FICHE TECHNIQUE |
Année :
1978
Catégorie(s) : Henshin hero, Space opera, Shôtarô Ishinomori, Toei. Thème(s) : Empires Galactiques, Envahisseurs extra-terrestres, Hommes singes, Leader mystérieux, Ninjas, Robots mascottes, Space opera. Genre : Ninjas de l'espace. Visionner la série : Chaîne officielle de la Toei. Acheter la série (VF) : Amazon, Fnac, Ebay. Acheter la série (VO) : Amazon, Cdjapan, Yesasia, Yahoo Auctions. Intermédiaires pour acheter sur Yahoo Auctions : Buyee, Celga, Zenmarket. |
SÉRIE |
Ginga Taisen, plus connu chez nous sous le titre de San Ku Kaï, occupe une place particulière dans le cœur des spectateurs de ma génération en tant que première série tokusatsu diffusée en France. Pas mal pour un feuilleton qui avait été créé principalement pour rentabiliser un film surfant sur une mode des années 70.
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PARTIE 1 - La résistance contre Gavanas (Épisodes 1-20) |
L'histoire commence alors que le jeune Hayato Gen, fraîchement diplômé de l'école de pilotage de Belda, retourne sur sa planète natale Analis à bord d'un vaisseau piloté par Ryû et son ami deeraen Baru (Simane en VF). À peine arrivé à destination, le trio assiste à l'invasion de la planète par l'empire Gavanas (Stressos en VF) qui fait exécuter la famille d'Hayato dont le père avait envoyé un SOS à la Terre.
Et surtout - années 70 obligent! - la série reprend les codes des super-héros live japonais initiés par Kamen Rider et on voit rapidement Ryû et Hayato adopter les identités masquées de Nagareboshi (Staros) et Maboroshi (Fantôme). Heureusement pour eux, bien qu'ils utilisent les mêmes épées à lame rétractable sous leurs deux identités, leurs adversaires se révéleront incapable d'additionner deux et deux pour les démasquer, même quand ils se transforment devant un de leurs agents ou quand quelqu'un les appelle par leurs vrais noms. Quant à Gavanas, il est dirigé par un leader mystérieux dans la lignée de celui de Shocker et emploie des monstres de la semaine. Certains d'entre eux échappent d'ailleurs au manichéisme, comme Tobibito, un vieillard pacifiste ayant renoncé à se battre mais que ses anciens supérieurs obligent à affronter nos héros en prenant sa petite-fille en otage, Kumobito qui désobéit à Îger pour secourir Hana qui lui rappelle sa sœur décédée ou Kooribito, un espion partagé entre sa loyauté envers Gavanas et son amitié avec Hayato.
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PARTIE 2 - La quête d'Emeralîda (épisodes 21-27) |
Cet aspect feuilletonnant est encore plus marqué dans le dernier tiers de la série qui voit Sofia se réfugier auprès de Mongo après avoir perdu sa capacité à voyager d'une dimension à l'autre tandis que Roxeia XIII arrive enfin dans le XVeme système solaire. La véritable apparence du tyran reste cependant un mystère puisqu'il ne se déplace qu'à bord de Daimajinzô, un vaisseau indestructible ayant l'aspect d'un colosse de pierre dont les yeux lancent des rayons désintégrateurs.
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FILMS & ÉPISODES SPÉCIAUX |
La série a également eu droit à un film sorti en salle (qui, avec une durée de seulement 20 minutes, est ironiquement plus court qu'un épisode normal) où nos héros aident Kamiji à emmener des orphelins de guerre sur Terre mais il est très dispensable.
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BILAN |
Concept = 4 / 5 La série a beau s'inspirer de Star Wars pour son pitch de départ et son groupe de héros, elle arrive à avoir sa propre identité en incorporant la culture ninja à son univers.
Scénario (Intrigue globale) = 4 / 5 Malgré quelques passages rushés (La première apparition de Nagareboshi) et deux-trois incohérences que la VF n'a fait qu'aggraver, l'intrigue principale est bonne et réussit assez bien son toutéliage final avec en prime, un twist réellement surprenant sur la véritable identité du méchant principal.
