FICHE TECHNIQUE




INTRODUCTION


Le Sentai a beau être la franchise de super-héros japonais la plus prolifique et la seule à n'avoir connu aucune interruption depuis 1979, elle est souvent passé très près d'être annulée, certains de ses opus ayant même la douloureuse réputation d'avoir failli causer son arrêt pour cause d'insuccès excessif. C'est le cas d'OhRanger, la série qui marquait le 20eme anniversaire de la franchise et qui démarrait pourtant bien avant d'être victime d'un timing malheureux.


Comme quoi, le timing, c'est essentiel.



PARTIE 1 - L'invasion de Baranoia (Épisodes 1-8)


Après trois séries très légères, pour ne pas dire enfantines (Zyuranger, Dairanger et Kakuranger), les auteurs souhaitaient revenir à un ton plus sérieux et à une certaine noirceur en mettant en scène des héros militaires luttant contre des envahisseurs ne lésinant pas sur les destructions massives et les victimes collatérales. Le ton est d'ailleurs donné dès le premier épisode, situé dans ce qui était alors le futur proche de 1999: la Terre y subit une attaque de l'empire Baranoia qui ravage les villes et, même si c'est seulement suggéré, cause de nombreuses morts civiles, dont des enfants.


Et en plus, ils ont des goûts douteux en matière d'architecture.

Sans attendre les ordres de leurs supérieurs, quatre jeunes lieutenants intrépides de l'United Air Force, Shôhei Yokkaichi, Yûji Mita, Juri Nijô et Momo Maruo, tentent de s'opposer à l'envahisseur mais leurs appareils sont abattus et l'épisode devient alors un survival où ils doivent fuir les soldats robotiques lancés à leur poursuite avant d'être secourus par leur capitaine, Gorô Hoshino, revêtu d'une combinaison spéciale qui fait de lui Oh Red.


Soldats de Baranoia, les Barlos sont complétement barjots.


Un petit côté H.G. Wells dans leurs véhicules.


C'est que le pilote et on est déjà mal.


Heureusement, Oh Red est arrivé sans se presser.

Dans l'épisode suivant, leur supérieur Naoyuki Miura, incarné par le vétéran Hiroshi Miyauchi, leur révèle qu'Oh Red tire ses capacités surhumaines de la Superforce, un pouvoir que maîtrisait une ancienne civilisation qui occupait la Terre il y a 600 millions d'années et dont il est parvenu à reproduire la technologie en étudiant les vestiges. Il en fait ensuite bénéficier les quatre officiers qui deviennent les OhRangers, OH étant l'abréviation d'Overtech Hardware, mais aussi une écriture fréquente du kanji 王 (Ô) = Roi.


Pratiquement une faute par mot! Les fameux soucis d'orthographe des japonais habitués à leur écriture phonétique.

L'équipe va s'opposer aux plans de conquête de Baranoia, un empire robotique basé sur la Lune et dirigé par une famille royale dont les noms font référence à des races de chien: l'empereur Bacchus Hound (Basset), son épouse adéquatement nommée Hysteria (Fox Terrier) et leur fils Buldont (Bulldog). Ils sont assistés par Acha et Kocha, deux majordomes dont l'aptitude à retourner leur veste est d'autant plus impressionnante qu'ils n'en portent pas.


Une famille royale qui a du chien.


Leurs majordomes.


Et leur mangeur d'homme.

Par la suite, Bacchus Hound fait modifier le duo pour qu'ils puissent agrandir leurs monstres de la semaine afin de compenser l'avantage dont disposent leurs ennemis après la construction d'OhRanger Robo, un robot géant formé par la combinaison des Chôriki Mobiles, cinq véhicules se composant d'un jet en forme d'oiseau (Sky Phœnix) et de deux animaux mécaniques (Dash Leon et Gran Taurus) tirant chacun une tourelle mobile équipée de canons (Dogu Lander et Moa Roader). Il a également la particularité de posséder cinq casques différents évoquant les appareils qui le composent et doté chacun de sa propre arme.


Heu … Pour les modifications, vous êtes sûrs? Parce que le chirurgien a quand même l'air chelou ...

Chacun de ces mechas évoque d'ailleurs une ancienne civilisation: Sky Phœnix est basé sur la silhouette d'oiseau des lignes de Nazca, Dash Leon rappelle le Sphinx de l'Ancienne Égypte et Gran Taurus le Minotaure de la mythologie grecque, tandis que Dogu Lander et Moa Roader imitent respectivement l'apparence des dogûs et des Moaïs. Mais ils s'inspirent aussi du Tétramorphe du Livre d'Érzéchiel: quatre créatures identiques dotées chacune de quatre faces d'homme (OhRanger Robo), de lion (Dash Leon), de taureau (Gran Taurus) et d'aigle (Sky Phœnix) et tirant le char divin (Dogu Lander et Moa Roader).


Avec ces véhicules ...


… et ce robot inspirés de l'Ancien Testament ...


… Baranoia va pouvoir rédiger le sien.

Vous remarquerez que je n'ai pas encore parlé en détail des membres des OhRangers. Et malheureusement, c'est le gros point faible de cette première partie: on n'apprend quasiment rien sur eux, leur background ou leur personnalité. Et ça ne s'arrangera pas au cours de la série, surtout pour les trois membres masculins qui sont tellement vides et interchangeables qu'après avoir vu un épisode consacré à l'un d'eux, on est incapable de se souvenir ensuite duquel il s'agissait.


