qui s'attendaient à suivre les mésaventures d'une pauvre petite orpheline style Candy et se sont retrouvés, dès le premier épisode, devant une héroïne exhibitionniste malgré elle affrontant des monstres dans des combats ultraviolents quand elle ne devait pas échapper aux avances d'une prof lesbienne! (Moi et ma sœur n'avons pas besoin de l'imaginer: nous l'avons vécu!)


Voilà ce qui arrive quand on ne surveille pas ses arrières ! (Heureusement, la censure veille !)

Outre le DA de 1973, Cutie Honey a connu d'autres adaptations sous forme d'OAV dans les années 90, puis en film live, et enfin, avec la série live qui nous intéresse ici. Comme dans le manga d'origine, Cutie Honey y est une pulpeuse androïde d'apparence humaine créée par le professeur Kôshirô Kisaragi et capable de se transformer à volonté grâce au H.O.N.E.Y. System (Hardened Oaerial Necessary Elements Yourself System, ce qui ne veut pas dire grand chose) installé dans son corps robotique, et affrontant l'organisation criminelle Panther Claw qui est prête à tout pour mettre la main sur ce système.


J'ai dit "sur ce système"!


Nananananère, vous m'attraperez pas!

Toujours comme dans le manga d'origine, elle est secondée par Seiji Hayami mais ce dernier n'est plus journaliste mais détective privé. Enfin, surtout privé de la moindre compétence puisqu'il multiplie les gaffes et se retrouve régulièrement dans les pires pétrins dont Honey doit régulièrement le tirer.


Sherlock Holmes peut dormir tranquille.


Tirez pas, je me rend !

Il vit au sein d'une communauté de SDF dirigée par Gen-San, un lookalike de Carlos (le chanteur, pas le terroriste) doublé d'un cusinier spécialisé dans des plats aussi délicieux qu'improbables (si vous trouvez une chaussette dans sa soupe, réjouissez-vous: c'est la fève!). Ce dernier lui sert d'informateur et se révèle à l'occasion être un combattant redoutable une fois revêtu de son armure en carton.


Gen-San flash !


Le QG de Gen-San ...


… doit être un tardis.


Et bon appétit, bien sûr.

Le plus important changement par rapport au manga d'origine est l'ajout de deux "sœurs" à Honey. En effet, au cours de la série, elle fait la rencontre de deux jeunes filles partageant les mêmes groupe sanguin (B) et date de naissance (26 février) qu'elle et surtout, les mêmes pouvoirs, en plus d'affirmer être elles-aussi les filles du professeur Kôshirô Kisaragi. La première est Miki, une fille taciturne, cynique, misanthrope et soupe au lait fraîchement évadée d'une maison de redressement dont le directeur avait la désagréable habitude de torturer à mort les pensionnaires au moindre manquement au règlement.


Une chose est certaine : la main qui a tué les vrais parents de Miki n'avait pas la priorité.


You know what ? I'm happy.


Le corps en saignant.


Miki: une cyborg à la pointe de la technologie.


Elle a un squelette dans son placard ... Littéralement !

La deuxième est Yuki qui est l'exacte opposée de Miki: ouverte, gentille et limite naïve, elle s'entend à merveille avec Honey au point d'avoir carrément le béguin pour elle au grand désespoir d'Hayami qui avait des vues sur elle. Sa réaction quand elle fait son coming out vaut d'ailleurs le coup d'œil.


Avant.


Après.

Mais de même que sous ses allures cyniques, Miki se révèle souvent altruiste et attachée à ses proches, la douceur de Yuki cache une instabilité mentale dont les premiers indices sont la violence et le sadisme dont elle est fait preuve quand quelqu'un s'en prend à Honey. Et ça s'aggrave quand elle découvre qu'elle et Miki sont des cyborgs imparfaites que leur H.O.N.E.Y. System défectueux condamne à plus ou moins brève échéance. Elle devient alors égoïste et calculatrice, persudadée que son "père" a créé Honey pour lui servir de réserve de pièces de rechange.


Il ne peut en rester qu'une!


Quand Yuki perd la tête, Honey fait de même.

