K :

かぐや姫 (KAGUYA-HIME) = Princesse Kaguya : Héroïne d'un célèbre conte japonais racontant l'histoire d'un bébé trouvé à l'intérieur d'un bambou par un vieux coupeur de bambou sans enfants qui l'élève comme sa fille. Devenue adulte, sa très grande beauté lui vaut d'être demandée en mariage par cinq princes auxquels elle demande à chacun de lui ramener un objet impossible à obtenir en promettant d'épouser celui qui y parviendra, puis par l'empereur du Japon en personne. Elle finit par avouer à ses proches qu'elle vient en réalité de la Lune et que son peuple va bientôt venir la chercher. Malgré la protection des gardes de l'empereur, les habitants de la Lune la retrouvent et elle quitte à regret ses amis Terriens pour retourner sur son monde d'origine. Comme cadeau d'adieu, elle offre à l'empereur un élixir d'immortalité que ce dernier préfère faire brûler au sommet de la montagne qui lui semble la plus proche du ciel: le Mont Fuji. (Illustration : Boukenger)




怪獣 (KAIJUU) = Kaijû : Littéralement "Bête étrange". Monstre géant. Créé en 1954, Godzilla est le premier Kaijû japonais mais on peut considérer le King Kong de 1933 comme son prédécesseur. (Illustration : Ultraman 80)




怪獣 映画 (KAIJUU EIGA) = Kaijû Eiga : Film de monstres géants (Kaijûs). (Illustration : Gavan (X-Or))




仮面 ライダー (KAMEN RAIDAA) = Kamen Rider : Littéralement "Motard masqué". Produite par la Toei, c'est une des principales franchises de tokusatsu. Initiée en 1971 avec la première série Kamen Rider créée par Shôtarô Ishinomori, elle connut plusieurs interruptions et relaunchs, le dernier datant de Kamen Rider Kuuga en 2000. Au départ sombre et sérieux, ce relaunch prit un virage plus humoristique à partir de Kamen Rider Den-O en 2007. Les Kamen Riders portent un masque insectoïde et une ceinture qui leur permet de se transformer en criant 変身 (HENSHIN) = Transformation, pilotent une moto sophistiquée et leur attaque finale la plus emblématique est un coup de pied sauté appelé Rider Kick. (Illustration : Kamen Rider)




金棒 (KANABOU) = Kanabô : Littéralement "Bâton de métal". Arme. Gourdin de métal hérissé de pointes. (Illustration : Boukenger)




カンチョー (KANCHOU) = Kanchô : Blague japonaise puérile consistant à joindre ses mains avec les index tendus pour former un pistolet qu'on tente d'insérer dans l'anus de la victime. Le nom vient de 浣腸 (Kanchô) = Lavement mais s'écrit en katakana pour éviter les confusions entre les deux. (Illustration : Yakiniku Prowrestling)




漢字 (KANJI) : Littéralement "Caractère chinois". Pictogrammes importés de Chine. Un des trois principaux types de caractères dans l'écriture japonaise avec les hiraganas et les katakanas. Le fait qu'ils aient plusieurs prononciations possibles est parfois source d'erreur pour les personnes non-japonaises qui, par exemple, appellent le Mont Fuji "Fuji-Yama" au lieu de "Fuji-San". (Illustration : Bit Bullet)




河童 (KAPPA) : Littéralement "enfant de la rivière". Yôkai aquatique et friand de concombres dont l'apparence est celle d'une tortue humanoïde ayant la taille d'un enfant et dont le sommet de la tête a une forme d'assiette lui permettant de retenir de l'eau quand il est hors de son élément. Pour le neutraliser, il suffit de le saluer: très poli, le Kappa rend le salut, faisant ainsi s'écouler l'eau de cette assiette. Il devient alors incapable de bouger jusqu'à ce que quelqu'un la remplisse à nouveau, faisant ainsi de la créature son serviteur pour l'éternité. (Illustration : Lovepatrina)




空手 (KARATE) = Karaté / 空手家 (KARATEKA) = Karatéka : Combinant les kanjis 空 (Ciel) et 手 (Main), le mot Karaté signifie "Main vide" ou "À main nue". Art martial utilisant les mains, pieds, jambes et bras comme des armes pour frapper ou parer les coups de son adversaire. Les pratiquants sont appelés karatékas. (Illustration : Bit Bullet)




空手着 (KARATEGI) : Tenue de karatéka. Semblable au judogi mais plus ample et légère afin de favoriser la vitesse. Souvent appelé improprement kimono en France. (Illustration : Cutie Honey)