Les trois héros les plus transparents de l'histoire du Sentai.


Au cours de la série, Gorô / Oh Red développe un problème d'acné et une fois qu'on l'a remarqué, on ne voit plus que ça.


La carte mémoire dans la peau.

À la rigueur, Shôhei / Oh Green arrive à se distinguer par son passé de boxeur, sa gourmandise et son côté "bouffon naïf".


Il est aussi un peu obsédé sexuel sur les bords.


Peste, quelle désillusion!

Quant au premier membre féminin, Juri / Oh Yellow, elle est très stéréotypée: un garçon manqué soucieux de sa ligne et adepte du sport et de la musculation.


C'était pas sa guerre.


Il a l'air spécial, le remake japonais d'Alerte à Malibu.

La seule qui sort un peu du lot (Et encore, c'est une victoire par défaut) est Momo / Oh Pink. Il faut dire que c'est la seule dont les épisodes qui lui sont consacrés développent le passé et l'entourage (Certains disent que c'est à cause d'un caprice de l'actrice et si c'est vrai, dommage que ses partenaires n'en aient pas fait autant!), dont un des meilleurs de la série dans lequel elle retrouve son amie d'enfance qu'elle croyait morte.


Cet envoyé de Baranoia en a soupé, de Momo.


Tu vas arrêter de l'embêter, oui?


Lalalalala, il ne peut plus rien nous arriver d'affreux, maintenant!

Malgré ce manque de caractérisation des personnages principaux, la série démarrait très bien avec des scenarii souvent excellents, l'introduction progressive des pouvoirs et mechas des héros, des antagonistes réellement dangereux multipliant les offensives destructrices et une ambiance sombre même quand il est question d'humains acquérant les capacités des objets qu'ils mangent. Bref, on était bien parti pour avoir une des meilleures séries de l'histoire des Sentais … et c'est là que les choses se sont gâtées.


Autant vous le dire tout de suite, l'évolution de la série va être dure à avaler.



PARTIE 2- Changement de ton (Épisodes 9-25)


J'avais évoqué un timing malheureux en introduction. En effet, OhRanger avait débuté sa diffusion le 3 mars 1995 ... soit 17 jours avant que le Japon ne subisse l'attentat terroriste le plus meurtrier de son histoire. Impossible dans ces conditions de continuer une série à base de guerre, de destructions massives et de prises d'otages qui auraient trop rappelé une tragique actualité. Les auteurs se voient donc obligés de faire un virage à 180° pour adopter un ton comique!


Rigolez! De gré ou de force!

Et alors que la première partie nous avait habitué à des histoires du style "un père policier se transforme à son insu en monstre au service de Baranoia et tente de se suicider quand il réalise ce qui lui arrive", la deuxième nous montre des humains tomber amoureux de leur électroménager, les héros préparer un biberon en urgence pour apaiser un bébé aux pleurs explosifs, Momo et Juri se disputer en mode manga et des robots géants pratiquer l'aérobic, le basket et le cheval d'arçon.


Un frigo nommé désir.


C'est donc ça, le baby boom?


Tout ça parce qu'elles ont choisi la même robe!



Chaaaaargez!

Et les antagonistes ne sont pas épargnés. Alors que dans la première partie, l'aspect burlesque des dirigeants de Baranoia servait à créer un contraste avec leur cruauté, leurs personnalités se mettent désormais au diapason avec des scènes telles que Bacchus Hound et Buldont se cachant d'Hysteria pour regarder des photos d'humaines.


Ben quoi? Un robot n'est pas en bois!


À quelques exceptions près, évidemment.

On touche le fond avec l'épisode 25 qui introduit les cinq comic reliefs: le roboticien loufoque Kotarô Henna et les Nitta, une famille faisant fréquemment les frais des stratagèmes de Baranoia. C'est bien simple: ils sont tellement soûlants que j'étais convaincu qu'ils étaient omniprésents dans la série avant de me rendre compte en la revisionnant pour préparer ce dossier qu'ils n'apparaissent en réalité … que dans 3 épisodes! Si ça se trouve, c'est ça qui les rend aussi insupportables. Peut-être qu'avec plus d'apparitions qui auraient permis de les développer, les auteurs auraient pu les rendre attachants? Mais il faut croire que même eux les détestent. La preuve? On ne revoit plus les Nitta après qu'ils se sont retrouvés SDF suite à la destruction de leur maison … qui n'est même pas la même que pour leur première apparition car les auteurs n'essaient même pas d'être cohérents avec eux!


Ne les sous-estimez pas: ils vous auront à l'usure.

Et pour le seul autre personnage civil semi-récurrent, Mikio, c'est le cas inverse: cet enfant ami des OhRangers apparaît dans plusieurs épisodes mais est tellement générique que j'avais complètement oublié son existence. Il faut dire que la plupart du temps, on aurait pu le remplacer par un personnage inédit ou supprimer ses scènes sans que ça affecte l'histoire vu qu'il n'y a que deux épisodes où il a une importance dans l'intrigue, dont une en tant qu'otage.


Un boulet avec des chaînes: logique.

