Concept = 5 / 5
Un habile mélange entre une histoire de pirates chercheurs de trésor clairement empruntée à
One Piece et un hommage aux nombreuses séries de Sentai qui l'ont précédé.
Scénario (Intrigue globale) = 5 / 5
Une excellente intrigue principale centrée sur la quête d'un fabuleux trésor par des pirates faussement égoïstes qui prouveront qu'ils sont les dignes successeurs des précédents Sentais en préférant y renoncer après l'avoir dûrement acquis, le véritable trésor qu'ils auront obtenu étant l'estime de leurs prédécesseurs et la reconnaissance des Terriens.
Scénario (Épisodes) = 4,3 / 5
On alterne entre des épisodes "classiques" consacrés à la lutte opposant les Gokaigers à Zangyack et des épisodes "hommages" où ils rencontrent d'anciens rangers qu'ils doivent convaincre de leur remettre leur grand pouvoir. (Voir la section
épisodes pour plus de détails.)
Héros = 4,6 / 5
Gokai Red (5 / 5),
Gokai Blue (5 / 5),
Gokai Yellow (5 / 5) et
Gokai Green (5 / 5) sont d'excellents personnages dotés de personnalités bien définies, dont on découvre les origines et les motivations au cours de la série et dont les allures de pirates cyniques et intéressés ne trompent personne et certainement pas le spectateur. À la rigueur, on pourrait reprocher à
Gokai Pink (3,6 / 5) d'être trop effacée par rapport aux autres, même si c'est le personnage qui veut ça, et la nature exubérante de
Gokai Silver (4 / 5) peut le rendre agaçant aux yeux de certains spectateurs.
Costume(s) = 5 / 5
Superbes, ils marient à la perfection l'esthétique Sentai à celle des pirates, tandis que les tenues civiles reflètent la personnalité des personnages en plus d'être agrémentés de vestes qui évoquent l'imagerie pirate.
Arme(s) = 5 / 5
De très jolis designs pour des versions hi-tech d'armes traditionnellement associées à la piraterie (pistolets, sabres, canons) ou à la marine (l'ancre transformable en trident de Gokai Silver). La combinaison des sabres de Gokaioh pour former un double naginata quand il devient Shinken Gokaioh est une excellente idée.
Morpheur(s) = 5 / 5
Le
mobirate et le
gokai cellular respectent la tradition du téléphone portable morpheur avec, pour le premier, le gimmick sympa de la moitié supérieure qui devient l'emblème des Gokaigers quand il est activé. Plus originales sont les clés à l'effigie des précédents rangers qui activent leurs différentes transformations tout en évoquant les clés des coffres au trésor (toujours l'imagerie pirate).
Séquence(s) de transformation = 5 / 5
La séquence principale est très jolie et j'aime bien l'idée des chiffres romains XXXV qui font apparaître successivement les différents éléments de leurs costumes. En outre, à chaque fois que les Gokaigers se transforment en un de leurs prédécesseurs, on a droit à une version moderne de sa séquence de transformation enjolivée par les trucages modernes.
Personnage(s) régulier(s) = 4,5 / 5
Avec le nombre conséquent d'anciens rangers que croisent nos héros, la série n'a pas la place de leur développer un entourage. Aussi, le seul personnage récurrent est leur mascotte Navi qui, en plus d'être fun et de respecter l'imagerie pirate de la série avec son aspect de perroquet robot, est indispensable à la quête des héros grâce à ses pouvoirs divinatoires et le fait que son corps soit la porte pour accéder au trésor qu'ils convoitent.
Personnages secondaires = 4,7 / 5
C'est évidemment un plaisir de retrouver des personnages des anciennes séries et de découvrir ce qu'ils sont devenus depuis, même si certains se contentent de brèves apparition. Mais on a aussi droit à des personnages qui, malgré un temps de présence à l'écran souvent réduit au minimum, contribuent à étoffer le background des héros (famille et amis donc beaucoup sont décédés du fait de Zangyack), ainsi que quelques civils qui croisent leur route le temps d'un ou deux épisode, chacun tirant une leçon réciproque de cette rencontre.
Ennemi(s) récurrent(s) = 3,1 / 5
La seule chose qui empêche la série d'atteindre la perfection sont des adversaires assez fades malgré de jolis designs incluant des éléments renvoyant à l'imagerie pirate (Le manteau de Damaras, l'uniforme de Warz): au poste de chef suprême,
Warz Gil (2 / 5) manque cruellement d'envergure (même si c'est assumé par le scénario) tandis que son père
Akudos Gil (1 / 5) est présent trop peu de temps pour parvenir à s'imposer,
Damaras (2 / 5) est le plus souvent transparent et meurt au moment où il commençait à prendre de l'importance,
Insarn (2 / 5) est un personnage fonction qui n'est là que pour faire grandir le monstre de la semaine (et se plaindre quand quelqu'un le fait à sa place) et
Dailando (1,1 / 5) est horripilant malgré une arme intéressante. Les seuls qui sortent du lot sont
Barizorg (5 / 5), méchant malgré lui aux origines tragiques, et bien sûr, l'excellent
Basco Ta Jolokia (5 / 5), salopard charismatique que le spectateur adore détester, ainsi que son assistante
Sally (5 / 5) qui connaît une touchante rédemption finale. Concernant leurs soldats, les
Gormins (3 / 5) ont un design inutilement surchargé tandis que la transformation en véhicules volants des
Sugormins (4 / 5) est un bon gimmick. Enfin, même s'ils reprennent l'aspect des précédents en changeant juste la couleur, les
Dogormins (4 / 5) ont des armes originales qui reproduisent le motif du blason de Zangyack.