En fait, Yuki et Miki connaissent des évolutions inverses allant à l'encontre des premières impressions du spectateur mais qui correspondent à deux types de personnages opposés: Miki est une tsundere (personnage distant et antipathique qui se révèle affectueuse et tendre), tandis que Yuki est une parfaite yandere (personnage tendre et aimant qui vire à la parfaite psychopathe) qui se positionne progressivement comme la principale méchante de la série, les autres antagonistes étant l'organisation criminelle Panther Claw.


Yuki va-t-elle rejoindre Panther Claw?


En attendant, elle a mis les caïds du lycée au pas.

La Panther Claw de la série live est cependant très différente de celle du manga et de l'anime dans lesquels elle était composée exclusivement de femmes (à l'exception des soldats). Ici, c'est une organisation mixte dirigée par autant d'hommes que de femmes. Le premier dirigeant qu'on rencontre est Yûji Nakajô, un amateur de jeux sadiques comme faire s'évader des détenus et organiser des paris sur celui qui restera le plus longtemps en vie malgré les tueurs lancés à leurs trousses ou greffer des bombes à des innocents qui explosent s'ils ne parviennent pas à réunir une certaine somme dans un temps imparti. Il est doté de trois personnalités différentes dont certaines possèdent des pouvoirs spéciaux. Le comble, c'est que Honey tombe amoureuse de la plus maléfique du lot et, en tentant de l'épouser de force, provoque l'apparition d'une quatrième personnalité féminine, Hikaru.


Nakajô: un oiseau de mauvais augure.


Au quatrième top, votre heure aura sonné.


Vous voulez tuer votre épouse ? Il y a une application pour ça.


Les liens sacrés du mariage selon Cutie Honey.


Après s'être greffé son propre H.O.N.E.Y System, Hikaru devient Cutie Hikaru.


Putain de H.O.N.E.Y. System défectueux !


Ceci n'est pas Umeko.

Le suivant est le duc Anthony Watari Seiya IV, un dandy maniéré mais caractériel qui perd toute contenance à la moindre contrariété pour lâcher un tonitruant "Shit!" (Connaissant le légendaire self control japonais, je ne serais pas surpris qu'il s'agisse d'une petite pique envers ces gaijins si irrascibles.) Spécialisé dans la création de cyborgs tueurs lobotomisés qu'il vend au plus offrant ou enrôle comme soldat de Panther Claw, il est victime de ses propres méthodes quand il est découpé en morceaux par Yuki et que Nakajô le ramène à la vie en en faisant un cyborg à son service.


Chair à canon.


Watari est plus doué pour la cybernétique que pour l'anatomie puisque ses créations croient que le cœur est à gauche et non au centre de la poitrine.


Shit, je suis mort !


Cyborg Watari: un faux-air de Freddy Krueger.


Un faux-air de Terminator.

Vient ensuite la burlesque mais non moins redoutable Hiromi Tanaka. Humble poissonnière en apparence, elle dirige en secret divers rackets et systèmes de taxes exorbitantes (elle en a même instauré une sur l'existence qu'on doit payer à chaque anniversaire!). En plus de transporter sur elle tout un arsenal en rapport avec la poissonnerie (pieuvre fumigène, étoiles de mer explosives, poissons surgelés faisant office de boucliers ou d'épées) et de dissimuler un lance-missile dans son ventre, elle fait souvent équipe avec son mari Sakunosuke qui est un combattant redoutable malgré ses problèmes de dos liés à l'âge.


Papy et mamy font de la résistance.


Ce combat va se terminer en queue de poisson.


Un coup fumant.


Ca va faire boum !


Ca va refaire boum !

Et enfin, Mayumi Karasugawa, une enseignante lesbienne ascendant BDSM dont l'école privée sert de couverture pour recruter de nouveaux membres de Panther Claw et qui a avec Miki une relation amour-haine intense (elle aime Miki, Miki la hait). Avec la tenue de femme panthère qu'elle revêt pour se battre, elle est le membre de Panther Claw qui rappelle le plus les femmes-panthères que Honey affrontait dans la série originale.


La panthère rosse.


Tu n'as pas été très sage, vilain garçon !


C'est curieux, mais j'ai plus très faim, tout d'un coup.


La musique adoucit les moeurs.


Sauf quand on l'utilise comme instrument de torture, évidemment.