Et pourtant, on retrouve parfois l'ambiance des débuts. Par exemple, dans l'épisode 14 où un robot souhaitant se venger de Bacchus Hound après s'être auto-constitué à partir de débris de congénères détruits par le souverain, devient ami avec Oh Blue avant de connaître une fin tragique; ou le double épisode 17-18 dans lequel un savant traumatisé par la mort de son fils souhaite rejoindre Baranoia car il considère les machines supérieures aux humains, au point de vouloir en devenir une; ou encore le 19 qui nous révèle le sort funeste de Shunpei Kirino, le premier pilote de Red Puncher.


On reconnaît des robots des séries précédentes parmi les débris qui donnent naissance à Bararevenger.


L'union fait la force.

Car cette deuxième partie enrichit l'arsenal des OhRangers avec Red Puncher, un robot géant que Miura avait conçu avant OhRanger Robo mais l'avait abandonné après qu'il ait causé la mort de son pilote, et des armes telles que l'Olé Bazooka et l'improbable Giant Roller, une roue géante pilotée par Oh Red.


C'est ça, leur nouvelle arme? Ils se sont faits rouler!

Avec ce changement de ton humoristique qui touche aussi bien les héros que leurs ennemis, leur entourage et même leur arsenal alors que paradoxalement, la série ne parvient pas à se débarrasser totalement du style des premiers épisodes, OhRanger se retrouve avec le cul entre deux chaises, d'où ses mauvaises audiences qui ont failli sonner le glas de la franchise. L'arrivée d'un nouveau membre suffira-t-elle pour la sauver?


Ça vaudrait mieux: ils n'ont déjà plus de budget pour leurs véhicules!



PARTIE 3 - King Ranger (Épisodes 26-34)


On apprend dans la troisième partie que les robots de Baranoia avaient été créés par l'ancienne civilisation terrienne pour être leurs serviteurs mais se sont révoltés avant d'être contraints de fuir dans l'espace après avoir été vaincus par le jeune guerrier Riki (Une des prononciations du kanji 力 (Force) qu'on retrouve dans 超力(Chôriki) = Superforce) alias King Ranger (King et Oh signifient tous deux Roi). En prévision de leur retour, ce dernier, ainsi que son amie Dorin dont il est le garde du corps et leur animal de compagnie Paku, se sont placés en animation suspendue à bord de King Pyramider, un véhicule en forme de pyramide pouvant se transformer en un robot gigantesque à la puissance de feu dévastatrice. Bien qu'il vienne régulièrement en aide aux OhRangers après son réveil, Riki estime que sa place est auprès de Dorin et décline leur offre de les rejoindre, ce qui fait qu'il n'apparaît pas dans tous les épisodes.


Ils ne font clairement pas leurs 600 millions d'années.


Le retour du King.

Avec ce personnage, les auteurs recyclent des concepts inaugurés deux ans plus tôt dans Dairanger. Ainsi, Riki est un sixième ranger juvénile qui devient adulte en se transformant comme Kiba Ranger, à la différence près qu'il fait preuve d'une telle maturité qu'on en oublie facilement son âge. On en vient même à se demander s'il n'avait pas été écrit comme un personnage adulte avant que les auteurs ne décident au dernier moment d'en faire un U15 hero. Quant à King Pyramider, véhicule gigantesque pouvant transporter les autres mechas et se transformer en un robot colossal à la mobilité réduite, il est clairement inspiré de Daimugen qui était lui-même une version améliorée du King Brachion des Zyurangers.


Après avoir copié notre Tour Eiffel avec leur Tokyo Tower, voilà que les Japonais nous pompent la Pyramide du Louvre!

King Pyramider n'est pas le seul robot à être introduit dans cette troisième partie, puisque les OhRangers se voient dotés des Blocker Robos, des robots individuels pouvant se combiner en Oh Blocker, un robot géant assez puissant pour détruire un Bacchus Hound agrandi et armé d'une épée apparemment indestructible. Malheureusement, si on ne peut contester leur efficacité au combat, c'est au niveau du design que ça pêche car ils sont basés sur les emblèmes de leurs pilotes, les faisant ressembler à un jeu d'éveil où il faut mettre des pièces de formes géométriques dans les trous correspondant.


Et pourquoi pas des robots basés sur des cubes? Oh, putain, ils l'ont fait!

Et pourtant, malgré un aspect visuel (les Blocker Robos) ou conceptuel (Le Giant Roller) pas toujours heureux, c'est cette multiplication des mechas et des armes qui a permis de sauver la franchise de l'annulation car, malgré des audiences déplorables, les jouets dérivés se vendirent très bien, la rendant malgré tout rentable. Mais pour en revenir à l'histoire, si la destruction de Bacchus Hound semble une bonne nouvelle, elle va au contraire permettre l'arrivée d'un nouvel antagoniste encore plus malfaisant.


Ils ont tué mon papounet? Vengeance!



PARTIE 4 - Bomber The Great (Épisodes 35-41)


Ayant dû autrefois fuir Baranoia pour échapper à son exécution après une tentative ratée de prendre le pouvoir, Bomber The Great profite de la mort de Bacchus Hound pour usurper le trône. Il se débarrasse ensuite du reste de la famille royale en invoquant un article de leur constitution pour affronter et détruire Buldont en duel avant d'expédier ses restes et Hysteria dans l'espace à dos de missile.


Décapiter la royauté pour prendre le pouvoir: une tradition bien française.


Bomber The Great monte sur le trône.


Il devrait retravailler son étendard.