Monstres de la semaine = 3,4 / 5
À deux exceptions près signées 篠原 保 (Shinohara Tamotsu), ils ont été désignés par le regretté 韮沢 靖 (Nirasawa Yasushi) qui, s'il était très talentueux, avait quelques motifs récurrents (design ultra-détaillé, aspect chitineux, couleurs flashy) qui font qu'on a parfois l'impression d'avoir déjà vu certains monstres dans une autre série sur laquelle il a travaillé. Les monstres géants de Basco manquent de cohérence esthétique, certains ayant des caractéristiques visuelles communes et d'autres pas. (Voir les sections
Zangyack,
Basco Ta Jolokia et
anciens adversaires pour plus de détails (Les personnages issus d'autres séries ne sont évidemment pas notés))
Mécha(s) (Véhicule(s)) = 2,4 / 5
Si le
Gokai Galleon (5 / 5) est superbe, les autres Gokai Machines ne sont pratiquement pas exploités. C'est d'autant plus dommage que l'idée de les imbriquer les unes dans les autres quand elles ne sont pas utilisées est originale et si le
Gokai Jet (1 / 5) et le
Gokai Racer (1 / 5) ont des designs impersonnels et oubliables, j'aime bien l'aspect "coffre au trésor" du
Gokai Trailer (1,5 / 5) et l'ancre à l'avant du
Gokai Marine (1,5 / 5). Quant à
Gôjûdrill (1,7 / 5), c'est un char d'assaut au design fort improbable. Enfin, si
Mahalcon (3,5 / 5) a un joli design de formule 1, il n'a pas l'aspect d'animal cartoonesque qui est censé caractérisé les habitants de son monde. Les antagonistes sont bien mieux lotis avec leurs
vaisseaux de guerre (4 / 5).
Mécha(s) (Robot(s)) = 4,5 / 5
À l'exception de l'inesthétique
Hurricane Gokaioh (1,5 / 5) qui tente mal d'imiter l'aspect du
Senpûjin des
Hurricanegers, tous les robots de la série son excellents:
Gokaioh (5 / 5) et
Kanzen Gokaioh (5 / 5) ont des designs évoquant des pirates, tandis que
Shinken Gokaioh (5 / 5) s'inspire plutôt de l'esthétique Samouraï.
Gôjûrex (5 / 5) et
Gôjûjin (5 / 5) s'inspirent de robots de séries précédentes ayant en commun la thématique des dinosaures (
Zyuranger et
Abaranger) tout en ayant leur propre identité visuelle. Enfin,
Fûraimaru (5 / 5) est une brillante réinvention de ce robot des
Hurricanegers combiné à des éléments de
Tenkûjin.
Base(s) = 5 / 5
En accord avec le thème de la série, le QG des Gokaigers est l'intérieur d'un galion pirate, tandis que celui de Zangyack,
Gigant Horse évoque un carrosse royal tiré par des chevaux, renforçant leur côté vilains aristocratiques.
Casting = 5 / 5
Tous les acteurs sont excellents et c'est un plaisir de retrouver ceux des séries précédentes.
Combats = 5 / 5
Très bons avec une mention spéciale pour le style de combat humoristique à la limite du cartoonesque du poltron Gokai Green et j'aime l'idée que les personnages échangent parfois leurs armes, certains étant spécialisés dans les combats avec deux sabres ou deux pistolets, ce qui permet des variations dans les attaques collectives regroupées sous le nom de final waves. On appréciera également la réutilisation d'attaques finales des séries précédentes.
Effets spéciaux = 5 / 5
Rien à redire, la qualité est au rendez-vous et permet de reprendre certaines transformations et attaques des précédentes séries avec de meilleurs effets visuels.
Musiques = 3 / 5
山下 康介 (Yamashita Kôsuke) signe une partition qui sent bon les films de pirate mais dont peu de morceaux restent en mémoire.
Générique(s) = 5 / 5
Accompagné de la chanson
海賊 戦隊 ゴーカイジャー (Kaizoku sentai Gokaiger) = Escadron pirate Gokaiger interprétée par 松原 剛志 (Matsubara Tsuyoshi) du groupe Project.R, le générique de début est dynamique et entraînant, reflète le côté hommage de la série en faisant apparaître d'anciens rangers et contient même quelques petits détails destinés aux plus observateurs, comme les primes qui augmentent sur les avis de recherche à mesure que la série avance ou la timide Ahim qui s'efforce de maintenir sa jupe en place quand elle tombe. À noter que le générique possède deux introductions différentes selon les types d'épisodes. Ainsi, celui des épisodes "classiques" débute par l'arrivée des silhouettes des héros devant un fond spatial qui devient le blason de Zangyack avant de céder la place au pavillon des Gokaigers.
Tandis que les épisodes "hommages" débutent par des images des rangers rassemblés pour affronter Zangyack lors de sa première tentative d'invasion. On appréciera le fait que certains plans montrant l'équipe au complet (mais pas tous) on été refaits pour inclure Gokai Silver à partir de son arrivée dans la série.
(5 / 5)
Le générique de fin montre les Gokaigers interagir avec humour avec les précédents Sentais à mesure qu'ils sont énumérés dans l'ordre chronologique par la chanson
スーパー 戦隊 ヒーロー ゲッター (Super-Sentai Hero Getter) interprétée par Project.R. Évidemment, comme on ne peut pas tout faire tenir dans un seul générique, il y en a trois différents qui se succèdent: le premier va de
Goranger à
Liveman, le deuxième de
Turbo Ranger à
Time Ranger et le troisième de
Gao Ranger à
Goseiger.
(5 / 5)