On se croirait sur la rivière Sanzu (équivalent du Styx dans la mythologie japonaise).

On notera d'ailleurs que dans cette série dont l'héroïne a pour principale caractéristique de changer d'apparence à volonté, la plupart des personnages ne sont pas ce qu'ils semblent ou prétendent être: Hayami se vante d'être un grand détective alors qu'il est nul, Miki joue les cyniques misanthropes tout en étant capable d'altruisme et d'amitié, la douceur et la gentillesse de Yuki cachent une psychopathe calculatrice, le dandy maniéré Watari entre dans des rages incontrôlables à la moindre contrariété, Nakajô possède plusieurs personnalités, tandis que Karasugawa et Tanaka dissimulent leurs activités criminelles derrière des façades d'enseignante respectable et de simple poissonnière. Sans compter que les quatre généraux de Panther Claw ont des armes dissimulées dans leurs propres corps (les Feather Arms et les Nightmare Wings de Nakajô, les Blade Legs de Watari, le lance-missile de Tanaka) quand ils ne changent pas carrément d'apparence pour combattre (Karasugawa et Hikaru).


Il n'y a qu'une seule Cutie Honey.


Méfiez-vous des contrefaçons.


Oh !


My !


God !

Veuillez nous excusez pour cette interruption momentanée de nos programmes.

D'ailleurs, à propos de combattre, et c'est le principal point qui aura fait tiquer les fans, la Cutie Honey de la série live, en plus d'être devenue une ravissante idiote, brille par son manque d'efficacité au combat. Oh, elle n'a aucun mal à terrasser les sbires de Panther Claw, mais dès qu'elle se retrouve face à un de ses quatre dirigeants, c'est la raclée assurée.


En garde !


Ho-ho !


Bobo !


Out of order.

Et pourtant, cette faiblesse de l'héroïne par rapport à ses précédentes incarnations est parfaitement normale si on voit cette série comme une préquelle du manga. Le terme "reboot" serait sans doute plus approprié vu qu'il persiste certaines différences (Seiji n'est pas journaliste mais détective, le professeur Kisaragi est mort depuis longtemps quand la série débute et il n'a pas été tué par Panther Claw), mais à bien y regarder, on est bien en présence d'une nouvelle origine: la série explique en effet comment la Honey faiblarde des débuts est devenue la guerrière invincible que l'on connaît. D'ailleurs, l'épilogue (ouvert) montre une Honey désormais en pleine possession de ses moyens affrontant une nouvelle faction de Panther Claw comprenant une panthère-garou très semblable aux adversaires de la Honey de papier.


Les panthères chassent en meute.

Et puisqu'on parle de préquelle, la série a eu droit à un épisode spécial inclus dans l'édition DVD qui raconte plus en détail comment le professeur Kisaragi (interprété par Gô Nagai himself) a accidentellement tué sa fille avant d'essayer de la recréer sous la forme de Miki, puis de Yuki et enfin de Honey. Le Kisaragi de la série est d'ailleurs très éloigné du savant humaniste du manga et est désormais un méchant malgré lui dont les crimes (il assassine les parents de Miki et Yuki avant de les enlever et de modifier leurs souvenirs pour qu'elles se prennent pour sa fille) sont motivés par le chagrin et le désir de recréer sa fille décédée.


Oh, la boulette !


Etre ou ne pas être un savant fou.


Dès sa naissance, Cutie Honey était exhibitionniste.


L'actrice Mikie Hara, toute contente que Gô Nagai lui ait offert un dessin original pour son anniversaire.




BILAN


Concept = 4,5 / 5
Si cette adaptation live reprend le postulat de base du manga d'origine (une androïde transformiste aux prises avec une organisation criminelle qui veut s'emparer du système qui lui donne ses pouvoirs), elle change à peu près tout le reste (Honey devient une ravissante idiote, le professeur Kisaragi n'a plus rien d'un savant humaniste, Panther Claw est une organisation maffieuse mixte…) et rajoute des éléments inédits (les deux sœurs de Honey), ce qui explique un certain rejet de la part des fans de l'original alors qu'elle ne fait finalement qu'adapter un manga des 70s aux codes des séries actuelles.