Face à ce nouvel adversaire, les OhRangers peuvent compter sur l'aide de Tacle Boy, un nouveau robot transformable en roue (C'est quoi, cette obsession des créatifs pour les roues?), et sur Ganmajin, un visage de pierre se transformant en un génie à l'aspect robotique (Riki précise cependant que personne ne sait s'il est effectivement un robot et si oui, qui l'a construit) qui se met au service de celui qui a activé sa transformation à l'aide d'une clé spéciale. Il faut cependant faire attention à ce qu'on lui demande car il interprète parfois de travers ses ordres, refuse de les exécuter s'ils ne lui plaisent pas et peut même se retourner contre son maître s'il découvre qu'il s'est joué de lui. Les auteurs l'ont clairement conçu comme un successeur de Ninjaman, faisant des OhRangers le premier Sentai à être secondé par un sixième ranger ET par un bangai hero.


Tackle Boy va rouer de coups ses adversaires.


Mais où est donc passé Ganmajin?

Mais ce que les OhRangers et Bomber The Great ignorent, c'est que la tête de Bacchus Hound a survécu à la destruction de son corps et s'est réfugiée sur une autre planète vers laquelle il dirige le missile transportant ce qui reste de sa famille. Il sacrifie ensuite ses dernières forces pour reconstruire son fils en le dotant d'un nouveau corps. Rebaptisé Kaiser Buldont et accompagné de sa cousine Multiwa (Dérivé du nom japonais du bichon maltais), il se venge de Bomber The Great en le mutilant avant de lui laver le cerveau pour l'obliger à affronter les OhRangers jusqu'à la mort tout en lui accordant des instants de lucidité où il réalise ce qui lui arrive.


La version metal de Bonnie et Clyde.


Ils font l'amour et la guerre.


Selon la tradition française, je dois m'exiler sur une île, c'est ça?


Feu Bomber The Great.

Une fois l'usurpateur détruit, Kaiser Buldont et Multiwa se marient et reprennent la tête de Baranoia pendant qu'une Hysteria considérablement affaiblie se retire, marquant ainsi la fin de la période la plus mouvementée de la série qui prend des allures de précurseur robotique de Games of Thrones avec des intrigues politiques qui voient le pouvoir de Baranoia changer plusieurs fois de mains pour revenir finalement aux boss finaux.


Les noces d'acier.



PARTIE 5 - Kaiser Buldont & Multiwa (Épisodes 42-48)


Les nouveaux dirigeants de Baranoia ont beau s'appeler par de mignons petits surnoms (Mulpi et Bulpi), ils n'en sont pas moins les plus dangereux antagonistes récurrents de la série. À la fois plus sadiques et offensifs que leurs prédécesseurs, ils prendront souvent part au combat avant de lancer leur plus grande offensive à l'aide de Baramicron, un dragon robotique crachant des particules sombres leur permettant de prendre le contrôle des machines terrestres, mais aussi de priver les OhRangers de leurs pouvoirs et de leurs robots avant de localiser et détruire leur base secrète.


C'est la chenille qui redémarre.


Ciel, nous nous sommes faits eus.

Dorin parvient à détruire Baramicron mais est mortellement blessée par Multiwa, ce qui l'oblige à retourner sur son monde natal pour y être soignée tout en demandant à King Pyramider d'y emmener les OhRangers pour les mettre à l'abri. Et quand ceux-ci retournent sur Terre, ils découvrent que 6 mois se sont écoulés depuis leur départ, durant lesquels Baranoia a conquis la planète et réduit les humains en esclavage tandis que Miura et Riki mènent la résistance.


Les Terriens parlent aux Terriens.

Si les arcs finaux des séries de Sentai montrent habituellement les héros déjouant à la dernière seconde les plans de leurs ennemis pour conquérir ou détruire la Terre, OhRanger en prend le contre-pied en faisant triompher temporairement leurs adversaires qu'ils devront ensuite défaire pour libérer leur planète.


L'extrême droite va encore hurler à la propagande LGBT.

Ce dernier arc surprend également avec l'évolution du personnage d'Hysteria qui s'est considérablement assagie après la mort de son époux et surtout la "naissance" de son petit-fils, Buldont Jr, l'amenant à éprouver de la compassion pour les humains au point de désapprouver son fils quand il prend un bébé en otage. Et quand les OhRangers triomphent de Kaiser Buldont et de Multiwa, elle leur demande d'épargner et de veiller sur son petit-fils avant de s'autodétruire, leur prouvant ainsi que les machines sont capables d'émotions.


De dictatrice mécanique à mamie gateau.

OhRanger a donc droit à une conclusion réussie qui voient les antagonistes triompher et conquérir notre planète avant d'être finalement défaits. Une preuve de plus que si elle avait pu conserver son ton sombre et sérieux du début à la fin, elle aurait été un des meilleurs Sentai de l'histoire au lieu d'une série inégale au ton inconstant.


Après toutes ces émotions, on a bien mérité un peu de repos.



FILMS & ÉPISODES SPÉCIAUX


En plus de leur série, les OhRangers ont eu droit à un film sorti en salle. Chronologiquement situé entre les épisodes 8 et 9, soit au moment précis du changement de ton mais réalisé avant, il arrive pourtant à bien représenter le côté "cul entre deux chaises" de la série: d'un côté, on retrouve le style des premiers épisodes avec Buldont réalisant un film où des humains sont obligés de tourner des scènes où ils sont réellement tués quand on ne les exécute pas en leur tranchant les jambes à la hache …


Moteur!


