Année : 1972
Studio(s) : Toei Créateur(s) : Ishinomori Shôtarô (石森 章太郎) Genre(s) : Metal Hero Sous-genre : Guitar hero Thème(s) : Intelligence artificielle, Musique, Quête du père Série disponible sur : Amazon, Cdjapan, Yesasia, Zenmarket. Intermédiaires : Buyee, Celga. |
| Série : |
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Dans les années 70, on assista à une véritable explosion des super-héros live japonais initiée par le succès phénoménal du Kamen Rider de Shôtarô Ishinomori qui créa d'ailleurs la plupart d'entre eux avec une nette prédilection pour les héros et vilains cybernétiques, au point que certains étaient multiclassés comme les cyborgs mutants qu'affrontait Inazuman. Tous ses personnages n'étaient cependant pas des cyborgs et en 1972, il allait créer un androïde pourtant très humain: Kikaider.
Si dans le monde réel, le créateur de Kikaider est Shôtarô Ishinomori, dans l'univers de la série, il s'agit de Nobuhiko Kômyôji, un génie de la robotique qui, avec l'aide de sa fille et assistante Mitsuko, travaille pour le Pr Guile dont il finit par découvrir qu'il s'agit en réalité d'un dément se constituant une armée d'androïdes nommée Dark pour conquérir le monde.
Et puisqu'on parle des suit actors, à partir de l'épisode 19, on trouve parmi eux un débutant nommé Kenji Takahashi qui prendra par la suite le nom de Kenji Ôba, bien connu des spectateurs français pour avoir incarné Gavan / X-Or dans la série éponyme. D'ailleurs, si celle-ci a marqué le début officiel de la franchise Metal Hero, Kikaider est considéré comme un précurseur au point d'y être parfois intégré rétroactivement et il a même inspiré l'un d'eux, Metalder.
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| Films & épisodes spéciaux : |
En plus de sa série, Kikaider a eu droit à un film se situant chronologiquement juste avant le dernier arc et comportant plusieurs séquences en relief.
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| Bilan : |
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Concept = 5 / 5
Si elle reprend les codes des super-héros live japonais avec son héros affrontant un savant fou voulant conquérir le monde avec son armée de monstres de la semaine, la série innove en prenant pour personnage principal un robot s'interrogeant sur son humanité tout en recherchant son créateur et risquant à tout moment de passer sous le contrôle de son ennemi, et elle traite ainsi d'intelligence artificielle et de libre arbitre.
Scénario (Intrigue globale) = 4,5 / 5 À part durant le dernier arc, le statu quo ne change pas au cours de la série. Néanmoins, la quête des Kômyôji pour retrouver leur père amnésique est aussi prenante que touchante et les intrigues s'étendant sur plusieurs épisodes sont passionnantes.
Scénario (Épisodes) ≈ 3,8 / 5 Chaque épisode repose sur la formule "un plan de Dark à déjouer en affrontant un monstre de la semaine" et sur des gimmicks récurrents (Les Kômyôji croisent leur père sans le savoir, Jirô fait son entrée en jouant de la guitare, le Pr Guile utilise sa flûte pour le contrôler jusqu'à ce qu'un événement l'empêche de l'entendre) mais les auteurs arrivent toujours à se renouveler. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Héros = 5 / 5 Jirô / Kikaider est un excellent personnage d'androïde s'interrogeant sur son humanité et pouvant servir aussi bien la justice quand il bénéficie de son libre arbitre que le mal quand il est contrôlé par Guile.
Costume(s) = 3,5 / 5 Malgré son design iconique dont l'aspect bicolore symbolise son ambivalence, Kikaider ressemble moins à un androïde qu'à un cascadeur déguisé.
Arme(s) = 0,5 / 5 À l'exception d'un rayon qu'il n'utilise qu'en une seule occasion et qui le sauve du zéro pointé, Kikaider est le seul Metal Hero, officiel ou non, à ne posséder aucune arme.
Séquence(s) de transformation = 3 / 5 Même si elle paraît un peu kitsch aujourd'hui, elle est mémorable et se permet même une petite chorégraphie.
Personnages réguliers ≈ 4,3 / 5 Même s'ils correspondent aux archétypes du love interest et de l'enfant innocent à protéger, Mitsuko et Masaru Kômyôji n'en sont pas moins de très bons personnages grâce à leur quête de leur père amnésique, Nobuhiko, qui nous vaut de nombreux moments réellement touchants. Quant au comic relief Hanpei Hattori, il est fun, se montre souvent utile en aidant les héros et le gimmick de ses déguisements le rend mémorable. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Personnages secondaires = 3,6 / 5 Outre les inévitables personnages fonctions servant de victimes du jour, on a parfois droit à des personnages excellents et/ou mémorables (Yuka Hoshimura, Jinbee, Kaneko, Chidori Shimamura ...). Kaoru, Daimyô et Mari avaient même le potentiel pour devenir des personnages réguliers.