Scénario (Intrigue globale) = 5 / 5
Fidèle à son goût pour les mystères récurrents, les développements surprenants et les cliffhangers en fin d'épisodes, l'excellent scénariste Toshiki Inoue (Jetman, Kamen Rider Agito, Gouraigan …) nous livre une intrigue très "character-driven" où l'accent est moins mis sur les scènes de combat (pourtant bien présentes) que sur les personnalités des différents personnages et leurs relations complexes faites de manipulations, d'alliances et de trahisons. Les coups de théatre abondent, et les personnages subissent des évolutions souvent surprenantes mais toujours cohérentes.



Scénario (Épisodes) = 4,2 / 5
Chaque épisode développe l'intrigue principale et les personnages tout en racontant sa propre histoire. Dans la première moitié de la série, chaque épisode est centré sur un méfait de Panther Claw que Honey devra contrer après en avoir découvert l'existence (et encore, les happy ends ne sont pas garantis et on a le plus souvent des victoires en demi-teinte), tandis que dans la deuxième, l'objectif de Panther Claw (mais aussi de Yuki) devient l'obtention du H.O.N.E.Y System. (Voir la section épisodes pour plus de détails.)



Humour = 5 / 5
Qu'il résulte des personnalités des personnages ou de bons gros délires comme la transformation de Gen-San en super-héros, l'humour est omniprésent et apporte une bonne dose de "comedy relief" qui contrebalance, sans pour autant les aténuer, les nombreuses tragédies qui parsèment l'intrigue.



Héroïne(s) = 5 / 5
La série nous offre trois héroïnes attachantes dont les personnalités se révèlent plus complexes qu'on pourrait le penser au premier abord.



Costume(s) = 3 / 5
Si les designs des costumes sont plutôt bons en soi (j'aime bien la jupe de Yuki qui souligne son côté gracieux et maniéré), je ne suis pas très fan de l'aspect "cuir" qui les fait paraître trop amples pour les actrices, atténuant grandement leur côté sexy pourtant indissociable du personnage de Cutie Honey. Sans oublier le problème habituel des talons démesurés, dont le côté malpratique au combat n'est plus à démontrer et qui disparaissent et réapparaissent donc au gré des scènes.



Arme(s) = 4,3 / 5
Chacune des trois héroïnes utilise une arme qui lui est propre. Ironiquement, le Silver Fleuret (2,9 / 5), arme emblématique de Honey, fait pâle figure à côté des plus polyvalents Boomerumble (5 / 5) (son aspect abîmé dû au H.O.N.E.Y. System défectueux de Miki est d'ailleurs une bonne idée) et Platinum Chakram (5 / 5).



Morpheur(s) = 3,5 / 5
Le design du H.O.N.E.Y. System peut sembler minimaliste mais respecte celui du manga d'origine à la différence près qu'il prend la forme d'un pendentif quand Honey est sous son identité civile au lieu de faire partie d'elle, ce qui rend difficilement compréhensible le fait que Panther Claw se donne autant de mal pour la capturer au lieu de simplement ... lui retirer son pendentif! Doter les deux "sœurs" de Honey d'H.O.N.E.Y. Systems évoquant d'autres motifs de cartes à jouer est une très bonne idée et on appréciera le fait que chacun devienne un bijou différent après leur transformation: un pendentif pour Yuki, un tour de cou pour Honey et une pierre fixée sur la poitrine de Miki.



Séquence(s) de transformation = 1,5 / 5
Hormis la transformation de Honey en Hurricane Honey, il n'y a pas de séquence de transformation récurrente en dehors du fait que chaque héroïne fait un geste différent pour activer son H.O.N.E.Y. System.



Personnages réguliers = 5 / 5
La série nous offre une galerie de personnages récurrents attachants et hauts en couleur qui contribuent grandement à l'humour de la série.



Personnages secondaires = 3,9 / 5
Parmi les nombreuses victimes directes ou collatérales de Panther Claw que Honey et ses sœurs s'efforcent de sauver, parfois en vain, les plus mémorables sont les plus farfelues, celles qui sont suffisamment développées pour permettre au spectateur de s'attacher à elles (les pensionnaires de la maison de redressement Kantôbô, notamment) et celles qui se révèlent ne pas être ce qu'elles paraissent (Nana Yamashida, par exemple).