Action!


Coupez!

… et de l'autre, on a un humour pipi-caca avec Buldont qui se déplace à bord d'un cheval de Troie robotique dont il sort par l'arrière-train sous forme de crottin métallique et un de ses monstres qui sort un robinet géant de son entrejambe!


C'est du propre.


Votre braguette est ouverte.


Et incontinent, avec ça!

Les OhRangers ont aussi inauguré la tradition du crossover annuel où les héros font équipe avec leurs prédécesseurs, ici les Kakurangers dont il demandent l'aide pour affronter Onbu Obake, un Yôkai auquel se sont alliés leurs ennemis. Ce premier crossover essuie cependant les plâtres et présente quelques soucis que corrigeront les suivants: il faut attendre la moitié du métrage pour voir arriver les Kakurangers et leurs robots n'y apparaissent pas. Mais le plus gros problème est le sexisme du scénario : Onbu Obake, sorte de Barbapapa à la langue démesurée, est un obsédé sexuel attaquant toutes les jolies filles qu'il croise pour absorber leur énergie en leur léchant le visage. Et histoire d'en rajouter une couche, à un moment, OhYellow est vexée qu'il s'en prenne à OhPink au lieu d'elle. C'est comme si une femme se plaignait que sa copine se fasse violer à sa place!


L'interprète de Miura en profite pour faire référence à son personnage dans Zubat.


Alerte fanservice! Alerte fanservice!


Gene Simmons a appelé, il veut qu'on lui rende sa langue.


Par moments, on a vraiment l'impression d'être devant un hentai (Qui plus est illégal car deux des trois actrices sont mineures!).

Il est en outre fâcheux que la première série à impliquer que les différents Sentais se déroulent dans un univers partagé soit censée se passer dans le futur! On ne peut même pas se dire que toutes les séries ont le même décalage car certaines précisent bien en quelle années elles se déroulent, notamment Timeranger qui se passe en 2000, soit en partie durant le règne de Baranoia! De toute façon, ce premier crossover se torche avec la continuité puisqu'il est incohérent avec celle de la série: les OhRangers connaissent Ganmajin et utilisent Tackle Boy et les Blocker Robos ... alors que Bacchus Hound est toujours vivant!


Face à des erreurs de continuité pareilles, une seule note possible!

Le crossover suivant, qui associe les OhRangers aux Carrangers, corrige une partie des défauts mentionnés plus haut: les héros de la série précédente y sont plus présents et utilisent leurs robots et le scénario est bien meilleur (Un rescapé de Baranoia voulant fusionner humains et voitures en une race d'hommes-voitures se fait passer pour un gentil aux yeux des Carrangers afin qu'ils le protègent contre les OhRangers lancés à sa poursuite); mais il y a toujours des soucis de continuité puisque les Carrangers ignorent qui sont les OhRangers et Baranoia alors que les deuxièmes ont réduits la Terre en esclavage pendant 6 mois avant d'être défait par les premiers! C'est comme si un adulte habitant la France en 1949 n'avait jamais entendu parler des Nazis et de l'occupation.


Mad Max Funny Road.


Les CarRangers étaient venus délivrer OhRed mais ils se sont un peu plantés.




BILAN


Concept = 3 / 5
La série démarre bien avec des héros militaires tirant leurs pouvoirs d'une ancienne civilisation et luttant contre un empire robotique; mais elle souffre ensuite d'un ton inconstant qui hésite entre le sérieux et le loufoque, même si elle a l'excuse de circonstances extérieures qui ont obligé les auteurs a dévier de la direction initialement prévue.



Scénario (Intrigue globale) = 3,5 / 5
L'arc de Bomber The Great avec ses intrigues politiques qui font passer le contrôle de Baranoia de main en main, et celui de Kaiser Buldont dans lequel les antagonistes triomphent pendant plusieurs épisodes avant d'être finalement défaits sont des réussites. Malheureusement, alors que c'est cette série qui a initié la tradition du crossover annuel entre Sentais, impliquant qu'ils se déroulent dans la même continuité, elle est incompatible avec celle des autres car située dans le futur et réussit même l'exploit de contredire la sienne dans le tout premier!



Scénario (Épisodes) ≈ 3,7 / 5
Oscillant constamment entre épisodes sombres et comiques sans jamais parvenir à un équilibre entre les deux, la série hésite trop entre deux styles opposés pour ne pas être inégale. (Voir la section épisodes pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Héros ≈ 1,8 / 5
Les OhRangers sont des héros particulièrement vides dont on ignore pratiquement tout de la personnalité (Seuls Oh Green et Oh Yellow ont quelques traits de caractère mémorables) et du background (C'est tout juste si trois d'entre eux mentionnent l'existence d'un membre de leur famille le temps d'un épisode) et aucun n'a droit à un arc personnel. Oh Pink s'en sort un peu mieux grâce aux épisodes qui développent son passé mais ce sont les membres honoraires qui sauvent l'honneur: King Ranger a une bonne origine et fonctionne bien en tant qu'enfant à la personnalité d'adulte, tandis que Ganmajin est un bangai hero au concept original. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Costume(s) ≈ 1,7 / 5
Les costumes des OhRangers comptent parmi les plus laids de l'histoire du Sentai, surtout les casques. Là encore, King Ranger et Ganmajin relèvent le niveau avec des designs plus élégants. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Arme(s) ≈ 3,6 / 5
Dans l'ensemble, elles sont très réussies et en baser une partie sur les formes géométriques qui servent d'emblèmes aux OhRangers est une très bonne idée. Parmi les rares ratages, on citera le Giant Roller, au concept trop farfelu, et le Majin Saber, dont le design banal est compensé par ses nombreux pouvoirs. (Voir les sections armes des OhRangers et leurs robots pour plus de détails. Seules les armes principales sont notées et la moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Morpheur(s) = 4 / 5
Les Power Braces ont un design hi-tech assez joli.