Ennemi(s) récurrent(s) = 3 / 5 Bien qu'il corresponde à l'archétype du savant fou voulant conquérir le monde, le Pr Guile arrive à se distinguer grâce à sa capacité à contrôler le héros à distance, au jeu d'éclairage qui le fait apparaître en bleu sur fond rouge, évoquant ainsi la bichromie de Kikaider, et à l'interprétation de Mitsuo Andô qui le rend charismatique et inquiétant, même au maximum de son surjeu. En plus d'être particulièrement inefficaces au combat, les Androidmen portent des costumes très cheaps et si l'idée de faire escorter les monstres de la semaine féminins par leurs versions féminines est bonne, elle est gâchée par le fait qu'elles sont jouées par des acteurs clairement masculins. Enfin, Hakaider est un excellent anti-héros et un des antagonistes de tokusatsu les plus iconiques. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)
Monstres de la semaine ≈ 3 / 5 S'ils ont mal vieilli visuellement, les Dark Robots possèdent souvent des armes et pouvoirs qui les rendent mémorables et certains, comme Gold Wolf ou Black Harimogura, se distinguent par leur antimanichéisme. (Voir la section Dark Robots pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Mécha(s) = 3 / 5 Le Side Machine a un bon design mais à part son pilote automatique et sa capacité à voler, il manque de gadgets qui le rendraient réellement unique (Il n'en a que deux et ils ne sont utilisés qu'une fois chacun).
Base(s) = 3,5 / 5 La base du Pr Guile a un aspect à la fois épuré et futuriste pour les années 70, même si les communicateurs en forme de robots fabriqués en mécano à côté de son trône sont assez kitsch.
Casting = 4 / 5 Une bonne interprétation de Daisuke Ban.
Combats = 3 / 5 Malgré la présence du légendaire Kenji Ôba parmi les suit actors, les combats sont corrects sans être spectaculaires et il est difficile de ne pas remarquer quelques défauts tels que les séquences recyclées dans plusieurs épisodes ou les cascadeurs prenant leur élan avant de sauter sur des trampolines cachés.
Effets spéciaux = 1 / 5 Comme souvent avec les tokusatsus des 70s, ils ont très mal vieilli et ne sont pas crédibles une seconde même si leur côté artisanal et maladroit leur donne un certain charme.
Musiques = 3,5 / 5 La bande son est l'œuvre du prolifique Watanabe Chûmei et comporte des airs mémorables comme le thème comique de Hanpei Hattori et surtout les musiques intradiégétiques telles que la guitare de Jirô, la flûte du Pr Guile et le sifflement de Hakaider.
Générique(s) ≈ 2,2 / 5 Précédé de courts extraits de l'épisode à venir et accompagné de ゴー ゴー キカイダー (Go, go, Kikaider) par 秀夕木 = ヒデ 夕樹 (Hidetaki) et le コロムビア ゆりかご 会 (Columbia Yurigako Kai), le générique de début est assez fainéant et se contente de montrer le héros faisant de la moto au milieu des Androidmen tout en ne montrant le visage d'aucun acteur de la série. (Paroles = 1 / 5, Chanson = 3 / 5, Images = 1 / 5, Moyenne ≈ 1,7 / 5)
Accompagné de 戦え!! 人造 人間 キカイダー (Tatakae!! Jinzô ningen Kikaider) = Bats-toi, androïde Kikaider! des mêmes interprètes, le générique de fin est un peu meilleur bien que dans la norme des séries de l'époque: on y voit le héros affronter des ennemis, on aperçoit le visage de l'acteur principal, même si c'est brièvement et avec un faux raccord puisqu'il est transformé avant et après ce plan, et on a droit à un joli mais discret mannequin en mousse quand il jette un de ses adversaires dans le vide. (Paroles = 3 / 5, Musique = 3 / 5, Images = 2 / 5, Moyenne ≈ 2,7 / 5) (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)
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| Note finale = 13,2 / 20 |





















































































































