Antagonistes principaux = 5 / 5
Charismatiques et dotés de bonnes personnalités et de capacités qui les rendent redoutables au combat, les adversaires récurrents de la série sont tous excellents.



Antagonistes secondaires = 3,2 / 5
Malheureusement, l'excellence des adversaires principaux se fait au détriment des autres et la série souffre de l'absence de "monstres de la semaine" qui faisaient le charme de l'œuvre originale. C'est d'autant plus dommage qu'on a parfois droit à des adversaires d'un jour réellement marquants (Les Shinigami Maids, Natsuki, la femme panthère) et qu'on aurait aimé qu'ils soient plus nombreux.



Mécha(s) = 5 / 5
Superbe design pour la moto Hurricane MAXAM.



Base(s) = 3 / 5
La maison de Gen-San qui sert de QG à Honey et Hayami participe à l'humour parfois absurde de la série à cause du contraste entre son aspect minuscule et son intérieur spacieux. Il est dommage que, contrairement à son équivalent manga, Panther Claw ne possède pas de QG propre (en dehors d'une salle de réunion souterraine qu'on voit très rarement). Karasugawa et Tanaka se démarquent cependant en faisant de leurs lieux de travail leurs bases d'opérations respectives. Ça prend d'ailleurs un aspect particulièrement ironique dans le cas de Karasugawa qui commet certains de ses méfaits derrière les murs d'une respectable école privée!



Casting = 5 / 5
Tous les acteurs sont parfaits dans leurs rôles. C'est particulièrement remarquable pour Ayame Misaki qui campe un personnage aux antipodes de sa vraie personnalité, et pour Makoto Takeda qui est aussi convaincante en jeune fille douce et innocente qu'en psychopathe sadique.



Combats = 4,5 / 5
Même si on remarque de temps en temps l'utilisation de câbles et de doublures (les actrices principales en exécutent cependant une bonne partie elles-même), les combats sont d'un très bon niveau et chaque héroïne possède un style adapté à sa personnalité: sexy et humoristique pour Honey, Brutal et presque bourrin pour Miki, gracieux et sadique pour Yuki. Le combat en plan séquence du dernier épisode est magnifique.



Effets spéciaux = 4,5 / 5
Si on excepte quelques cascades câblées un peu trop évidentes, les effets spéciaux sont d'un excellent niveau.



Musique = 4,5 / 5
La série bénéficie de bonnes musiques d'ambiance signées 渡辺 剛 (Watanabe Takeshi) et les personnages ont des thèmes qui reflètent bien leurs personnalités, qu'il s'agisse de l'optimisme et de l'exubérance de Honey, du cynisme et de la mélancolie de Miki, de la douceur trompeuse et de la grâce mêlée de dangerosité de Yuki, de la sophistication de Karasugawa, etc.



Génériques = 4,4 / 5
Le générique de début est un remix interprété par ワイルド 三人 娘 (Wild Sannin Musume) de celui du dessin-animé de 1973 dont il reprend quelques éléments visuels (les fonds quadrillés, la censure qui intervient quand les vêtements de l'héroïnes sont déchirés). (4 / 5)


Il existe trois génériques de fin différents, chacun mettant en scène l'héroïne sur laquelle l'épisode est centrée affrontant les soldats de Panther Claw au milieu d'un plan d'eau, avec certaines scènes qui se font écho, parfois de manière humoristique (Honey qui fuit ses adversaires avant de se vautrer alors que Miki et Yuki foncent à leur rencontre). Ils sont même diffusés en noir et blanc à la fin des épisodes où elles meurent. Evidement, chacun possède sa propre chanson, ma préférée étant celle du générique centré sur Honey, BUT, metamorphosis par 栗林 みな実 (Kuribayashi Minami). (5 / 5)


Celui centré sur Miki utilise I lost the place de 美郷 あき (Misato Aki). Un très bon choix tant cette musique colle bien au personnage. (5 / 5)


En revanche, 吐息 Scarlet… (Toiki Scarlet…) = Soupir écarlate... de 結城 アイラ (Yûki Aira) qui illustre le générique centré sur Yuki a beau être agréable à l'oreille, il ne correspond absolument pas au personnage. (3,6 / 5)




NOTE FINALE = 16,8 / 20



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