Séquence(s) de transformation ≈ 1,2 / 5
Ultra-minimalistes (même celle de Ganmajin qui repose sur un mécanisme des plus simples). Et alors qu'on voit le visage de Gorô durant sa transformation en Oh Red, ils n'ont même pas fait l'effort de faire pareil pour les autres membres. Celle de Riki en King Ranger est un peu plus jolie. (Voir la section Chôriki Henshin pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Personnage(s) régulier(s) ≈ 1,8 / 5
Rien à redire sur les alliés des OhRangers: Naoyuki Miura est un mentor charismatique et a doit à un très bon double épisode centré sur lui, Dorin est attachante et Paku se montre parfois utile à l'action au lieu de se contenter d'être le mignon monstre mascotte de service, même si on regrette l'absence d'explication à sa disparition après le départ en convalescence de sa maîtresse. C'est au niveau de l'entourage civil que ça se gâte avec des personnages semi-réguliers qui sont soit oubliables (Mikio), soit insupportables (Les Nitta et Kotarô Henna). (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Personnages secondaires = 3,2 / 5
Ceux des épisodes sérieux sont de loin les meilleurs (Mitsuko, Ôtani, Shigeru Kuroda) tandis que ceux des épisodes humoristiques deviennent vite agaçants (La famille Tanaka).



Ennemi(s) récurrent(s) = 4,5 / 5
Les dirigeants de Baranoia bénéficient de très bons designs, faussement comiques pour contraster avec leur dangerosité et avec un aspect rétrofuturiste cohérent avec leur origine de robots créés par une ancienne civilisation. Buldont et Hysteria ont même droit à des évolutions intéressantes, le premier passant de membre le plus inoffensif au plus cruel et dangereux et la deuxième s'humanisant dans le dernier arc. Les Barlos ont une gestuelle qui les rend inquiétants et un arsenal original mais malgré leurs visages réussis, on s'étonne que leur corps n'ait pas un aspect robotique.



Monstres de la semaine ≈ 3,8 / 5
Eux-aussi bénéficient d'excellents designs rétrofuturistes et ils ont souvent d'excellents pouvoirs mais beaucoup sont muets et manquent donc de personnalité. (Voir la section Mashinjûs pour plus de détails. La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Mécha(s) (Véhicule(s) et robot(s) individuel(s)) ≈ 2,8 / 5
Les Jetter Machines et les Chôriki Mobiles ont de très bons designs (même si on regrette l'absence d'armes de Sky Phœnix et Gran Taurus) mais les Blocker Robos, qui reprennent le concept de robots individuels initié par Kakuranger, ont un aspect grossier et seuls Yellow Blocker et Pink Blocker ont des armes personnalisées tandis que les autres se contentent de versions géantes de celles de leurs pilotes (à la rigueur, celles de Blue Blocker ont un aspect légèrement différent). Quant à King Pyramider et aux Thunderwings, ils ont de jolis designs mais leurs armes sont impersonnelles à l'exception du Chôrikihô. Enfin ,Baranoia bénéficie de magnifiques vaisseaux de guerre avec Baractica et les Takonpus. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Mécha(s) (Robot(s)) ≈ 3,3 / 5
OhRanger Robo est de loin le plus réussi et le gimmick des différents casques est une excellente idée. Red Puncher et Buster Ohranger Robo ont de jolis designs, tout comme Tackle Boy, ce qui compense le concept farfelu sur lequel il repose (Un robot qui se transforme en roue!). En revanche, King Pyramider a beau être imposant, son absence de mobilité fait qu'il ne sert qu'à lancer son attaque finale, tandis que l'aspect d'Oh Blocker est beaucoup trop kitsch pour qu'il ne jure pas avec les autres. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Base(s) = 1,5 / 5
La base lunaire de Baranoia a un joli aspect extérieur mais son intérieur est nettement moins travaillé avec ses énormes rouages et une Terre à l'arrière-plan dont on devine qu'il s'agit d'un trompe-l'œil tant elle se déforme dès qu'elle n'est pas filmée de face (En plus de paraître plus petite à l'intérieur qu'à l'extérieur!). Quant au quartier général de l'UAOH, il est très impersonnel.



Casting ≈ 3,3 / 5
À part Tamao Satô dont le jeu manque de naturel au début mais s'améliore par la suite, les acteurs sont bons mais pas aidés par la platitude des personnages qu'on leur demande d'incarner. On retient surtout la prestation de Shôji Namaguchi qui joue King Ranger avec une maturité étonnante pour son âge. (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)



Combats = 4 / 5
Ils exploitent assez bien les différents styles de combat des héros et on a souvent droit à de jolis plans séquences où la caméra passe de l'un à l'autre.