片仮名 (KATAKANA) : Littéralement "Kanas fragmentaires" car tracés avec des traits droits. Écriture syllabaire utilisée pour les mots et noms propres étrangers, les néologismes et les onomatopées. Un des trois principaux types de caractères dans l'écriture japonaise avec les kanjis et les hiraganas. Les voyelles seules n'existant pas en japonais à l'exception du N (ン), elles sont figurées par Bu (ブ), Fu (フ), Gu (グ), Ku (ク), Mu (ム), Nu (ヌ), Pu (プ), Su (ス), Ru (ル), Zu (ズ) (Le U court est muet), Do (ド) et To (ト) (Seuls cas où le O court est muet). Certaines voyelles n'existant pas dans l'écriture japonaise, le caractère Fu (フ) correspond aussi au Hu, on utilise les katakanas en R pour représenter le L (Contrairement à une erreur fréquente, ce sont les Chinois qui ne prononcent pas les R) et ceux en B pour le V, encore que les Japonais ont récemment adopté le caractère ヴ pour représenter ce dernier. Inutile de dire que c'est une vaste source d'erreurs quand les japonais écrivent en romaji. (Illustration : Gavan (X-Or))




刀 (KATANA) : Arme. Sabre à lame courbe et à un seul tranchant, dont la longueur varie entre 60 et 80 cm. (Illustration : Wecker D-02)




剣玉 / 拳玉 (KENDAMA) : Bilboquet japonais. À la différence de celui que nous connaissons, il est doté de deux coupelles de chaque côté du manche et le jeu consiste à réaliser différentes figures en déplaçant la boule d'une coupelle à l'autre en passant ou non par la pointe. Il a été breveté en 1919 sous le nom de 日月 ボール (Nichigetsu ball) = Boule soleil-lune. Selon la façon dont on l'écrit, le nom signifie "boule épée" ou "boule poing". (Illustration : OhRanger)




剣道 / 劍道 (KENDÔ) : Art martial. Forme d'escrime se pratiquant avec une armure protectrice (防具 = Bôgu) et un sabre en bambou (竹刀 = Shinai) ou deux de longueurs différentes. Le nom signifie "Voie du sabre". (Illustration : Dynaman)




KHAKKARA : Bâton terminé par des anneaux métalliques et porté par les moines bouddhistes. Le tintement produit par les anneaux permet de rythmer le chant des sutras et servait autrefois à éloigner les animaux dangereux et à signaler la présence des moines qui restent traditionnellement silencieux quand ils collectent l'aumône. (Illustration : Boukenger)




KHÉPESH : Arme égyptienne. Épée à la forme caractéristique: droite sur les premiers 30 cm, puis recourbée sur les 50 derniers. Un exemple bien connu des bédéphiles: le glaive magique de Papyrus. (Illustration : Rosetta)




着物 (KIMONO) : Littéralement "Objet du corps". Tenue traditionnelle japonaise. (Illustration : Jigoku Shôjo)




虚無僧 (KOMUSOU) = Komusô : Littéralement "Moine du rien". Moine mendiant de la période Edo. Appartenant à l'école Fuke du bouddhisme, les Komusôs portaient un panier sur la tête et jouaient d'une flûte en bambou. Leur ordre fut aboli en 1871. (Illustration : Kikaider 01)




後輩 (KOUHAI) = Kôhai : Littéralement "Camarade de derrière". Personne ayant moins d'ancienneté, par opposition au senpai. (Illustration : Gokaiger)




苦無 (KUNAI) : Littéralement "Sans difficulté". Arme. Poignard dont la longueur varie entre 20 et 60 cm et dont le pommeau comporte un anneau permettant de l'attacher à une corde. Bien qu'il soit surtout connu comme arme de ninja, c'était aussi un outil utilisé pour la taille et le jardinage. (Illustration : Boukenger)




くノ一 (KUNOICHI) : Mot formé des trois traits qui constituent le kanji 女 (Onna) = Femme. Femme ninja. (Illustration : Cutie Honey)




KUNG-FU : Terme générique désignant les arts martiaux chinois, également appelés "boxe chinoise". Apparu dans les années 70 pour désigner les films d'arts martiaux chinois, il dérive de 功夫 (Gôngfu), qu'on pourrait traduire par "maîtrise d'une technique" et qui, ironiquement, peut s'appliquer à n'importe quelle activité et pas seulement aux arts martiaux. (Illustration : OhRanger)




鎖鎌 (KUSARIGAMA) : Littéralement "Chaîne à faux". Arme blanche formée d'une faucille reliée à une chaîne terminée par un poids. Créée à l'origine par des paysans voulant se doter d'armes défensives en les fabriquant avec les outils à leur disposition. (Illustration : Guyferd)




巨大 ヒーロー (KYODAI HIIROU) = Héros géant : Sous-genre du tokusatsu mettant en scène des super-héros géants affrontant des kaijûs. Il a été initié en 1966 avec la création du premier Ultraman qui est son plus célèbre représentant. (Illustration : Mirrorman)