Scénario (Épisodes) ≈ 4,1 / 5 La plupart des épisodes sont très bons, voire excellents et les rares à être relativement ratés restent apréciables. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Héros = 3 / 5 Doté d'une motivation personnelle pour combattre Gavanas et évoluant progressivement d'un héros novice et inexpérimenté à un justicier efficace, Hayato Gen (Maboroshi) est le protagoniste principal de la série. En revanche et malgré sa personnalité sympathique, Ryû (Nagareboshi) est moins intéressant et nettement moins développé: on ne sait rien de son passé et de ses liens avec le clan Gen, les auteurs se contentant d'instaurer un mystère dans les premiers épisodes (Quel sont ses liens avec le père d'Hayato? D'où lui vient son arme semblable à la sienne? Pourquoi adopte-t-il l'identité de Nagareboshi?) pour ne plus en parler ensuite.
Costume(s) = 4 / 5 Visuellement réussis et iconiques. C'est un des rares cas dans le tokusatsu où les héros ne portent pas de masque intégral, permettant aux acteurs principaux d'effectuer eux-mêmes une partie des combats en costume.
Arme(s) ≈ 4,3 / 5 Même si on sent l'influence des sabres laser de Star Wars pour la lame rétractable, les épées des deux héros sont des armes à l'aspect unique qui évoquent des armes japonaises traditionnelles et les auteurs ont eu la bonne idée de doter chaque héros d'une version différente. En revanche, leurs shurikens sont beaucoup plus classiques. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Séquence(s) de transformation = 0 / 5 Aucun effort de créativité de ce côté là. C'est tout juste si on voit parfois les héros se changer en un saut périlleux.
Personnages réguliers = 3,4 / 5 Certes, ses pouvoirs cheatés font d'elle un deus ex machina humain bien pratique quand les scénaristes n'ont aucune idée de comment résoudre une situation périlleuse, mais Sofia est un personnage charismatique qui bénéficie d'un très bon développement dans le dernier tiers de la série avant qu'on révèle ses liens avec le méchant principal. Loin de se contenter d'être un simple comic relief, Baru est un combattant efficace et a droit à de très bons épisodes centrés sur lui. Même s'il est avant tout un robot mascotte pas très utile au point de disparaître sans explication à la fin de la série, Tonto est sympathique et bénéficie d'un excellent design. Kamiji se contente d'être un personnage fonction alors qu'il aurait pu jouer un rôle central en tant que chef de la résistance, tandis qu'Hana est immédiatement sympathique et attachante grâce à sa bonne humeur communicative.
Personnages secondaires = 3,2 / 5 Comme toujours avec ce genre de série, certains personnages se contentent d'être des red shirts destinés à être victimes du méchant du jour ou des innocents que les héros doivent protéger (C'est particulièrement frustrant avec Misa qui semble destinée à jouer un rôle important en tant qu'envoyée de la Terre devant ensuite convaincre ses supérieurs d'apporter leur aide au XVeme système solaire mais qu'on ne revoit plus ensuite, hormis une brève évocation de sa mission dans un épisode ultérieur) tout en ayant quand même droit à un minimum de caractérisation. On a heureusement souvent droit à de très bons personnages comme Momochi, Garu, Pao, Melos ou la méchante malgré elle Catherine; sans oublier, bien sûr, les personnages semi-réguliers que sont la famille royale du Clan Mongo.