Effets spéciaux = 3,5 / 5
D'un bon niveau pour l'époque si on excepte des incrustations absolument atroces.



Musiques = 5 / 5
Signées 横山 菁児 (Yokoyama Seiji), que les spectateurs français connaissent surtout pour la mythique BO de Saint Seiya, elles sont magnifiques et un gros point fort de la série.



Générique(s) ≈ 3,8 / 5
La première version du générique de début s'ouvre sur des images de Baranoia, puis des OhRangers en silhouettes pendant qu'une voix off nous explique: 地球 侵略 を 企む マシン 帝国 バラノイア。 人類 最大 の 危機 を 救える の は 超文明 の パワー を 身 に 付けた 彼ら しか いない! (Chikyû shinryaku o takuramu machine teikoku Baranoia. Jinrui saidai no kiki o sukue no wa chôbunmei no power o mi ni tsuketa karera shika inai!) = L'empire des machines Baranoia veut envahir la Terre. Ceux qui ont acquis le pouvoir de la super-civilisation sont les seuls à pouvoir sauver l'humanité de son plus grand péril! On enchaîne sur la chanson オーレ! オーレンジャー (Olé! OhRanger) de 速水 けんたろう (hayami Kentarô) accompagnée d'images de manœuvres aériennes et des héros prenant la pose et pilotant leurs motos.

ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
大地 の 鼓動 が 消えかかる
急げ! ダッシュ! オーレンジャー

熱い 血 流れぬ 鋼 の マシン
平和 の 願い を 凍らせる
明日 に 向かって 勇気 を 燃やせば
バラノイア なんて 怖くない

走り出したら 止まらない ぜ
オーレ!
食らいついたら 離さない ぜ
オーレ!
でっかい 夢 を 追いかける の さ
オーレ! オーレ! オーレ! オーレンジャー

ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
小さな 生命 が 叫んでる
急げ! ダッシュ! オーレンジャー

涙 を 知らない 冷たい ハート
心 を 持たない マシン獣
悲しみ 乗り越え 笑顔 を 見せたら
バラノイア なんて 怖くない

怒り出したら 止まらないぜ
オーレ!
力 の 限り 打ち当たる ぜ
オーレ!
とびきり 熱い 五人 の 仲間
オーレ! オーレ! オーレ! オーレンジャー

走り出したら 止まらない ぜ
オーレ!
食らいついたら 離さない ぜ
オーレ!
でっかい 夢 を 追いかける の さ
オーレ! オーレ! オーレ! オーレンジャー

ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
大地 の 鼓動 が 消えかかる
急げ! ダッシュ! オーレンジャー

ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
ダッシュ! ダッシュ! オーレンジャー
小さな 生命 が 叫んでる
急げ! ダッシュ! オーレンジャー
Dash! Dash! OhRanger
Dash! Dash! OhRanger
Daichi no kodô ga kiekakaru
Isoge! Dash! OhRanger

Atsui chi nagareru hagane no machine
Heiwa no negai o kooraseru
Ashita ni mukatte yuki o moyaseba
Baranoia nante kowakunai

Hashiridashitara tomaranai ze
Olé!
Kuraitsuitara hanasanai ze
Olé!
Dekkai yume o oikakeru no sa
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Dash! Dash! OhRanger
Dash! Dash! OhRanger
Chiisa-na inochi ga sakenderu
Isoge! Dash! OhRanger

Namida o shiranai tsumetai heart
Kokoro o motanai Mashinjû
Kanashimi norikoe egao o misetara
Baranoia nante kowakunai

Ikaridashitara tomaranai ze
Olé!
Chikara no kagiri buchiataru ze
Olé!
Tobikiri atsui gonin no nakama
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Hashiridashitara tomaranai ze
Olé!
Kuraitsuitara hanasanai ze
Olé!
Dekkai yume o oikakeru no sa
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Dash! Dash! OhRanger
Dash! Dash! OhRanger
Daichi no kodô ga kiekakaru
Isoge! Dash! OhRanger

Dash! Dash! OhRanger
Dash! Dash! OhRanger
Chiisa-na inochi ga sakenderu
Isoge! Dash! OhRanger
Foncez! Foncez! OhRangers
Foncez! Foncez! OhRangers
Les bâtements de la Terre commencent à disparaître
Dépêchez-vous! Foncez! OhRangers

Des machines d'acier font couler un sang chaud
Elles gèlent le souhait de paix
Si votre courage brûle face à demain
Vous n'avez pas peur de Baranoia

Une fois que vous commencez à courir, vous ne vous arrêtez pas
Olé!
Une fois que vous mordez, vous ne lâchez pas
Olé!
Vous poursuivez un rêve énorme
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Foncez! Foncez! OhRangers
Foncez! Foncez! OhRangers
Une petite vie appelle
Dépêchez-vous! Foncez! OhRangers

Un cœur froid qui ne connaît pas les larmes
Les Mashinjûs qui n'ont pas d'âme
Si vous souriez en surmontant votre tristesse
Vous n'avez pas peur de Baranoia

Une fois que vous vous mettez en colère, vous ne vous arrêtez pas
Olé!
Tant que vous en avez la force, vous frappez
Olé!
Cinq amis exceptionnellement brûlants
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Une fois que vous commencez à courir, vous ne vous arrêtez pas
Olé!
Une fois que vous mordez, vous ne lâchez pas
Olé!
Vous poursuivez un rêve énorme
Olé! Olé! Olé! OhRangers

Foncez! Foncez! OhRangers
Foncez! Foncez! OhRangers
Les bâtements de la Terre commencent à disparaître
Dépêchez-vous! Foncez! OhRangers

Foncez! Foncez! OhRangers
Foncez! Foncez! OhRangers
Une petite vie appelle
Dépêchez-vous! Foncez! OhRangers


À partir de l'épisode 7, l'intro est remplacée par des extraits de l'épisode à venir et le générique incorpore des images des mechas à mesure qu'ils sont introduits, jusqu'à atteindre sa version définitive à l'épisode 37, avec la bonne idée de présenter les robots alors qu'il défilent sur un tapis roulant. (Chanson = 4 / 5, Images = 3 / 5, Moyenne = 3,5 / 5)


Accompagné de la chanson 緊急 発進!! オーレンジャー (Kinkyû hasshin!! OhRanger) = Décollage d'urgence, OhRangers!! du même interprète, le générique de fin montre les OhRangers pratiquer leurs sports de combat, en alternance avec des images de la nature et de la faune qu'ils doivent protéger, puis s'amusant dans leur base avant de rejoindre Miura.

スクランブル! スクランブル! 響く サイレン
(オーレンジャー)
テイク オフ! テイク オフ! サンダーウィング
緊急 発進!!

広がる 大空 まぶしい 太陽
気まぐれ に 風 が 問いかけてくる
何故 鳥たち より も 速く 飛ぶ の だろう
何故 雲 より も 高く 舞う の だろう

GO! GO! GO! オーレンジャー
戦い の ない 日 が 来る まで
GO!GO!GO! オーレンジャー
羽撃け オーレンジャー

SOS! SOS! 地球 の 叫び
(オーレンジャー)
テイク オフ! テイク オフ! サンダーウィング
緊急 発進!!

光る マリン ブルー 揺れる 波 模様
潮風 が そっと 囁きかける
この 星 は あした も きっと 輝く だろう
溢れる 夢 を 知っている の だろう

GO! GO! GO! オーレンジャー
信じる 力 一つ に して
GO! GO! GO! オーレンジャー
羽撃け オーレンジャー

何故 鳥たち より も 速く 飛ぶ の だろう
何故 雲 より も 高く 舞う の だろう

GO! GO! GO! オーレンジャー
戦い の ない 日 が 来る まで
GO!GO!GO! オーレンジャー
羽撃け オーレンジャー
Scramble! Scramble! Hibiku siren
(OhRanger)
Take off! Take off! Thunderwing
Kinkyû hasshin!!

Hirogaru ôzora mabushii taiyô
Kimagure ni kaze ga toikaketekuru
Naze tori-tachi yori mo hayaku tobu no darô
Naze kumo yori mo takaku mau no darô

Go! Go! Go! OhRanger
Tatakai no nai hi ga kuru made
Go! Go! Go! OhRanger
Habatake OhRanger

SOS! SOS! Chikyû no sakebi
(OhRanger)
Take off! Take off! Thunderwing
Kinkyû hasshin!!

Hikaru marine blue yureru nami moyô
Shiokaze ga sotto sasayakikakeru
Kono hoshi wa ashita mo kitto kagayaku darô
Afureru yume o shitteiru no darô

Go! Go! Go! OhRanger
Shinjiru chikara hitotsu ni shite
Go! Go! Go! OhRanger
Habatake OhRanger

Naze tori-tachi yori mo hayaku tobu no darô
Naze kumo yori mo takaku mau no darô

Go! Go! Go! OhRanger
Tatakai no nai hi ga kuru made
Go! Go! Go! OhRanger
Habatake OhRanger
Décollage! Décollage! Une sirène hurlante
(OhRangers)
Décollage! Décollage! Thunderwings
Décollage d'urgence!

Le ciel qui s'étend, le soleil éblouissant
Le vent demande sur un coup de tête
Pourquoi volez-vous plus vite que les oiseaux?
Pourquoi dansez-vous plus haut que les nuages?

Go! Go! Go! OhRangers
Jusqu'à ce que vienne un jour sans combats
Go! Go! Go! OhRangers
Battez des ailes, OhRangers

SOS! SOS! Le cri de la Terre
(OhRangers)
Décollage! Décollage! Thunderwings
Décollage d'urgence!

Un bleu marine étincellant, le motif des vagues qui se balance
La brise marine murmure doucement
Cette étoile brillera sûrement aussi demain
Elle connaît les rêves qui débordent

Go! Go! Go! OhRangers
Unissez les pouvoirs en lesquels vous croyez
Go! Go! Go! OhRangers
Battez des ailes, OhRangers

Pourquoi volez-vous plus vite que les oiseaux?
Pourquoi dansez-vous plus haut que les nuages?

Go! Go! Go! OhRangers
Jusqu'à ce que vienne un jour sans combats
Go! Go! Go! OhRangers
Battez des ailes, OhRangers


À partir de l'épisode 7, le début du générique est remplacée par une séquence plus adaptée aux paroles puisqu'elle montre les Thunderwings décoller en réponse à une alerte. (Chanson = 4 / 5, Images = 4 / 5, Moyenne = 4 / 5) (La moyenne est arrondie à la décimale la plus proche.)




NOTE FINALE = 12,6 / 20