Ennemi(s) récurrent(s) ≈ 3,8 / 5 Ils ont tous droit à de magnifiques designs, à commencer par Roxeia XIII pour son communicateur et son apparence de géant de pierre. Ce dernier a aussi droit à un excellent twist sur son identité qui permet à son interprète de jouer dans un registre diamétralement opposé à celui auquel les spectateurs s'étaient habitués. Kôger est charismatique et joue un intéressant double jeu dans le dernier tiers. En revanche, alors qu'il aurait pu être un antagoniste important en tant que responsable de la mort de la famille d'un des héros, Îger est un personnage fade qui ne devient intéressant qu'après sa mutilation qui le dote d'une arme et d'une motivation personnelles. Même si elle participe peu à l'action, Kunôi est une méchante perfide à souhait bien aidée par le jeu de son interprète. Quant à leurs soldats aux casques clairement inspirés de ceux des Stormtroopers, ils servent peu et se font facilement voler la vedette par leurs confrères ninjas. (Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)
Monstres de la semaine ≈ 3,1 / 5 Que ce soit au niveau des designs ou des pouvoirs, le très bon côtoie le complètement raté. Les antagonistes ambivalents comme Tobibito, Kumobito ou Kooribito sont évidemment les plus mémorables. (Voir la section Corps d'armée ninja pour plus de détails. Les moyennes sont arrondies aux décimales les plus proches.)
Mécha(s) ≈ 4,7 / 5 On est gâtés avec des véhicules magnifiques qui n'ont absolument pas vieilli. (Voir les sections Liabe et Véhicules pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Base(s) = 5 / 5 Un design magnifique et élaboré pour Gran Gavanas.
Casting = 5 / 5 Les interprètes d'Hayato Gen (Maboroshi) et de Ryû (Nagareboshi) sont excellents. Aussi bien pour leurs jeux d'acteurs que pour leurs scènes de combat. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
Combats = 4 / 5 Variés dans leur déroulement et aussi efficaces que riches en action et en cascade, ils sont un des points forts de la série.
Effets spéciaux = 3 / 5 Si les scènes de combats spatiaux et aériens (En partie repris à Ginga Taisen) sont irréprochables, les autres effets spéciaux sont rarement convaincants même si, dans l'ensemble, ils constituent le haut du panier des séries de l'époque.
Musiques = 5 / 5 Si en France, on a eu droit à d'excellentes musiques signées Didier Barbelivien, la VO n'a pas à se plaindre avec celles de 森岡 賢一郎 (Morioka Kenichirô) et du légendaire 菊池 俊輔 (Kikuchi Shunsuke).
Générique(s) ≈ 2,8 / 5 Précédé du commentaire この 宇宙 に 人類 が 生き続ける 限り 決して 忘れて は ならない こと が ある (Kono uchû ni jinrui ga ikitsuzukeru kagiri kesshite wasurete wa naranai koto ga aru) = Dans l'espace, aussi longtemps que l'humanité vivra, il est une chose qu'elle ne devra jamais oublier et accompagné de 勇者 よ 銀河 を 渡れ (Yûsha yo ginga o watare) = Héros, parcours la galaxie par ささき いさお (Sasaki Isao), le générique de début mélange scènes de combat en costume et séquences de batailles spatiales. Efficace, mais on regrette la présence de scènes de Ginga Taisen n'apparaissant pas du tout dans la série, ce qui rend évidement perplexes ceux qui ne connaissent pas la filiation. (Chanson = 3 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3 / 5)
Le générique de fin reprend un très beau thème de Ginga Taisen, 愛 は 星空 の 彼方 に (Yume wa hoshizora no kanata ni) = Un rêve au-delà du ciel étoilé accompagné du commentaire 人間 は みんな 明日 に 向かって 夢 を 抱く。 遥かなる 宇宙 の 彼方 に 明るい 明日 を 信じる 時 夢 は 愛 に なる。 (Ningen wa minna asu ni mukate yume o idaku. Harukanaru uchû no kanata ni akarui asu o shinjiru toki yume wa ai to naru.) = Tout le monde rêve de demain. Quand vous croyez à un lendemain radieux au-delà de l'espace lointain, ce rêve devient l'amour. Il recycle malheureusement encore plus de séquences du film qui n'apparaissent pas dans la série. (Chanson = 4 / 5, Images = 1 / 5, Moyenne = 2,5 / 5) (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)
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NOTE FINALE = 15 / 20 |